Apollonios de Tyane : Le Singe du Christ? Par Robertino Solàrion ©1999 La Préfa

Apollonios de Tyane : Le Singe du Christ? Par Robertino Solàrion ©1999 La Préface Traduction Par Polo Delsalles, Montréal * "O, toi Soleil, envois-moi aussi loin sur la Terre qui fera mon plaisir et le tien, et puis-je faire la connaissance de bons hommes, mais ne jamais entendre quoi que ce soit des mauvais, ni eux de moi." "O, dieux immortels, accordez-nous ce que vous jugerez à propos et adéquat de donner et de ce que nous ne pouvons pas être sans mérite." Apollonios de Tyane "En mon propre nom et au nom de mon pays je vous remercis, et je serai attentif à ces choses. En effet, j'ai pris Jérusalem, mais vous m'avez capturé." L'Empereur Romain Titus, Un écrit à Apollonios de Tyane Madama Helena P. Blavatsky Isis Unveiled, Vol. II, pp. 346-347 (1875) On pourrait faire une curieuse liste d'excuses et d'explications en fonction du clergé pour expliquer les ressemblances souvent découvertes entre le Romanisme et les religions païennes. Toutefois, le résumé mènerait invariablement à une conclusion précise : Les doctrines du Christianisme ont été plagiées par les Païens à travers le monde! Platon et sa vieille Académie ont volé les idées de la Révélation Chrétienne - disaient les Pères d'Alexandrie!! Les Brahmanes et Manu ont emprunté des missionnaires jésuites, et le Bhagavad-gîta fut la production du Père Calmet qui a transformé Le Christ et Jean en Chrishna et Arjuna pour pour s'adapter à l'esprit hindou!! Le fait insignifiant que le Bouddhisme et le Platonisme antidataient le Christianisme et que les Vedas avaient déjà dégénéré en le Brahmanisme avant les jours de Moïse ne faisait aucune différence. Il en est de même quant à Apollonios de Tyane. Bien que ses pouvoirs thaumaturgiques ne pussent pas être niés en fonction des témoignages des empereurs, leurs courts et des populations de plusieurs villes et bien que peu de ceux-ci eussent jamais entendu parler du prophète Nazaréen, dont les "miracles" avaient été témoigné par quelques apôtres seulement dont l'individualité reste à ce jour un problème dans l'histoire, Apollonios doit être accepté comme le "Singe du Christ". 1 Introduction de Philostrate Traduction Par Polo Delsalles, Montréal * Les dévoués de Pythagore de Samos racontent cette histoire à son sujet, qu'il n'était pas du tout un Ionien, mais qu'une fois à Troie, il avait été Eurphobe, et qu'il était revenu à la vie après son décès, mais mourût telles que le disent les chansons d'Homère. Et ils disent qu'il ne portait pas de vêtements fait de produits d'animaux morts et, pour garder sa pureté, s'abstint de tout aliment de chair ainsi que de l'offrande d'animaux en sacrifice. Pour ces raisons, il ne tacherait pas les autels de sang ; non, plutôt, le gâteau de miel, l'encens et le cantique d'éloge, ceux-ci, disent-ils, furent les offrandes faites aux Dieux par cet homme qui réalisa qu'ils accueillirent de tels tributs plus que les hécatombes et le couteau placé sur le panier sacrificatoire. Ils disent qu'il avait avec certitude un rapport social avec les Dieux et apprit d'eux les conditions qui les amènent à prendre plaisir à communiquer avec les hommes ou d'en être dégoûté, et, dans ce rapport, il forma sa base de connaissances de la nature. De plus, il disait que, alors que les autres hommes ne font que des conjectures au sujet de la divinité et tirent des conclusions qui se contredisent l'une l'autre, -- dans son cas, il disait qu'Apollo lui était venu reconnaissant qu'il était le Dieu en personne ; et qu'Athéna, les Muses et les autres Dieux dont les formes et les noms n'étaient pas encore connus par les hommes, maintenaient aussi des relations avec lui, sans pour autant l'admettre. Et les partisans de Pythagore acceptaient comme loi toutes les décisions qu'il leur communiquait et l'honoraient comme étant un émissaire de Zeus, mais, en respect pour leur caractère divin, ils s'imposaient un rituel de silence. Ils avaient entendu plusieurs secrets divins et ineffables, mais ceux qui n'avait pas déjà appris que le silence est aussi une mode de parole trouvèrent difficile de le maintenir. De plus, ils déclarent qu'Empédocle d'Agrigente avait suivi cette voie de sagesse lorsqu'il écrivit : "Réjouissez-vous, car je suis pour vous un Dieu immortel et non plus mortel." Et aussi, ceci : "Depuis un certain temps, je suis déjà devenu et fille et garçon." De plus, à Olympie, l'histoire qu'il fabriqua un taureau de pâte et le sacrifia au Dieu démontre aussi qu'il approuva les sentiments de Pythagore. Et, ils en disent beaucoup plus de ces sages qui observaient la règle de Pythagore ; néanmoins, je ne dois pas discuter de tels points maintenant, mais je dois m'acquitter du travail que je me suis promis d'achever. Apollonios poursuivait l'idéal qui leur était proche et, de manière plus divine que Pythagore, il courtisait la sagesse et s'élevait au-delà des tyrans ; et il vécut dans les temps récents, mais, les hommes ne le connaissaient pas à cause de la vraie sagesse qu'il pratiquait sainement en tant que sage ; et, un homme fait l'éloge de l'un de ses traits de caractère et un autre, d'un autre ; puisqu'il eut des rencontres avec les magiciens de Babylone, les brahmanes de l'Inde et avec les ascètes nus d'Égypte, certains le classèrent comme sorcier et répandirent la calomnie qu'il était un sage illégitime, le jugeant avec malice. 2 Empédocle, Pythagore et Démocrite s'étaient entretenus avec des magiciens et avaient proféré un grand nombre de vérités surnaturelles, mais ne s'étaient jamais abaissés vers la magie noire. Platon se rendit en Égypte pour rencontrer et discuter avec les prophètes et prêtres et ajouta plusieurs de ces propos à ses discours ; et pourtant, comme le ferait un peintre, il mit ses propres couleurs sur leurs propos mais, jamais, il ne passa pour un sorcier. Il était envié au-dessus de toute l'espèce humaine pour sa sagesse. Puisque Apollonios prévoyait et entrevoyait un si grand nombre de choses ne peut justifier, d'aucune façon, que nous puissions lui imputer ce type de sagesse ; nous devrions accuser Socrate de la même chose, parce que, grâce à son esprit bien connu, il savait des choses à l'avance, et nous pourrions aussi accuser Anaxagore à cause du grand nombre de choses qu'il prédit. Et qui ne connaît pas l'histoire d'Anaxagore, à Olympia, notamment que dans une saison d'absence de pluie, il arriva au stade portant une toison pour prédire de la pluie et comment il prédit l'écroulement de la bâtisse -- et vraiment, car elle est tombée ; et comment il dit que le jour serait tourné en nuit et que des cailloux tomberaient du ciel près d'Aégospotami, et comment ses prédictions furent accomplies ? Ces exploits sont attribués à la sagesse d'Anaxagore par les mêmes individus qui enlèveraient d'Apollonios le crédit d'avoir prédit des choses par la sagesse, et diraient qu'il avait accompli ces résultats à travers l'art de la sorcellerie. Il me semble alors que je ne devrais pas pardonner ou acquiescer l'ignorance générale, mais plutôt écrire un récit véridique de l'homme, détaillant les temps exacts qu'il a dit ou fait ceci ou cela, et aussi les habitudes et le tempérament de sagesse qui le firent considérer comme un être surnaturel et divin. J'ai rassemblé mon information en partie du grand nombre de villes où il était aimé, en partie des temples dont il restaura les rites longtemps négligés et cariés, et enfin, des comptes rendus de lui par d'autres et de ses propres lettres. Car il adressa celles-ci à des rois, des sophistes, des philosophes, aux hommes d'Élis, de Delphes, aux Indiens et aux Égyptiens ; et ses lettres traitaient des sujets des Dieux, des coutumes, des principes moraux, des lois, et dans toutes ces catégories, il corrigea les erreurs dans lesquelles les hommes étaient tombés. Par contre, les détails plus précis que j'ai rassemblé sont comme suit : Il y avait un homme, Damis, non pas le moindre, qui, autrefois, résidait en la ville de Ninive. Il eut recours à Apollonios pour étudier la sagesse, et ayant volontiers partagé ses voyages à l'étranger, en écrit un récit. Et il enregistre ses opinions, ses discours et toutes ses prophéties. Un certain parent de Damis attira l'attention de l'impératrice Julia Domna aux documents contenant ces mémoires jusqu'à présent inconnus. J'appartenais au cercle intérieur de l'impératrice, car elle était une admiratrice dévouée des exercices rhétoriciens ; et elle me commanda de refondre et d'éditer ces essais, tout en portant plus d'attention au style et à la diction ; l'homme de Ninive avait raconté son histoire assez clairement, mais quelque peu maladroitement. J'ai aussi lu le livre de Maxime d'Égée qui comprenait toute la vie d'Apollonios à Égée ; de plus, Apollonios composa un testament duquel nous pouvons apprendre combien il était vraiment un sage intense et inspiré. Nous ne devons pas porter notre attention à Moeragène qui composa quatre livres au sujet d'Apollonios et qui était ignorant de plusieurs circonstances de sa vie. 3 Que j'aie combiné ces différentes sources et que je me suis appliqué uploads/Litterature/ bernard-r-w-apollonios-de-tyane.pdf

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