Le façonnement excellent, en réponse aux partisans de l’allégeance (bay’a) 1 Au

Le façonnement excellent, en réponse aux partisans de l’allégeance (bay’a) 1 Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux1 Toutes les louanges sont à Allah, que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur le Prophète Muhammad, sur sa famille, ses compagnons et sur tous ceux qui le suivent jusqu’au jour de la résurrection. Au matin du 5e jour du mois de Shawwal de l’an 1432 H, j’étais entrain de surfer sur le moteur de recherche Google, pour lire les différents commentaires faits par les journaux saoudiens suite à mon allocution devant le Serviteur des deux saintes mosquées, le roi ‘Abdallah ibn ‘Abdul ‘Aziz, qu’Allah lui accorde la santé et la paix. Cette allocution a été faite à la fin du mois de Ramadan, au nom d’une délégation de quarante savants africains venus participer à la 20e édition de la rencontre du Comité de Prédication pour l’Afrique. Ayant tapé mon nom sur ce vaste réseau d’information, j’ai entrepris mes recherches jusqu’à tomber à ma grande surprise sur un commentaire sur le site "As Sahâb". Ce commentaire, qui fait mention d’accusations dangereuses et d’affabulations odieuses dépassant toutes les limites, est l’œuvre irresponsable d’un individu égaré ‐ "Ton Seigneur crée ce qu’il veut" (Le Récit, V.68) ‐ qui se fait appeler "Abu Abdit Tawwab, le Sénégalais" et dont le vrai nom est Ahmad Thiongane, qui dirige un groupuscule égaré de jeunes Sénégalais, dont l’origine des tourments date d’il y a 8 ans. Avant de démentir les allégations mensongères de cette personne, et de mettre à nu ses affabulations une à une, je souhaiterais commencer par cette introduction constituée de deux parties, résumant d’une part les raisons pour lesquelles j’ai fait le choix de ne pas polémiquer avec ces jeunes et de l’autre retraçant le parcours de ce groupe et les conséquences de leurs actes : Partie 1 : les raisons de mon refus de polémiquer avec ces jeunes : Ce groupuscule de jeunes, pendant presque dix ans, s’est engagé dans un jeu de déstabilisation et de perturbation du travail de prédication et d’appel à la sounna au Sénégal. Ayant remarqué cela, j‘ai préféré garder le silence, tout en essayant de prodiguer des conseils à tous nos frères parmi les grands prédicateurs et les jeunes qui suivent nos conseils, en leur disant de ne pas répondre aux provocations qui leur viendraient de ces gens. J’ai moi‐même eu à subir le dénigrement de ces jeunes gens, mais j’ai préféré ne pas leur répondre mais plutôt rechercher l’agrément d’Allah par le biais de l’endurance. . Je me suis aussitôt mis à analyser le comportement de ces jeunes, ce qui m’a permis de l’appréhender sous 5 angles : 1. Nous, les prédicateurs pour une réforme saine des conceptions religieuses dans ce pays (le Sénégal) et un cramponnement au Coran et à la Sounna du Maître des serviteurs, ne représentons qu’une infime portion dans cette mer agitée de voies et de conceptions divergentes. Nous avons de très importants défis à relever, et il ne fallait donc pas que nous dispersions les forces de notre petit groupe dans des batailles illusoires, des discussions et débats sans intérêt, avec des personnes assez jeunes, dotées de peu de savoir et inexpérimentées. En faisant cela, nous aurions été la risée des autres; c’est pourquoi, j’ai préféré la patience et le silence pendant tout ce temps. 1 Lire d’abord le commentaire de celui qui se fait appeler "Abu Abdit Tawwab le Sénégalais" qui était posté avant sur le site As Sahab.net par le lien suivant : http://www.sahab.net/home/?p=345. Il est possible de le lire sur le site : http://www.drmalo.com/IMG/pdf/doc-min-sahab.pdf (en arabe). Le façonnement excellent, en réponse aux partisans de l’allégeance (bay’a) 2 2. Me concernant personnellement, je considérais cette vague de divergences comme un nuage qui allait très vite se dissiper et que ces jeunes allaient revoir leur position, et comprendre l’ampleur de leur erreur. Même ci cet espoir s’est concrétisé en quelques‐uns parmi eux, il reste toujours un petit groupe qui « s’entête ». 3. Il apparaît clairement à tout observateur de la situation internationale, que ce à quoi est exposée la prédication sunnite ces dernières années en termes de dénigrement et de campagnes de communication en vue de jeter le discrédit sur elle, est fait de manière volontaire. Certaines organisations s’affilient à la Salafiya2 à travers des personnes appartenant à des services secrets dont le seul objectif est de frapper cette Dahwa islamique de l’intérieur, en mettant notamment en mal ses icônes parmi les savants, afin que les uns s’attaquent aux autres. Par ailleurs, les médias internationaux usent d’un impérialisme médiatique pour décrire la Salafiya d’une façon qui permet aux ennemis de l’Islam de tourner en dérision les savants de notre religion. Ce que la sagesse islamique me recommandait dans cette situation, c’était d’être attentif aux agissements de ce groupe, jusqu’à pouvoir mesurer réellement leur danger et connaître les desseins qui les animent. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à ne pas répondre à leurs provocations, malgré toute l’injustice qu’ils dirigeaient contre ma personne. 4. Aussi, parce que leurs activités semblaient être circonscrites à leurs rencontres nocturnes et leurs contacts par téléphone de savants qui ne parvenaient même pas à les comprendre, vu leurs difficultés à s’exprimer correctement en langue arabe, n’ont‐ ils pas pu atteindre leurs objectifs. Et nous pensions que leur danger était négligeable tant qu’ils restaient dans ce cadre; c’est ainsi que nous ne leur avons réellement donné que peu d’importance. 5. Ma ligne de conduite a toujours été de m’éloigner autant que faire se peut de ces discussions inutiles, tant qu’il s’agissait de ma modeste personne. Je rends grâce à Dieu, je sais être endurant. Cependant, lorsque la coupe s’est remplie à ras‐bord, qu’elle a même commencé à déborder et que le danger représenté par ce groupuscule commença à dépasser ma personne jusqu'à vouloir ternir l’image de la prédication pure qui se fait dans mon pays, j’ai relevé toute protection sur eux et me suis résigné à leur répondre sous la contrainte, sans prétention à la vengeance ‐ Allah m’est témoin‐ ; Il faut cependant afficher une position ferme à l’endroit de ces gens et dorénavant, je n’empêcherai plus personne de leur apporter la réplique car leur danger est imminent et bien réel : « Allah n’aime qu’on profère de mauvaises paroles sauf quand on a été injustement provoqué. Et Allah est Audient et Omniscient. » S 4 V 148. Partie 2 : comment la tentation de ces gens a démarré et jusqu’où cela les a‐t‐il mené ? La grande mosquée de l’université de Dakar est considérée comme une source parmi les sources de savoir et de lumière, car des activités scientifiques bénies, fondées sur le Coran et la Sunna du Prophète, par la compréhension des pieux prédécesseurs y ont lieu ; les prières quotidiennes en communauté, des cours islamiques, des conférences, des séminaires, des rencontres et autres y sont également organisés. Toutes ces activités, reposant sur la Sunna bénie du Prophète, s’opposent dans ce milieu à d’autres, contraires au Coran et à la sunna et perpétuées par les adeptes des voies divergentes qui occupent ce vaste espace, que l’Occident avait programmé d’utiliser pour altérer l’Afrique, et y ancrer les fondements de la laïcité et les racines d’une civilisation reniant les valeurs islamiques. Au cours de l’année 1422H/2002, un groupe 2 La Salafiya est une doctrine qui prône un retour aux textes sacrés de l’islam, selon la compréhension des pieux prédécesseurs appelés Salafs [NdT] Le façonnement excellent, en réponse aux partisans de l’allégeance (bay’a) 3 d’étudiants de cette université, parmi les plus actifs de la mosquée, qui faisaient montre d’une forte volonté et d’un engagement remarquable dans la recherche du savoir islamique, ont décidé de délaisser leurs études pour se rendre en Mauritanie voisine ; ils en sont revenus, certains y ayant séjourné pendant toute une année, d’autres ayant fait un peu plus d’un an, d’autres moins, avec des idées étranges que des visiteurs non autochtones de la Mauritanie leur ont enseigné, ce qui a conduit à l’avènement de divergences et de désaccords au sein des fidèles de la mosquée. A ce moment, ils venaient tous chez moi pour exposer leur problème qui continuait de s’aggraver, jusqu’à ce qu’ils sollicitent de ma part que je juge leur « différend ». Je leur ai dit que je ne les départagerai pas, mais plutôt, j’essaierai d’assainir leurs relations fraternelles à travers une conférence publique, parce que les questions sur lesquelles ils divergeaient ne s’étaient pas seulement propagées au sein d’un nombre limité de gens, mais s’étaient plutôt répandues de manière très rapide à travers tout le pays. J’ai aussi exigé d’eux qu’ils me détaillent tous leurs points de désaccord, ce que les adeptes de « la vision étrange » ont fait en me citant les points suivants : 1. L’obligation de faire allégeance au président Abdoulaye Wade, car le Prophète a dit : « celui qui meurt sans faire le serment d’allégeance, mourra d’une mort comparable à celui qui serait mort dans la jahiliyya (période anté‐islamique) » ; uploads/Litterature/ bh-radd-partisans-baya-complete-fr 1 .pdf

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