BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE ET COMMENTEE ALFRED HITCHCOCK SOMMAIRE Avant- propos………

BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE ET COMMENTEE ALFRED HITCHCOCK SOMMAIRE Avant- propos……………………….………………………………….3 OUVRAGES………………….……………………………………...5 OUVRAGES GENERAUX …………………………………………5 Ressources documentaires………………………………………. 5 Dictionnaire…………………………………………………………. 5 Biographies……………………………..…………………………… 5 Monographies sur l’œuvre……...…………….…………………… 7 Entretiens et propos………………………………….…………….17 Etudes thématiques ………………………………………………. 19 Catalogues d’expositions, de rétrospectives, de conférences…20 Ouvrages iconographiques……………………………………….. 21 Thèse…………………………………………………………………22 OUVRAGES SUR LES FILMS…………….….….……………….23 ARTICLES DE PERIODIQUES…………………………….....29 Articles généraux sur l’œuvre ……………………..…………...29 Articles sur les films……………………….………………….…..39 Entretiens …………………….……...……………………………...44 Hitchcock par lui-même…………………………………………….46 Témoignages…………………………………………………… .....46 ARCHIVES ………………………………………………………………48 SITES INTERNET …………………………………………….…….. 49 FILMOGRAPHIE / VIDEOGRAPHIE ………………………....50 © Bibliothèque du film de la Cinémathèque française, janvier 2011 2 Avant-propos A l’occasion de la rétrospective Alfred Hitchcock organisée par la Cinémathèque française du 5 janvier au 28 février 2011, la Bibliothèque du film propose une bibliographie sélective et commentée des ressources documentaires sur le cinéaste disponibles et consultables à la bibliothèque. Hitchcock est l’un des cinéastes sur lesquels on a le plus écrit. L’histoire des liens entre Alfred Hitchcock et les écrivains de cinéma fait partie intégrante de l’histoire de la critique cinématographique. Il incarne à la fois le cinéaste classique des studios hollywoodiens dans l’esprit du grand public et la figure de l’auteur exigeant et total dans le milieu de la cinéphilie. Il représente aussi une rupture épistémologique dans la perception même du spectacle cinématographique pour les critiques et la manière de penser et d’écrire sur le cinéma, qui s’est principalement exprimée dans la revue Cahiers du cinéma. Mais la renommée d’Hitchcock ne s’est pas faite en un jour. Longtemps on le considéra comme un réalisateur de films grand public sans prétention. Il fallut plus de trente ans pour qu’il soit reconnu comme un cinéaste d’importance et quelque dix années de plus pour qu’apparaisse l’évidence : il est l’un des cinéastes majeurs de l’histoire du cinéma parce qu’il fut avant tout un « inventeur de formes », comme l’avait compris Jean Douchet. C’est pourquoi il existe peu d’écrits sur ses films des années vingt. Le fonds François Truffaut, conservé par la Cinémathèque française, en garde quelques traces. Hitchcock est alors un jeune réalisateur dont les films plaisent, mais qu’on ne différencie pas d’autres cinéastes de l’époque. La lecture des périodiques datant des années 30 renseigne sur la réception critique des films de cette décennie et le regard des critiques, qui considèrent Hitchcock comme un habile technicien, malin et drôle mais à qui le statut d’artiste est nié. Il lui sera même reproché d’être trop anglais pour intéresser le public américain. Aux Etats-Unis, cette vision perdurera jusque dans les années 60. Au début des années 40, Hitchcock s’exile aux Etats-Unis et connaît un succès public international. Il joue de son image et devient sa propre marque, dont la série TV Hitchcock presents (1955-1965) peut être considérée comme un aboutissement. Il va progressivement avoir un contrôle absolu sur son image, ce dont il saura jouer merveilleusement dans les médias. Pour certains, sa personnalité prendra le pas sur ses films. Au début des années 50, Hitchcock devient (au départ malgré lui, il saura en faire bon usage par la suite) un des fers de lance de la « politique des auteurs ». Les « jeunes turcs » de la future Nouvelle vague (Rohmer, Chabrol, Rivette, Truffaut, Godard…) l’utilisent, de même qu’Howard Hawks, comme totem de ce qui deviendra « l’invention d’un regard », celui de la politique des auteurs : penser le cinéma comme on pense la littérature, donc considérer les metteurs en scène comme artistes au même titre que les écrivains. A cet égard, l’ouvrage de Chabrol et Rohmer, sobrement intitulé Hitchcock, paru en 1957, et premier essai à lui être consacré, constitue une première pierre à l’édifice du futur monument Hitchcock. En 1958, Vertigo représente un nouveau tournant. Certains critiques américains célèbrent le cinéaste en lui reconnaissant un style et une sensibilité, mais l’idée même de faire d’Hitchcock un véritable artiste fait encore sourire. C’est ce que découvre Truffaut en voyageant aux Etats-Unis, lorsqu’il décide de réaliser un livre d’entretiens autour du cinéaste et de son œuvre. L’ouvrage sera une véritable révolution dans le milieu de l’édition cinématographique. © Bibliothèque du film de la Cinémathèque française, janvier 2011 3 En 1963, pendant la longue période de gestation du Hitchbook, le MOMA de New York, institution des plus illustres, organise une rétrospective du cinéaste, offrant à Hitchcock une première consécration. La gestation du Hitchbook nécessitera quatre années, pour des questions d’iconographie, de mise en page et de retranscription des entretiens. L’ampleur du projet à cette époque est considérable. En 1966, Truffaut gagne son pari. L’ouvrage est maintes fois traduit, reçoit des prix et établit définitivement Hitchcock comme le symbole du cinéaste qui, quels que soient ses films et leur mode de production, a su construire son propre langage et redéfinir la grammaire cinématographique à l’intérieur des studios. A la fin des années 60 et dans le courant des années 70, avec l’avènement de ce qui sera appelé plus tard le nouvel Hollywood, l’intérêt pour le cinéaste décroît, même si la nouvelle génération lui reconnaît une dette (de Scorsese à De Palma). On considère que le maître est sur le déclin, on le juge trop conservateur. A sa mort en 1980, le cinéaste reçoit de nombreux éloges dans la presse. De nombreux numéros hors série lui sont entièrement consacrés. On lui accorde l’honneur de l’inclure parmi les plus grands, comme Renoir, Visconti, Buñuel, Eisenstein, Welles, etc. Des séminaires et des expositions lui sont dédiés en Europe (à Florence et à Lisbonne). La ressortie en 1985 de quelques films des années 50 le fait découvrir à une nouvelle génération. Dans les années 90, des approches plus politiques, féministes (avec des approches pro- et anti-Hitchcock) vont fleurir aux Etats Unis dans les Gender Studies. On délaisse un peu la politique de l’auteur pour une démarche qui se veut plus scientifique et interdisciplinaire. En 2001 en France, à la faveur d’une exposition doublée d’une rétrospective au Centre Georges Pompidou, Hitchcock et l’art, le cinéaste est consacré comme créateur de formes. Cette exposition, qui met à jour les œuvres et les tableaux trouvant écho dans ses films, a pour effet d’élever Hitchcock parmi les grands représentants des Beaux-Arts, et dans un second mouvement, de l’inscrire à son tour comme inspirateur de l’art contemporain. A cette occasion, il est définitivement reconnu comme un artiste majeur du 20e siècle, et l’on prend acte officiellement de l’apport considérable de son œuvre sur les arts plastiques et conceptuels (il est aussi un cinéaste du dispositif). La rétrospective de la Cinémathèque française est l’occasion de revoir sur grand écran les films de ce cinéaste qui avait le souci de plaire au public, d’accepter les lois du commerce et du box-office, et dans le même temps d’affirmer son indépendance et de sauvegarder son originalité par une maîtrise absolue de l’écriture. Le repère * indique les références les plus essentielles. La correspondance entre les titres de films originaux et les titres français est reprise p. 50. © Bibliothèque du film de la Cinémathèque française, janvier 2011 4 OUVRAGES OUVRAGES GENERAUX RESSOURCES DOCUMENTAIRES *SLOAN, Jane E., Alfred Hitchcock : a filmography and bibliography, Berkeley ; Los Angeles ; London : University of California Press, 1995. Cet ouvrage de référence recense l’ensemble des ressources documentaires autour d’Hitchcock. Il comporte une brève biographie et filmographie avec tous les génériques et synopsis. L’auteur résume l’évolution de la critique en expliquant la notion d’auteur, les approches structuralistes, féministes, psychanalytiques, sociopolitiques et historiques. La bibliographie commentée est tout d’abord classée par année de publication (de 1919 à 1994), puis par titre de film. On trouve également des informations concernant l’activité d’Hitchcock en tant que producteur pour la télévision. Index. En langue anglaise cote : 51 HITCH SLO DICTIONNAIRE BOURDON, Laurent, Dictionnaire Hitchcock, Paris : Larousse, 2007. Ce dictionnaire, à la fois ludique et exhaustif, présente des développements biographiques et des digressions analytiques. L’auteur procède par entrées nominatives (acteurs, collaborateurs), thématiques (gastronomie, tableaux, accessoires vestimentaires,...), locatives (lieux de tournage), titres de films, notions ayant trait au cinéma (film flamme, remakes,…). On y trouvera par exemple de quoi savoir exactement ce que signifie le fameux MacGuffin. Cet important volume comporte plusieurs annexes : filmographies chronologique et alphabétique, liste des entrées thématiques et noms des personnages dans les films. La courte préface est signée Claude Chabrol. cote : 51 HITCH BOU BIOGRAPHIES KAPSIS, Robert E., The making of a reputation, Chicago : University of Chicago Press, 1992. Kapsis étudie la réputation d’Hitchcock qui, dans les années 1960, s’est transformée de celle d’un réalisateur populaire en celle d’un auteur du cinéma. Il attribue ce changement tout d’abord à l’importance de la politique des auteurs. Mais c’est également les films qui se prêtent particulièrement bien à diverses interprétations et s’adaptent aux changements culturels, politiques et sociaux. Une part du succès d’Hitchcock, enfin, peut être attribuée à son effort promotionnel personnel. Ce nouveau statut d’Hitchcock a également entraîné un changement quant à la réputation des films d’horreurs : ils ont atteint une dimension artistique. L’œuvre de Brian de Palma, l’héritier d’Hitchcock, est finalement abordée ainsi que d’autres films d’horreurs des années 1980 ayant profité de la réputation du réalisateur uploads/Litterature/ biblio-hitchcock 1 .pdf

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