D r F r a n ç o i s D A L E N C O U R B I O G R A P H I E D U G É N É R A L F r
D r F r a n ç o i s D A L E N C O U R B I O G R A P H I E D U G É N É R A L F r a n ç o i s CAPPOIX L e H é r o s d e la bataille d e V e r t i è r e s ( 1 8 N o v e m b r e 1 8 0 3 ) l a q u e l l e d é t e r m i n a la capitulation et l ' é v a c u a t i o n d e s t r o u p e s françaises d e S a i n t - D o m i n g u e F r a n ç o i s C A P P O I X ( 1 7 6 6 - 1 8 0 6 ) C H E Z L ' A U T E U R : 5, R u e Saint-Cyr, Port-au-Prince, Haïti e t LIBRAIRIE C A R T , 1 7 , R u e D u g u a y - T r o u i n , Paris (6) 1956 Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptation réservés pour tous pays Copyright by D François Dalencour. Printed in France D U M E M E A U T E U R La Lésion Anatomique et le Trouble Fonctionnel. Une page de Philosophie Médicale. La Force de l'Idée. Les Fièvres des Pays Chauds. L'Enseignement Agricole. Appel à la jeunesse haïtienne : I. Patriotisme et Travail. — II. La Vie de jeune homme. La Lutte contre la Tuberculose en Haïti. L e Sauvetage National par le retour à la terre. Pasteur (Conférence). Eléments d'Hygiène. La Croisée des chemins. Adresse au Peuple haïtien. 2 édi- tions. L'alcoolisme. L e Journal Médical Haïtien (1920-1943). Principes d'Education nationale. Alexandre Pétion et Simon Bolivar. Histoire du Droit Haïtien. Période coloniale. Simon Bolivar, champion de la Liberté (Conférence). L e Salut par la Terre et le Programme économique de l'avenir. Précis Méthodique d'Histoire d'Haïti, 1492-1930. Essai d'une Synthèse de Sociologie Economique. L e Drapeau Haïtien. L'Economiste Haïtien, revue trimestrielle. N e paraît plus. La Sociologie Haïtienne, revue trimestrielle. N e paraît plus. La Fondation de la République d'Haïti, par Alexandre P É T I O N . Projet de Constitution pour la République d'Haïti. La Philosophie de la Liberté, 2 éditions. Pathogénie et Traitement de l'Ambiase intestinale. Divers articles de journaux et de revues. La Bacillémie Tuberculeuse et la Phtisiogénèse. Essai d'une Synthèse de la Phtisiologie. Francisco de Miranda et Alexandre Pétion. L'Expédition de Miranda. CAPPOIX Soldat de premier rang A qui sa bravoure, son audace et ses capacités eussent assigné une illustration même en Europe S a i n t - R é m y : P É T I O N E T H A I T I , t. I V , p . 1 1 7 Capois, le iusticier que Dieu moula d'airain. M a s s i l l o n C o i c o u ; P O É S I E S N A T I O N A L E S , p . g o E N M A N I È R E D ' I N T R O D U C T I O N « L'avenir des peuples dépend souvent de la manière dont on leur présente leur passé. S'ils portent un faux jugement sur les faits de leurs annales, sur les principes qui ont guidé leurs devanciers, leurs hommes politiques, ils subissent, malgré eux, l'influence de cette erreur, et ils sont exposés à dévier de la route qu'ils doivent suivre pour arriver à leur prospérité, à leur civilisation. C'est par ces considérations que l'histoire est si utile, si instructive, car elle est remplie d'ensei- gnements précieux. » B E A U B R U N A R D O U I N . Le Maréchal Foch a écrit : « Un pays qui perd la mémoire est un pays perdu. » Un pays qui redoute la vérité est aussi un pays perdu. Que dire alors d'un pays où l'on fait la guerre — une guerre acharnée et systé- matique — à l'histoire, à la vérité historique, à la con- sciencieuse élaboration du passé ? Il n'y a pas un auteur qui ne s'apitoie sur le sort du héros de Vertières que tous traitent d'odieux assassinat. L'unani- mité est absolue sur ce point ; elle dénote un état d'âme col- lectif : la désapprobation et la tristesse, peut-être m ê m e la colère sourde, du peuple haïtien. J'ai fait de grands efforts pour chercher la vérité qui se cache dans ce drame affreux. Je crois l'avoir trouvée, et j'ai cru qu'il était de mon devoir de la dire. La Vérité, c'est le grand enseignement de l'Histoire. C'est le seul enseignement qui soit digne d'être répandu. Qu'il le veuille ou non, s'il est conscient de son devoir c o m m e technicien, l'historien doit avoir le courage d'exprimer des vérités impopulaires ; c'est à cette seule condition qu'il respectera la Vérité et guidera l'opinion publique, si souvent faussée par l'erreur, le mensonge ou la légende. L'historien a charge d'âmes. Comparable à la Vestale anti- que, c'est lui qui est chargé d'entretenir en permanence le feu sacré sur l'autel de la Patrie. Quand, autour de lui, tout s'écroule dans l'abjection, c'est l'historien qui est chargé de battre le rappel des grandes heures vécues, de ressusciter les grands morts qui n'ont jamais désespéré et dont la mémoire pure de toute tache incite à l'espoir, à l'imitation de leurs vertus. L'œuvre d'histoire est une œuvre de charité, dans le sens chrétien du mot, c'est-à-dire le don de soi, de ses propres efforts et le transfert de l'héritage reçu, afin que nos descen- dants aient plus de bonheur dans une vie de liberté, de justice et d'honneur. Cette vie de Cappoix n'est pas une œuvre hâtive. Je l'ai commencée il y a environ quinze ans : simple brouillon, elle est restée en sommeil très longtemps selon les péripéties de m a vie. Je m e vois encore dans m a maison de la rue Saint-Cyr, cer- tains après-midis, crayonnant cette biographie. Je n'étais pas satisfait et ne voulus rien publier. J'ai attendu m o n séjour à Paris, auquel cependant je ne m'attendais guère, pour mettre la dernière main à l'œuvre, dans le silence des grandes biblio- thèques, et c'est dans une modeste chambre d'hôtel qu'enfin je l'achève en cette fin d'année 1955, après cette longue médita- tion. Je remercie la Bibliothèque Nationale de Paris, les Archives Nationales de France et particulièrement la Section Historique du Ministère de la Guerre au Château de Vincennes, dont le directeur et le personnel se sont montrés d'une grande bien- veillance à m o n égard. J'adresse aussi mes remerciements et m a gratitude au Foreign Office de Londres, au British Council de Londres et de Paris, enfin à l'Ambassade Britannique à Paris, qui ont été d'une amabilité exquise envers moi en m e facilitant la consultation de la « copie de lettres » du général Christophe. J'ai été très sensible à cette délicate attention. Paris, 2 6 septembre 1955. Dr François D A L E N C O U R . C H A P I T R E P R E M I E R L E S D É B U T S D E C A P P O I X L'orthographe d u n o m de ce héros de notre indépendance n'est pas bien fixée et varie selon les auteurs. Beaubrun et Céligny Ardouin écrivent c e n o m avec u n seul p et un s à la fin : Capois. M a d i o u dans s o n Histoire d'Haïti et Linstant- Pradines dans s o n Recueil des A c t e s officiels d u Gouverne- ment d'Haïti écrivent c e n o m avec u n p et un x à la fin : C a p o i x . S a i n t - R é m y l'écrit avec d e u x p et u n s à la fin : Cappois. L a signature porte d e u x p et u n x à la fin : Cappoix. C'est cette dernière orthographe qui doit être considérée c o m m e authentique ; c'est celle q u e nous avons adoptée. M a l g r é ces précisions, l'orthographe courante est restée ainsi : Capois. Cette erreur orthographique ne doit pas être continuée : il faut écrire Cappoix d'après sa signature. T o u s les documents officiels ont u n x à la fin d u n o m . François C a p p uploads/Litterature/ capoix-la-mort.pdf
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- Publié le Sep 04, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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