OE-La poésie du moyen –âge au XXI siècle Séquence N.2- Etude intégrale des Fleu
OE-La poésie du moyen –âge au XXI siècle Séquence N.2- Etude intégrale des Fleurs du Mal de Baudelaire (1857) Portrait de Baudelaire par Félix Nadar vers 1858. À droite, la première édition du livre Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire en 1857. Rue des Archives Cahier de lecteur – activité 1 Suite ou parallèlement à la lecture de l’œuvre, vous ferez dans votre cahier de lecteur la recherche suivante. Le tableau ci-dessous contient les principaux thèmes développés par Baudelaire dans Les Fleurs du Mal. Pour chacun, associez un poème, justifiez votre choix et émettez un avis personnel. Thème Titre Thème Titre Le voyage Le spleen La femme Le poète / la poésie L’amour Le vin La mort La ville La fuite du temps Les animaux Cahier de lecteur - activité 2 - A travers la lecture du corpus, dites quelle(s) image(s) de la femme Baudelaire propose dans ce recueil. Cette partie du travail fera une trentaine de lignes minimum. Puis choisissez ensuite votre poème préféré et justifiez ce choix (au moins 3 arguments). Corpus : - A une dame créole - Ciels brouillés - A une mendiante rousse - Le Léthé - « Avec ses vêtements ondoyants et nacrés » - Remords posthume - Le serpent qui danse - Une martyre - La beauté - Les métamorphoses du vampire - Le beau navire - Sed non satiata - Parfum exotique - « Une nuit que j’étais près d’une affreuse juive » Cahier de lecteur - activité 3 En vous appuyant sur la notion de correspondances chère à Baudelaire, associez, à la façon d’un portrait chinois, l’un des poèmes suivants à une musique / chanson ; une odeur / un parfum ; une boisson/ un aliment, une couleur, un tableau célèbre. A chaque fois, justifiez votre choix par une phrase. - Parfum exotique - L’invitation au voyage – Spleen ( LIX) - Spleen ( LX) Cahier de lecture- activité 4 Choisissez un poème et faites-en une lecture expressive. Afin de donner de l’intérêt à cette lecture, faites-la accompagner par une musique de votre choix. Voici quelques citations sur la poésie Antiquité : Aristote, La Poétique :"La poésie est quelque chose de plus philosophique et de plus grande importance que l'histoire." XVI°s : William Shakespeare : «La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.» XVII°s : Nicolas Boileau, L’art poétique,I, 75-76 - (1674): «Heureux, qui dans ses vers, fait, d'une voix légère, / Passer du grave au doux, du plaisant au sévère !» XVIII°s : Johann Wolfgang von Goethe, Maximes et réflexions (1749-1832) : «On devrait souhaiter à tout homme sensé une certaine dose de poésie.» « Qu'est-ce que la poésie ? Une pensée dans une image. » Rivarol, Extrait du discours de l’universalité de la langue française :«C'est la prose qui donne l'empire à une langue, parce qu'elle est tout usuelle : la poésie n'est qu'un objet de luxe.» Voltaire, Lettres philosophiques :«En ouvrages de goût, en musique, en poésie, en peinture, c'est le goût qui tient lieu de montre ; et celui qui n'en juge que par des règles en juge mal.» «La poésie est une espèce de musique : il faut l'entendre pour en juger.» XIX°s: Jules Barbey d’Aurevilly, Les Poètes : «Dans toute poésie, il y a une lutte secrète entre l'infini du sentiment et le fini de la langue dans laquelle cet infini se renferme sans se limiter.» Baudelaire, L’Artiste : «La poésie n'a pas d'autre but qu'elle-même.» Les Fleurs du mal, « L’Albatros » : «Le poète est semblable au prince des nuées. Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.» L’Art romantique : «Tout homme bien portant peut se passer de manger pendant deux jours, de poésie, jamais.» Madame De Staël,De l’Allemagne (1810) : «La poésie doit être le miroir terrestre de la Divinité, et réfléchir, par les couleurs, les sons et les rythmes, toutes les beautés de l’univers.» Victor Hugo, extrait de Odes et ballades : «La poésie, c'est tout ce qu'il y a d'intime dans tout.» Les Orientales : «Tout est sujet ; tout relève de l'art ; tout a droit de cité en poésie (...) le poète est libre.» Stéphane Mallarmé : «Poésie : un aboli bibelot d'inanité sonore Hésitation prolongée entre le son et le sens.» Alfred de Musset, Premières poésies : «Ah ! Frappe-toi le coeur, c'est là qu'est le génie.» Arthur Rimbaud, Lettre du voyant : «Je dis qu’il faut être voyant, se faire voyant.» «Le poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d’amour, de souffrance, de folie ; il cherche lui-même, il épuise en lui tous les poisons, pour n’en garder que les quintessences.» XX°s: Alain, Préliminaires à l'esthétique : « Le vrai poète est celui qui trouve l’idée en forgeant le vers » Louis Aragon, Le Paysan de Paris : «C'est à la poésie que tend l'homme. Il n'y a de connaissance que du particulier. Il n'y a de poésie que du concret.» Aimé Césaire, Sur la poésie: «La connaissance poétique est celle où l'homme éclabousse l'objet de toutes ses richesses mobilisées.» Andrée Chédid, Terre et poésie : «Vivre en poésie, ce n'est pas renoncer ; c'est se garder à la lisière de l'apparent et du réel, sachant qu'on ne pourra jamais réconcilier, ni circonscrire.» «Si la poésie n'a pas bouleversé notre vie, c'est qu'elle ne nous est rien. Apaisante ou traumatisante, elle doit marquer de son signe ; autrement, nous n'en avons connu que l'imposture.» Jean Cocteau, La difficulté d’être – (1947): «La poésie cesse à l'idée. Toute idée la tue.» Le Secret professionnel : «Voilà le rôle de la poésie. Elle dévoile, dans toute la force du terme. Elle montre nues, sous une lumière qui secoue la torpeur, les choses surprenantes qui nous environnent et que nos sens enregistraient machinalement.» Jacques Prévert : «La poésie, c'est un des plus vrais, un des plus utiles surnoms de la vie.» Raymond Queneau : «Comme le théâtre est fait pour être joué, la poésie est avant tout faite pour être dite.» Pierre Reverdy, Le Livre de mon bord : «Rien ne vaut d'être dit en poésie que l'indicible, c'est pourquoi l'on compte beaucoup sur ce qui se passe entre les lignes.» Saint-John Perse : «Poète est celui-là qui rompt avec l’accoutumance.» Paul Valéry, «Le poème, cette hésitation prolongée entre le son et le sens.» L’œuvre et sa réception -Lors de la publication des Fleurs du mal en mars 1857, un journaliste du Figaro, Gustave Bourdin, s’indigne de l’immoralité du recueil, attirant ainsi l’attention des fonctionnaires de la direction de la Sûreté. « Ce livre, écrit-il, est un hôpital ouvert à toutes les démences de l’esprit, à toutes les putridités du cœur. » Le 17 juillet de la même année, une information judiciaire est ouverte par le ministre de l’Intérieur, Fialin Persigny, contre le poète et la maison d’édition est assignée à la saisie de l’ouvrage avec le motif suivant : « Le livre de Monsieur Baudelaire intitulé Les Fleurs du mal est une offense à la morale religieuse, à la morale publique et aux bonnes mœurs. » -La même année aussi, Gustave Flaubert écrit à Baudelaire ces mots d’encouragement : « Vous avez trouvé le moyen de rajeunir le romantisme. Vous ne ressemblez à personne. » uploads/Litterature/ carnet-de-lecture-les-fleurs-du-mal 1 .pdf
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- Publié le Fev 23, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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