Laurent OWONDO est un écrivain de nationalité gabonaise. Il est l’auteur d’un u
Laurent OWONDO est un écrivain de nationalité gabonaise. Il est l’auteur d’un unique roman, Au bout du silence, et d’une pièce de théâtre, La Folle du gouverneur. L’extrait de texte soumis à notre analyse est tiré de son roman Au bout du silence publié en 1985 aux éditions Hatier. Dans cet extrait l’auteur aborde la thématique de la sexualité sous une tonalité réaliste. Notre travail consistera à montrer comment une rencontre insolite peut s’achever sur l’aboutissent d’une quête. Le narrateur fait le récit d’une rencontre insolite. Il nous présente d’abord la rencontre inattendue entre ANKA et NDJOUKE puisque celle-ci est le fruit du hasard. Plusieurs indices textuels le démontrent d’ailleurs. Il s’agit en l’occurrence de la phrase déclarative « Ne tremble pas mon enfant. » à la ligne 1 qui montre bien que le jeune ANKA était surpris de voir NDJOUKE ; d’où sa réticence. Il y a, en plus, l’adverbe de lieu « vers » à la ligne 4 exprimant la direction qui nous permet de comprendre que les deux protagonistes étaient dans des lieux distincts et que justement c’était là le moment même de leur rencontre. Pour terminer, nous pouvons ajouter le groupe nominal « la démarche lente » à la ligne 4 également qui désigne le déplacement effectué par NDJOUKA dans la direction d’ANKA. Ce sont là tant d’éléments qui nous ont amenés à soutenir qu’il s’agit effectivement de la rencontre entre ANKA et NDJOUKE. Ensuite, l’auteur par l’intermédiaire d’ANKA ; le narrateur de ce récit, nous livre le portrait de NDJOUKE. Parce que les deux actants se rencontraient pour la première fois et de façon inattendue, ANKA partage au public la vision de NDJOUKE. Plusieurs indices en témoignent. Nous avons le champ lexical du corps qui se donne à lire à travers des mots comme « lèvres » à la ligne 2, « mains » à la ligne 4, « cheveux » à la ligne 4, « silhouette » à la ligne 7, « mamelles » à la ligne 14 et « cuisses » à la ligne 15, qui souligne le souci du narrateur de nous permettre d’imaginer DJOUKE de la façon la plus claire possible. Puis, des adjectifs qualificatifs tels que « hideuse », « lourdes », et « lente » à la ligne 4 qui l’aident davantage à clarifier l’objet de sa description ; NDJOUKE. Aussi, la métaphore du fleuve « Elle avait la démarche lente d’un fleuve profond … » aux lignes 4 et 5 qui met en exergue l’attitude sereine et sûre d’elle que dégageait NDJOUKE. Dans la première partie, nous avons abordé la question du récit d’une rencontre insolite. Dans une seconde partie, nous verrons en quoi il est également question de l’aboutissement d’une quête. ANKA parle aussi de l’aboutissement d’une quête. Dans cette partie, il mentionne d’une part l’attraction entre NDJOUKE et lui à travers un rapprochement assez explicite. Pour le démontrer, on peut citer l’exclamation « Elle était là, penchée sur moi ! » à la ligne 10 qui exprime à la fois le rapprochement physique de ces deux êtres et l’excitation d’ANKA vis-à- vis de NDJOUKE. Pour renchérir, la comparaison « Et je sentis mon sexe s’enfler…comme un doigt… » à la ligne 16 qui nous dit de façon imagée combien l’excitation était à son comble chez ANKA. Et, le participe présent « m’offrant » à la ligne 14 qui renvoie au geste marquant la complicité entre les deux et l’approbation de NDJOUKE de passer à l’acte sexuel. D’autre part, il est question de l’aboutissement de la quête du narrateur. C’est la satisfaction sexuelle qui marque la fin de cet ébat. Nous avons pu répertorier une série d’indices qui soutiennent cette idée. On a le verbe à l’imparfait « labourais » à la ligne 17 ; elle lui avait donné l’accès total à son corps qu’il labourait. La phrase complexe « Elle se dépêchait, elle roulait dans le charivari de cette nuit soudain constellée » aux lignes 18 à 19 sous-entend que les mouvements de NDJOUKE étaient plein d’énergie ce qui lui plaisait et le satisfaisait. Pour finir, il y a la métaphore de la vague «…la vague éclaboussait la nuit… » à la ligne 18 désignant la satisfaction proprement dite de sa libido à travers la grande quantité de liquide qu’il libéra en fin de compte. En somme, le texte soumis à notre analyse parlait de la sexualité entre ANKA et NDJOUKE. Il ressort de tout ce qu’il précède que celle-ci a été perceptible d’abord à travers une rencontre insolite qui s’est déployée par la rencontre entre ANKA et NDJOUKE et s’est soldée par le portrait de NDJOUKE. Ensuite, elle a été lisible par l’aboutissement d’une quête ; laquelle quête a été manifeste par l’attraction entre ANKA et NDJOUKE d’une part, et la satisfaction sexuelle de l’autre. Ce récit est intéressant en ce qu’il a recours à la description pour rendre l’histoire plus captivante. La sexualité n’est plus un thème en marge dans la littérature d’aujourd’hui. Plusieurs auteurs en parlent avec beaucoup d’aisance dans leurs œuvres. C’est pourquoi il convient de s’intérêt sur la réception de ce style d’écrits. uploads/Litterature/ commentaire-compose-redige.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jui 27, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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