1 Références du devoir Matière : Français Code de la matière : FR16 N° du devoi

1 Références du devoir Matière : Français Code de la matière : FR16 N° du devoir : 2 (tel qu’il figure dans le fascicule devoirs) Pour les devoirs de langues étrangères, cochez obligatoirement ☐ LVA, ☐ LVB ou ☐ LVC Vos coordonnées Indicatif : 4121009686 Nom : DHILLON Prénom : Jaspreet Kaur Ville de résidence : Chandigarh Pays (si vous ne résidez pas en France) : Inde Saisir les différentes informations demandées puis commencez à saisir votre devoir en page 2. Nom du professeur correcteur : Note : Observations générales du correcteur : 2 Votre texte passera automatiquement à la ligne pour laisser une marge au correcteur (Marge obligatoire sur chaque feuille, ne pas modifier). Commencez à saisir votre devoir ci-dessous : Sonnet à madame M.N. est un poème lyrique écrit par Alfred de Musset, tiré de son œuvre intitulé «Poésies Nouvelles», qui était publié en 1850, durant le mouvement du romantisme. Ce poème est adressé à Marie Menessier-Nodier, ami d’enfance de Musset qu’il a repris contact avec en 1843. Heureux de cette rencontre, il à dédié ce poème à l'amitié de leur jeunesse. Dans ce commentaire, nous allons chercher à comprendre comment l’auteur présente harmonieusement sa subjectivité par rapport aux événements réels et le message universel sur la fuite de temps. Dans un premier temps, explorons l’évocation des souvenirs personnels de Musset, et en deuxième, nous allons aborder la portée universelle de ce poème. LE SOUVENIR La première strophe est principalement au passé composé, signifiant un moment qui s’est terminé définitivement. On peut voir que le «je» parle du passé, des souvenirs. C’est la partie subjective où l'auteur écrit autobiographiquement. C’est important de noter ici que les guillemets autour de la première strophe signifient une citation directe. L’emploi du phrase en passé composé «Je vous ai vue» au vers 1 et l’adjectif féminin «Fraîche» en vers 2 nous conduisent à supposer que c’est Alfred s’adressant à Marie, et les adjectifs masculins au vers 3 et 4, comme «bambin» «boudeur» «paresseux» et le phrase en passé composé «Je vous ai vu» montrent que c’est maintenant Marie qui adresse Alfred. La métonymie en vers 2, «le cœur dans les yeux» signifie que Marie montrait ouvertement ses émotions entre eux, ce qui indique en outre le caractère intime et ouvert de leur amitié. Cela est encore souligné par l’amiable moquerie envers Musset dans le troisième vers. A travers l’instauration de ce dialogue qui sert comme rappel de ces bons souvenirs, ces vers montrent la place importante que cet aspect de vie du poète occupe dans son esprit, ce qui démontre sa subjectivité. L’emploi d’une grande quantité de pronoms personnels, comme «je» «nous/notre» «nous parlions» «entre nous», marques encore de la subjectivité de l’auteur, approfondissent la compréhension que ce sont des événements autobiographiques qui sont présentes dans ces vers. Du vers 5, le texte n’est plus entre guillemets et on peut comprendre que maintenant l’auteur s’adresse directement au lecteur. Vers 6 est un commentaire doux-amer que Musset fait sur eux-mêmes, mais plus important, c’est la première mention de la fuite de temps rapide, si rapide qu’ils n’ont même pas aperçu qu’ils ont vieilli. Modèle de copie Word 3 LE TEMPS PASSANT Après la sixième vers, une autre référence est faite au temps dans le vers 8 par «écho», un mot signifiant un son qui diminue progressivement, et par «l’espérance», qui fait allusion à ce qui n’est pas encore réel, deux notions liées au temps. Par la comparaison «Léger comme un écho, gai comme l’espérance», l’aspect évanescent du bonheur est mis en évidence, solidifiant qu’on est bien passé au sujet de la fuite de temps. Alfred de Musset nous informe dans le huitième vers par les mots «léger» et «gai» que le passage de temps n’est pas toujours désagréable, et cette invitation à rendre hommage au temps qui passe est encore soulignée par une métaphore filée consistant les vers 9 et 10, qui critique les personnes qui considèrent le passage de temps comme un gâcheur de joie, montre par le phrase «Il croit son mur gâtée», au lieu de apprécier le bon côté de passage de temps, montre par le phrase «lorsqu’une fleur y pousse». A noter aussi, la personnification du passage de temps au vers 7 avec le verbe «riait», mais surtout au vers 11 avec l’allégorie «O voyageur ami, père du souvenir», qui semble dire que la fuite de temps est le créateur des souvenirs. En addition, le caractère réconfortant des souvenirs et de la mémoire est démontré par les parties de phrases «si sage, si douce» et «ta main consolante» dans le douzième vers. Le vers 13 signifie que les souvenirs peuvent retenir même les détails les plus insignifiants, «un pas fait sur la mousse», et peut être interprété comme un encouragement à vivre le moment, afin de créer des souvenirs pour qu’on peut garder le passé vivant à travers de ces souvenirs. Le dernier vers est une continuation de la même phrase. Les mots «hochet» signifiant le début de la vie, «regard» signifiant l’apprentissage, un enfant qui grandit, et finalement «soupir» qui fait référence au dernier soupir de la mort, visent tous à montrer que le passage de temps accompagne une personne tout au long de la vie, et pour cette raison, il doit être reconnu comme une présence fidèle et bienveillante qui veille toujours. Le plus crucial à remarquer est l’emploi du présent de vérité générale dans les deux dernières strophes qui indique que l’auteur présente ces idées de manière objective et ayant une signification universelle, pour tous. Suite à cette analyse, une réponse informée est formulée pour notre problématique qui visait à savoir comment la subjectivité et objectivité est harmonieuse dans ce poème. On voit qu'en plus d'être également présentés, les sentiments personnels de l'auteur et le message universel sur le temps sont pour la plupart présentés de manière concordante. Ceci est mis en œuvre par Musset évoquant ses souvenirs personnels d'enfance et sa rencontre avec Marie Menessier-Nodier pour la raison qu'il peut en faire un enseignement, un message à portée universelle. L'inclusion d'une morale est une autre façon dont ce poème appartient au mouvement romantique car les Romantiques se sont donné une mission de guider le Peuple vers un idéal. Justement dans la lignée de cela, Alfred de Musset vise à leur faire prendre conscience de l’importance du passage de temps. uploads/Litterature/ commentaire-de-texte-sonnet-a-madame-m-n-alfred-de-musset.pdf

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