Fiche méthode Optimiser le travail en prépa I) Le cours 1°) Objectif du cours D
Fiche méthode Optimiser le travail en prépa I) Le cours 1°) Objectif du cours Dans le cours on trouve toute la base de la matière : § les nouvelles notions (surface d’onde) § les nouvelles lois (principe d’Huygens-Fresnel) § des exemples d’applications (vidange d’un réservoir) § des exemples un peu plus approfondis (multivibrateur astable) § de l’enrobage : hors-programme (lecture de diagrammes), remarque diverses (Thomson – Kel- vin) Une bonne connaissance du cours est donc indispensable pour tout le reste. Mal connaître son cours, c’est-à-dire mal connaître des lois ou des définitions risque de poser de grosses difficultés : § la non connaissance du vocabulaire nuit à la compréhension des problèmes posés, autant dire qu’on ne peut rien faire dans ce cas (ex : « objet » et « image » en optique) § la méconnaissance des lois provoque des utilisations non pertinentes (ex : le 1er principe) Mais attention ! Surtout en ce qui concerne les lois, il ne suffit pas d’apprendre la formule par cœur, il faut aussi apprendre les conditions d’application de la loi (les hypothèses) et signification des différentes grandeurs. Le cours étant le fondement de tout le reste, il est impératif de lui consacrer suffisamment d’attention. 2°) Avant Pour préparer un cours, c’est très simple : les veilles au soir de chaque cours, il faut relire un crayon à la main ce qui a été fait la ou les séances précédentes (en général tout le chapitre entamé). Par exemple, en physique, il faut relire le cours les lundis soir, mercredis soir et jeudis soir. Attention ! Cette relecture a pour double but de rafraîchir la mémoire et de fixer en mémoire. Il est donc avant tout important de relire. Parcourir des yeux ne suffit pas mais refaire tous les calculs non plus. Cela doit durer environ 15 minutes par matière, guère plus. Si lors de la relecture vous rencontrez une difficulté, hop, un coup de crayon (celui que vous tenez à la main) et vous poserez la question le lendemain au prof au début de l’heure ! Comme un chapitre dure plusieurs séance, il est normal de relire certains passages plusieurs fois. C’est voulu. En relisant sérieusement plusieurs soirs différents la même chose, vous l’apprendrez sans même vous en rendre compte. Et lorsque vous en serez à la 3e ou 4e relecture d’un même passage, vous pourrez commencer à refaire de vous même les calculs cahier fermé car vous aurez très certainement compris la logique de la démonstration / du calcul. Se lancer dans les calculs trop tôt trop vite risque d’être plus contreproductif qu’autre chose 3°) Pendant Il faut suivre ! Cela signifie écouter mais aussi : § répondre honnêtement aux questions du prof (au moins dans sa tête là où personne ne pourra se moquer de vous si vous vous trompez) © Matthieu Rigaut Le travail en prépa 1 / 8 Fiche méthode § devancer le prof lors des lignes de calculs (voire, pour les 5/2, faire les calculs sans regarder ni écouter le prof) Pour pouvoir suivre et répondre aux questions, il est impératif d’être à jour dans sa connaissance du cours ce qui passe par une relecture la veille au soir. Moins bien suivre en cours engendre une augmentation de la quantité de travail dans les jours qui suivent : vouloir gagner 15 minutes de travail peut provoquer 2 à 3 heures de rattrapage. Faites le compte ! Inutile de dire qu’il est, dès lors, très important d’être en forme (ie. réveillé) pour bien suivre le cours. Il faut donc tout faire pour préserver son sommeil, coûte que coûte. C’est la chose la plus importante. Si vous n’avez pas le temps de tout faire à moins de sacrifier des heures de sommeil, alors préservez votre sommeil et travaillez moins sachant qu’il ne faudra JAMAIS diminuer sa quantité de travail sur le cours et, notamment, la relecture. 4°) Après Chaque soir suivant une journée de cours, il faut relire les cours du jour. Cela concerne donc, par exemple pour les maths, les lundis, mardis et vendredis. Cette relecture est très différente de celle que l’on doit faire les veilles de jours de cours. Elle est encore plus indispensable, c’est dire ! La relecture du soir est très importante du point de vue de la mémorisation car c’est un moment très particulier où vous aurez commencé à oublier mais où vous vous souviendrez encore suffisamment. Ainsi, lors de ces relectures, il n’est pas rare que vous ne compreniez pas un passage mais vous pourrez alors vous souvenir de ce que le prof a dit à ce moment là, quelques heures plus tôt, pour expliquer. Dans le feu de l’action, trouvant ce passage « logique », vous n’avez pas tout noté mais vous vous rendez compte à présent que, finalement, c’était bien utile. Eh bien c’est à ce moment là que vous pouvez comblez vos notes. Lors des relectures du cours, le questionnement est indispensable sur le développement du cha- pitre : pourquoi poser cette équation et pas une autre, pourquoi cette flèche part-elle de ce doublet et pas de cet autre ? Et si pas de réponse . . . poser la question au prof . . . Ce raisonnement est-il généralisable ? Quelles sont les parties qui se retrouvent par le raisonnement (majoritaires) et celles qui font appel indispensable à la mémoire ? Pour ceux qui ont une excellente mémoire, s’en méfier comme la peste . . . Il ne faut pas trop passer de temps sur une première relecture, surtout si on ne comprends pas tout : il vaut mieux tout relire, se poser les questions sans pouvoir y répondre (ce qui implique ne pas tout comprendre le soir même)que de s’arrêter au milieu (ce qui engendrerait d’autant plus de retard). Dans ces conditions, il est fortement recommandé de noter les passages délicats au crayon de manière à pouvoir poser des questions au prof (ou aux copains). Relire un cours deux jours plus tard est trop tard. Toute la mémoire « fraîche » a disparu et ces petites réflexions orales définitivement envollées. Le risque ? Se retrouver devant une ligne qui vous avait paru simple sur le coup mais que vous ne comprendrez pas du tout une fois seul. Résultat : une certaine frustration « Pourtant, c’était simple quand le prof l’avait fait ! » et, tout aussi grave, une perte de temps « Il avait fait comment ? Ça vient d’où ? ». N’oubliez jamais que si la compréhension marche avec l’apprentissage, cela reste des notions différentes : comprendre n’est pas savoir. Réécrire un mécanisme ou refaire une démo cours caché vous montrera la différence. 5°) En plus De tout le travail demandé en prépa, c’est certainement l’apprentissage du cours (prélecture la veille au soir et relecture le soir-même) qui se prête le plus à un travail en groupe. En effet, chacun © Matthieu Rigaut Le travail en prépa 2 / 8 Fiche méthode notant dans son coin, tout le monde n’a pas écrit exactement les mêmes choses, ne se souvient pas des mêmes choses, n’a pas pas compris les mêmes choses. En se souvenant que la qualité d’un travail en groupe est une fonction croissante du nombre de personne jusqu’à 2 et strictement décroissante à partir de 3, on ne saurait que trop conseiller une telle méthode de travail. II) Les khôlles 1°) Objectif des khôlles Les khôlles, spécificité des classes préparatoires, ont pour but de vous préparer aux oraux de concours. Ce n’est donc pas un cours particulier par groupe de trois mais bel et bien une séance où, d’une certaine manière, vous allez être jugés. Certes, c’est pour de faux : ces notes ne comptent pas pour les concours, mais c’est en se mettant dans les bonnes conditions que ces séances seront véritablement profitables. Le pire serait de faire exprès d’apprendre suffisamment son cours histoire de ne pas avoir une tôle, mais sans se forcer en pensant se faire expliquer le reste par le colleur. Ce dernier n’est pas là pour expliquer ce que vous n’avez pas appris ! Ceci dit, bien qu’il n’en soit pas obligé, il n’est pas rare qu’un colleur, face à un élève sérieux, explique un passage qui n’a pas été compris. La nuance est (très) importante. 2°) Avant Si l’apprentissage du cours a été fait avec la méthode décrite ci-dessus, la révision des colles est très légère : il suffit de relire encore le cours relatif au programme de colle. Mais pas la veille : au moins deux jours avant, histoire que si une question appraraît soudainement, il soit encore possible de demander à votre prof. On peut aussi, histoire de rafraîchir les choses, relire une ou deux corrections d’exo sur le sujet, de manière à bien se rappeler quelques méthodes usuelles. 3°) Pendant Il est important de bien présenter ce que l’on fait : tant à l’oral (expression, tenue), qu’à l’écrit (au tableau). Pour cela, on raisonnera à voix haute (tout le temps pour les concours et uniquement lorsque c’est son uploads/Litterature/ conseils-travail-pdf.pdf
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- Publié le Sep 21, 2022
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