Correction de l’extrait de Propos sur le bonheur d’Alain (texte 2) Ce texte ext

Correction de l’extrait de Propos sur le bonheur d’Alain (texte 2) Ce texte extrait de Propos sur le bonheur d’Alain traite du bonheur et du désir. Dans celui-ci il affirme qu’une vie heureuse n’est pas possible sans le désir et la souffrance qui accompagne le fait de désirer. Aussi le texte repose sur un paradoxe : comment peut-on affirmer qu’il n’est pas possible d’être heureux sans souffrir ? Alain, dans cet extrait, expose qu’une vie sans désirs et donc sans les aléas qui se dressent inévitablement sur la route de celui qui veut est une vie morte et vouée à l’ennui. La difficulté, si pénible soit-elle, est ce qui nous agit. Toute difficulté et la souffrance qu’elle engendre nous révèle à nous-mêmes notre propre puissance. L’auteur de Propos sur le bonheur va même plus loin : la souffrance, dans le sens où elle pousse le sujet à agir, peut même être source de plaisir. Ce texte est donc intéressant car il dépasse les apories des réflexions sur le bonheur en n’excluant pas la souffrance. La discontinuité qui caractérise une vie « vivante », traversée de désirs, de joies et de peines, qui alterne souffrance et jouissance n’est pas une raison pour Alain pour conclure de l’impossibilité d’être heureux. La souffrance participe donc au même titre que la jouissance au bonheur. Dans un premier temps (de la ligne 1 à 9) , Alain expose qu’une vie sans désirs et donc sans souffrance est une vie malheureuse car vouée à l’ennui. Même si le désir suppose de la souffrance, c’est celle-ci qui nous fait sentir vivants. Le second moment de ce texte (qui va de la ligne 10 à 17) est consacré à expliciter le lien entre souffrance et bonheur : c’est lorsque nous sommes éprouvés par nos désirs que nous pouvons sentir notre puissance. Les difficultés ne sont pas tant ce qui nous freine que ce qui nous pousse à nous dépasser. C’est pourquoi les épreuves ne sont pas forcément contradictoires avec le bonheur car c’est grâce à elles que nous nous sentons vraiment vivants. 1. Une vie sans désirs est une vie vraiment malheureuse car sans enjeux (l.1 à 9) A. Exposition d’un paradoxe : « il est bon d’avoir un peu de mal à vivre » (l.1) B. Recours à l’exemple des rois et des Dieux : une vie facile, sans désirs, ou aux désirs facilement comblés est une vie ennuyeuse… (l.2 à 7) C. … car c’est la douleur qui nous aiguillonne, nous fouette (l.8 à 9) 2. La souffrance et les difficultés participent au bonheur au même titre que la jouissance (l.10 à 17) A. Possibilité d’être heureux dans l’attente de la réalisation du désir (l.10) B. Explicitation de l’idée précédente : ce n’est pas parce que l’on possède effectivement que l’on est forcément heureux (l.11 à 14) C. L’Homme n’est pas heureux s’il ne se sent pas puissant quoique ce sentiment ait un coût : c’est ainsi que la douleur et la souffrance ne sont pas contradictoires avec le bonheur (l.14 à 17) uploads/Litterature/ correction-alain-propos-sur-le-bonheur.pdf

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