Du même auteur AUX MÊMES ÉDITIONS Le Degré zéro de l’écriture suivi de Nouveaux
Du même auteur AUX MÊMES ÉDITIONS Le Degré zéro de l’écriture suivi de Nouveaux Essais critiques 1953 et « Points Essais » n° 35, 1972 Michelet par lui-même « Écrivains de toujours », 1954 réédition en 1995 Mythologies 1957 et « Points Essais » n° 10, 1970 et édition illustrée, 2010 (établie par Jacqueline Guittard) Sur Racine 1963 et « Points Essais » n° 97, 1979 Essais critiques 1964 et « Points Essais » n° 127, 1981 Critique et vérité 1966 et « Points Essais » n° 396, 1999 Système de la mode 1967 et « Points Essais » n° 147, 1983 S/Z 1970 et « Points Essais » n° 70, 1976 Sade, Fourier, Loyola 1971 et « Points Essais » n° 116, 1980 Le Plaisir du texte 1973 et « Points Essais » n° 135, 1982 Roland Barthes par Roland Barthes « Écrivains de toujours », 1975, 1995 et « Points Essais » n° 631, 2010 Fragments d’un discours amoureux 1977 Poétique du récit (en collab.) « Points Essais » n° 78, 1977 Leçon 1978 et « Points Essais » n° 205, 1989 Sollers écrivain 1979 La Chambre claire Gallimard/Seuil, 1980 Le Grain de la voix Entretiens (1962-1980) 1981 et « Points Essais » n° 395, 1999 Littérature et réalité (en collab.) « Points Essais » n° 142, 1982 L’Obvie et l’Obtus Essais critiques III 1982 et « Points Essais » n° 239, 1992 Le Bruissement de la langue Essais critiques IV 1984 et « Points Essais » n° 258, 1993 L’Aventure sémiologique 1985 et « Points Essais » n° 219, 1991 Incidents 1987 La Tour Eiffel (photographies d’André Martin) CNP/Seuil, 1989, 1999, 2011 ŒUVRES COMPLÈTES t. 1, 1942-1965 1993 t. 2, 1966-1973 1994 t. 3, 1974-1980 1995 nouvelle édition revue, corrigée et présentée par Éric Marty, 2002 Le Plaisir du texte Précédé de Variations sur l’écriture (préface de Carlo Ossola) 2000 Comment vivre ensemble Simulations romanesques de quelques espaces quotidiens Cours et séminaires au Collège de France 1976-1977 (texte établi, annoté et présenté par Claude Coste, sous la direction d’Éric Marty) « Traces écrites », 2002 Le Neutre Cours et séminaires au Collège de France 1977-1978 (texte établi, annoté et présenté par Thomas Clerc, sous la direction d’Éric Marty) « Traces écrites », 2002 Écrits sur le théâtre (textes présentés et réunis par Jean-Loup Rivière) « Points Essais » n° 492, 2002 La Préparation du roman I et II Cours et séminaires au Collège de France (1978-1979 et 1979-1980) « Traces écrites », 2003 et nouvelle édition basée sur les enregistrements audio, 2015 L’Empire des signes (1970) « Points Essais » n° 536, 2005 et nouvelle édition beau-livre, 2015 Le Discours amoureux Séminaire à l’École pratique des hautes études (1974-1976) « Traces écrites », 2007 Journal de deuil (texte établi et annoté par Nathalie Léger) « Fiction & Cie »/Imec, 2009 et « Points Essais » n° 678, 2011 Le Lexique de l’auteur Séminaire à l’École pratique des hautes études (1973-1974) Suivi de Fragments inédits de Roland Barthes par Roland Barthes (avant-propos d’Éric Marty, présentation et édition d’Anne Herschberg Pierrot) « Traces écrites », 2010 Barthes (textes choisis et présentés par Claude Coste) « Points Essais » n° 649, 2010 Sarrasine de Balzac Séminaire à l’École pratique des hautes études (1967-1968, 1968-1969) (avant-propos d’Éric Marty, présentation et édition de Claude Coste et Andy Stafford) « Traces écrites », 2012 Album Inédits, correspondances et varia (édition établie et présentée par Éric Marty) Seuil, 2015 CHEZ D’AUTRES ÉDITEURS Erté Franco-Maria Ricci, 1973 Arcimboldo Franco-Maria Ricci, 1978 Sur la littérature (en collab. avec Maurice Nadeau) PUG, 1980 All except you (illustré par Saul Steinberg) Galerie Maeght, Repères, 1983 Carnets du voyage en Chine Christian Bourgois/Imec, 2009 Questions Anthologie rassemblée par Persida Asllani précédée d’un entretien avec Francis Marmande Manucius, 2009 ISBN 978-2-02-124223-2 © Éditions du Seuil, 1964 et novembre 2002 pour la présente édition tirée des Œuvres complètes II. www.seuil.com Cet ouvrage a été numérisé en partenariat avec le Centre National du Livre. Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo. à François Braunschweig. TABLE DES MATIÈRES Du même auteur Copyright Dédicace Avant-propos 1971 Préface Le monde-objet Littérature objective Le théâtre de Baudelaire Mère Courage aveugle La révolution brechtienne Les maladies du costume de théâtre Littérature littérale Comment représenter l’antique À l’avant-garde de quel théâtre ? Les tâches de la critique brechtienne « Vouloir nous brûle… » Le dernier des écrivains heureux Il n’y a pas d’école Robbe-Grillet Littérature et méta-langage Tacite et le baroque funèbre « La Sorcière » « Zazie » et la littérature Ouvriers et pasteurs La réponse de Kafka Sur « La Mère » de Brecht Écrivains et écrivants La littérature, aujourd’hui De part et d’autre Littérature et discontinu Structure du fait divers Le point sur Robbe-Grillet ? L’imagination du signe L’activité structuraliste La Bruyère La métaphore de l’œil Les deux critiques Qu’est-ce que la critique ? Littérature et signification Index Avant-propos 1971 Les Essais critiques datent de 1964 (et de toute manière, certains des articles qui entrent dans ce recueil remontent jusqu’à 1954). Je suis en 1971. Il est donc fatal de se poser ici la question du temps (le « temps », c’est la forme timide, étouffée, de l’Histoire, pour autant que nous n’en comprenions pas le sens). On le sait, depuis quelques années, un mouvement de recherche, de combat aussi, s’est développé en France autour de la notion de signe, de sa description et de son procès ; qu’on appelle ce mouvement sémiologie, structuralisme, sémanalyse ou analyse textuelle, peu importe : de toute manière, personne n’est content de ces mots, les uns parce qu’ils n’y voient qu’une mode, les autres un usage trop étendu et corrompu ; pour ma part, je garderai le mot de « sémiologie », sans esprit de particularité et pour dénoter commodément l’ensemble d’un travail théorique varié. Or si j’avais à faire une brève revue de la sémiologie française, je n’essaierais pas de lui trouver une borne originaire ; fidèle à une recommandation de Lucien Febvre (dans un article sur la périodisation en Histoire), je lui chercherais plutôt un repère central, d’où le mouvement puisse sembler irradier avant et après. Pour la sémiologie, cette date est 1966 ; on peut dire que, tout au moins au niveau parisien, il y eut cette année-là un grand brassage, et probablement décisif, des thèmes les plus aigus de la recherche : cette mutation est bien figurée par l’apparition (en 1966) de la jeune revue Les Cahiers pour l’analyse, où l’on trouve présents le thème sémiologique, le thème lacanien et le thème althussérien ; sont alors posés les problèmes sérieux dont nous débattons encore : la jonction du marxisme et de la psychanalyse, le rapport nouveau du sujet parlant et de l’histoire, la substitution théorique et polémique du texte à l’œuvre. C’est bien à ce moment- là que s’accomplit une première diffraction du projet sémiologique, un procès de la notion de signe, qu’en ses débuts ce projet prenait un peu trop naïvement à son compte : procès marqué dès 1967 par les livres de Derrida, l’action de Tel Quel, le travail de Julia Kristeva. Antérieurs à ce coude, les Essais critiques appartiennent donc à la montée de la sémiologie. Cela ne veut pas dire, à mon sens, que ce livre doive être consulté d’une façon purement diachronique, c’est-à- dire sensée (en le dotant d’un sens, d’une intelligibilité historique). Tout d’abord, au niveau du livre lui- même, le pluriel est toujours là : tous ces textes sont polysémiques (comme l’était l’auteur en cette période – 1954-1964 – où il était engagé à la fois dans l’analyse littéraire, l’esquisse d’une science sémiologique et la défense de la théorie brechtienne de l’art) et l’assemblage en est rapsodique : dès le départ, aucune volonté de sens général, aucune envie d’assumer un « destin » intellectuel : seulement les éclats d’un travail progressif, souvent obscur à lui-même. Et puis, s’il est une chose, précisément, que le « structuralisme » nous a apprise, c’est que la lecture présente (et future) fait partie du livre passé : on peut espérer que ces textes seront déformés par le regard nouveau que d’autres pourront porter sur eux ; que, d’une façon encore plus précise, ils se prêteront à ce que l’on pourrait appeler une collusion de langages ; que le langage de la dernière avant-garde pourra leur donner un sens nouveau, qui, de toute façon (par simple vocation plurielle), était déjà le leur, en un mot, qu’ils pourront être pris dans un mouvement de traduction (le signe n’est rien d’autre que traductible). Enfin, quant à l’avenir, il faut se rappeler que le mouvement du temps culturel n’est pas linéaire : certes, des thèmes peuvent tomber définitivement dans le démodé ; mais d’autres, apparemment amortis, peuvent revenir sur la scène des langages : je suis persuadé que Brecht, par exemple, qui est présent dans ce recueil mais qui semble avoir disparu du champ de l’avant-garde, n’a pas dit son dernier mot : il reviendra, non certes tel que nous l’avons découvert au début uploads/Litterature/ barthes-roland-essais-critiques.pdf
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- Publié le Oct 05, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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