LANGUE ET CIVILISATION FRANCAISES .. -'" CIvllisatlon rran~alses. II. ·~nO'~-.L

LANGUE ET CIVILISATION FRANCAISES .. -'" CIvllisatlon rran~alses. II. ·~nO'~-.LNIVS :a:>ueJ~ ap all!A amad aun COLLECTION PDBLIEE SODS LE PATRONAGE DE L'ALLIA.NCE FRANCUSE G.MAUGER Agrege de l'Universite Ancien professeur a l':Ecole superieure de p,rofessorat ayetranger et a l'Institut Britannique de l'Universite de Paris Directeur honoraire de l'Ecole Pratique de L'Alliance Fl'anfi4iSe COURS DE LANGUE ET DE CIVILISATION FRANCAISES .Ouvrage II couronne par (3' et 4' degres) AVEC LA COLLABORATION DE J. LAMAISON Professeur agrege au Lycee Henri-IV et a l'Ecole Superieure de Professorat de la Sorbonne LlBRAIRIE HACHETTE 79, Boulevard Saint-Germain, Paris-VI" AVERTlSSEMENT CE tome II de notre collection Langue et Civilisation tran~ajse&ne differe pas sensi- blement, dans ses principes, du tome ler, que nos amis de l'Etranger ont bien voulu accueillir avec faveur. On y retrouvera donc : • DES LE«ONS DE GRAMMAIRE inspirees du m~me souci de progression et de prudence. Le developpement qu'elles ont pris dans cet ouvrage permet a l'Hudiant de posseder tout l'essentiel de la grammaire de base, sous une forme que j'espere avoir faite claire et bien articulee; • DES LECTURES, qui vont promener Ie lecteur a travers les provinces franQaises. II reconnaitra au passage les personnages, deja familiers, du tome I. II pourra, surtout, grace ala variHe des « pays » de France, prendre contact avecun vocabulaire etendu de la vie economique et sociale. A la fin de chaque lecture, les notes expliquent de nombreux gallicismes; • DES EXERCICES,conQus essentiellement, com me dans Ie tome I, pour former l'etu- diant a la redaction correcte de la phrase franQaise; • UN QUESTIONNAIRE,destine a la Conversation (pages 205-211). • DES TEXTES LlTTERAIRES,pour la lecture et l'explication, destines a la fixation et l'enrichissement du vocabulaire, et groupes suivant une progression grammatic ale attentive; • DES TABLEAUX DE Grammaire, (pages 255-274). Nous attirons l'attention, en particulier, sur celui de la page 268, qui resume I'emploi des temps de I'indicatif dans Ie franc;ais parle et Ie franc;ais ecrit. • Enfin, 36 pages de photographies et de documents, reunis sous la rubrique l( En France », et qui apporteront a la classe une vivante illustration. * Tel qu'il est, ce volume epaulera l'enseignement d'une annee, si Ie professeur dispose d'au moins trois heures de franQais par semaine. - Mais il contient assez de matiere pour Mre utilise deux ans de suite: a la ire annee du cours moyen corres- pondront alors les leQons du 3' degre (leQons i a 36) ; a la 2' annee, celles du 4' degre. * * Nous sommes heureux de remercier les professeurs de l'Alliance tran~aise dont les observations ont grandement facilite notre tache, notamment Mea AVENIER, MORPAIN, CARAYON, HAMEL, FOUCHER, SAINT-MARTIN, THESMAR et TRIANTAFYLLOU, ainsi que M. GOUZE, ancien Inspecteur des Alliances tran~aises d' Argentine. Nous exprimons une particuliere gratitude a MIle JANET, a qui plusieurs lectures du present volume doivent leur premiere forme, et a M. G. GOUGENHEIM, Professeur a la Sorbonne, qui a bien voulu reviser les leQons de grammaire. G. MAUGER FRANCAIS COMMERCIAL G.MAUGER et J. CHARON Manuel de fran~ais commercial a l'usa~e des etran~ers LAROUSSE EDITEUR tel Ubrairie Hackdte. '955. Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation reserves pour tous pays. " TROISIEME DEGRE = I~voyage ------ 2- yqyage ......=i-+ 3q voyage ,--_.:;;Ec~h:.::.,e:.::lle:-..--, 100 200km Carte de la France, montrant les deplacements de M. Vincent a travers les provinces frant;:aises. .' --:!. ,/" ~;~y "~'¥ yI LES MOTS DANS LA PFIOPOSITION * (L'usage de ce tableau est facultatlf j il est fait pour etre consulte, non pour eire appris par creur.) I - « Quel est ce mot? » Un nom? (livre) Un article? (Ie livre) ) qualificatif? (bon) Un adjectif? demonstratif? (ce) possessif? (ma) interrogatif? (quel) I personnel? (je) \ demonstratif? (celui-ci) U ? possessif? (Ie mien) n pronom (interrogatif? (qui?) relatif? (qui) indefini? (on) U b ? (t ) j Quelle personne? - Singuller? - Plurlel? n ver e. u vas Quel temps? - Quel mode? - Quel groupe? B) Une preposition? (a). Un adverbe? (bien). Une conjonctlon? (quand). \I - « A quai sert ee mot? OU : Quelle est sa fonetlon? » A) Un NOM peut Mre surtout: B) Un PRONOM peut Atre surtout: Sujet : Ton frere vient. Sujet : Qui vient? II (ton ami) vient. (Le Bujet fait g6neralementI'actlon.) Attrlbut : Cet homme n'est rien. Objet direct: Tu regardes•.. qui? Tu regardes ton ami, tu Ie regardes. Objet Indirect: Tu paries•.. a qui? Apposition: Pierre, mon fils, est etudiant. Tu paries a ton ami, tu lui paries. Objet direct (sans preposition) : Complement de nom: Voila I'homme dont Tu regardes ton frere. je suis Ie fils. (L'objet Bublt I'actlon.) Complement d'adjectif : Je ne suis con- Objet indirect (avec pr6posltlon) ~ tent de personne. , Tu penses a ton frere. Complement circonstanciel : Tu habiteras chez moi. Masculln? Feminin? Singuller? Pluriel? A) Attribut : Paul est etudiant, reste etudiant. (Quallt6 attrlbu'e. par l'lntermedlalre d'un verbe.) Complement de nom: C) Un ARTICLE annonce un nom: Je vois les yeux de Pierre. La pluie tombe., Complement d'adjectif: Je suis content Un ADJECTIF est epithete: de Pierre. Une pluie fine tom be, ou attribut : la pluie est flne. Complement circonstanciel : . D) Un ADVERBE est: ~: ~re~Ps~+~ e:~~::·o~u?a~d~a~~:'di. compl. circonstanciel de temps (demain), . de maniere: Tu travailles .•. comment? de lieu (ici), avec lenteur. de maniere (Ientement), etc. REMARQUE : Les complements (surtout les complements circonstanciels) sont gene- ralement precedes d'une preposition (a, en, de, par, pour, avec, dans, sur, sous, derriere, devant, apres, avant, etc.) • • On appelle proposition un ensemble de mots, grammatlcalementIl6s entre eux autour i'un verbe, et offrant un sens camplet : « Demain tu entendras un beau concert•• LES PROPOSITIONS DANS LA PHRASE. (Ce tableau pourra n'etre consulte qu'apres etude de la ler;on 59.) 1 Dis-mor pourquoi tu as fait cela. PARTICIPE I - « QueUe est cette proposition? » A. Je suis heureux: Cette proposition est seule et offre un sens comp/et; c'est une proposition independante. B. Je suis heureux et tu es heureux aussi : lei, iI y a deux verbes : je suis et tu es. La phrase contient deux propositions, unies par la conjonction de coordination « et ». • Elles sont toutes deux independantes et elles sont coordonnees (= unies et egales). . [Princlpales conjonctions de coordination : et, au, ni, mais, car, donc, aussi (~ c'est pourquol), cependant, pourtant.] C. Je t'envie, toi I qui es heureux : lei les deux propositions sont unies par un pro- nom relatif (qui). La premiere proposition est la proposition principale; la deuxieme est la proposition subordonnee : elle depend de I.aprincipale ; to ute seul~, elle n'aurait pas un sens clair, la phrase serait incomplete et meme incorrecte. - La proposition qui es heureux est une subordonnee relative. Les propositions subordonnees peuvent commencer aussi : ~ par une conjonction de subordination (subordonnees conjonciives) : .• heureux parce que tu es heureux. ._~ .._ [Autres conjonctions de subordination': si, quand, comme, que et les composes de que: parce que, lorsque, apres que, etc.], ou par un mot interrogatif qui rattache, qui subordonne cette proposition a une principale : Dis-moi I pourquoi tu es heureux (proposition interrogative). [Autres mots interrogatifs : qui? /eque/? quand? comment? si ~ est-ce que?] Entin les propositions subordonnees peuvent etre formees avec un infinitif (subordonnees infinitives): j'entends lies oiseaux chanter j ou un participe (su- bordonnees participes) : Ie vent etant froid I , nous rentrons a la maison. II - Fonctions des propositions subordonnees da,ns la phrase complement d'objet du verbe principal amenee par que: Je crois que c'est vrai INFINITIVE RELA TIVE I CONJONCTIVE INTERROGATIVE 1-----1·--- __ -, precise Ie sens de I 'antecedent (icl: I'homme) Je connais I:homme qui vieni Je vois Pierre courir. complement circonstan- ciel du verbe principal (= cause, but, etc.) amenee par les autres conjonctions (parce que, pour que, etc.) ----........:------L-- -l 1------ •.•.. _----- Ma lelire ecrite, je vais ala poste. • On appelle phrase un ensemble de propositions (v. p. VI) grammaticalement liees entre elles autourd'une proposition principale, et offrant un sens comp/et : « Quand Pierre arrivera, Ije lui dirai I que tu es absent. » LEQON 1 ---- GRAMMAIRE I - Verbes transitils et verbes .intransitils (Distinction importante pourla formation du passif. - Voir le\ion 2). M. Vincent quitte Paris. - M. Vincent part. Le verbe quitter a un complement d'objet (Paris) : on l'appeIIe un verbe transitif. Le verbe partir n'a pas de complement d'objet : on l'appeUe un verbe intransitlf. II - Verbes transitils directs et verbes transitils indireets M. Vincent quitte Paris. - M. Vincent pense a sa pa~ie. M. Vincent parle de sa patrie. Le 'verbe quitter a un complement d'objet direcl (sans a ou de): iI_est transitif direct. Les verbes penser, parler, ont un complement d'objet indirecl (avec a ou de) : iIs sont transitifs indirects. Remarque : Certains complements precedes de a ou de ne sont pas des complements d'objet indirects mais des complements circonstanciels (de lieu, de temps, etc ...). Ex. : uploads/Litterature/ cours-de-langue-et-de-civilisation-francaises-ii.pdf

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