Da Vinci Cat Ou « Léonard est un génie et les chats se gondolent à Venise » Un

Da Vinci Cat Ou « Léonard est un génie et les chats se gondolent à Venise » Un scénario pour Cats! Avertissement : Ce scénario est prévu pour être joué par une équipe de chats, de bastets ou d’humains protégeant la Mascarade. Il nécessite des voyages qui mèneront les personnages de Paris à Palerme en passant par Venise. La connaissance du langage humain par au moins un chat serait un plus indéniable pour le scénario. Il est inspiré par le best-seller de Dan Brown, beaucoup par le coté course contre la montre que par la résolution d'énigme. Page 1 Synopsis Lors de travaux de rénovation du manoir de Cloux, des ouvriers découvrent un étui de cuir scellé dans une cache d’un mur. Les trois parchemins qui s’y trouvent à l’intérieur sont l'œuvre d'Antonio de Beatis, le secrétaire du cardinal d'Aragon, qui s'est entretenu avec Léonard de Vinci le 10 octobre 1517. Ce dernier lui aurait confié un secret que le secrétaire s'est empressé de relater dans ses notes. Cependant, après les mises en garde d'un Léonard vieillissant mais toujours très impressionnant, il décide de cacher ses brouillons dans un des murs du manoir de Cloux, espérant les reprendre plus tard. Il décédera l'année suivante sans avoir pu revenir en France et ses notes resteront dissimulées jusqu'à aujourd'hui. L'entreprise qui effectue les travaux de rénovation du manoir de Cloux informe rapidement le maire de sa découverte, lequel fait remonter l'information au préfet. Ce dernier en appelle à un spécialiste de la Renaissance, Albert JANSSEN, qui transfère les parchemins au Louvre pour les restaurer et déchiffrer leur contenu. Ses premiers tests sur le premier parchemin sont couronnés de succès puisqu'il réussit à en déchiffrer une bonne partie, dont certains passages font explicitement références à l'Atlantide et à « Ceux qui nous manipulent dans l'ombre »... Cette information est arrivée aux oreilles des Rose-Croix, des chats et – malheureusement – dans l'oreille du tout puissant parrain de la Mafia sicilienne. Les personnages vont donc être tout d’abord lancés dans une course contre la montre pour récupérer ou détruire ces reliques historiques qui risquent de mettre à mal la Mascarade. Malheureusement pour eux, les Rose-Croix viennent de leur couper l’herbe sous le pied en récupérant une information vitale : Léonard de Vinci aurait fait le portrait d’un de ces êtres mystérieux, dont l’un d’eux se serait dévoilé à lui. Réalisant le danger potentiel d’une telle œuvre, le génie florentin l’a camouflé en peignant par-dessus un portrait commandé d’une jeune femme : la Joconde… Une seconde course poursuite a lieu pour s’emparer du célébrissime tableau. Chats et Rose-Croix veulent mettre qui la patte, qui la main dessus afin soit de le détruire (Et protéger ainsi la Mascarade plusieurs fois millénaire mise ne place pour abuser les hommes), soit découvrir ce qu’il y a en dessous et enfin pouvoir « voir » l’ennemi (Et facilement l’identifier par la suite dans leur lutte de plus de quatre siècles). Sommaire Introduction Prémisse à une grosse bourde. (page 3) Chapitre 1 Mise en jambes… Euh, en pattes. (page 6) Chapitre 2 Visite guidée au Louvre. (page 10) Chapitre 3 Voir Venise et mourir... de rire. (page 14) Chapitre 4 Affreux, sales & méchants. (page 18) Annexe 1 Personnages pré-tirés. (page 20) Annexe 2 Personnages Non Joueurs. (page 25) Annexe 3 Prêcher le vrai pour valider le faux. (page 27) Annexe 4 Plans. (page 28) Page 2 Introduction : Prémisse à une grosse bourde. (Où l’auteur tente de faire croire aux lecteurs qu’il est un expert de la Renaissance alors qu’il n’y connaît quasiment rien. Ou presque.) Le manoir de Cloux, dans la nuit du 10 au 11 octobre 1517, à la mi-nuit, lorsque le jour n'est pas encore né et la nuit pas encore morte. La flamme de la bougie éclaire faiblement la table sur laquelle une plume encrée griffonne fébrilement un parchemin. La main de l'homme qui tient la plume tremble un peu de fatigue, mais surtout de peur. L'impression tenace d'ouvrir la boîte de Pandore lui assèche la bouche et lui glace le dos. Mais il ne peut s'empêcher de coucher sur le papier le récit incroyable que lui racontait son interlocuteur quelques heures encore. Les sifflements que le vent d'automne fait en passant pas les fissures des fenêtres et des murs ainsi que l’orage qui gronde au loin accentuent encore un peu plus l'ambiance irréelle qui règne dans la pièce. Celle-ci est austère: Une table, une chaise et un lit sur lequel le voyageur a laissé la plus grande part de ses bagages. La seule source de chaleur provient d’une cheminée où crépite doucement le bois dans l’âtre. Parmi ses affaires étalées en vrac sur sa couche, un chat noir semble somnoler, ses yeux d'or mi-clos. Soudain, on frappe à la porte. Effrayé, l'homme fait une rature sur le parchemin, qu'il tente maladroitement de corriger avec un chiffon de lin. On frappe encore, avec insistance. Une lumière vacillante est visible par le bas de la porte, certainement celle d'une chandelle. Une voix se fait entendre, douce et grave à la fois. C'est de l'italien, du florentin pour être précis. L'homme connaît bien et la voix et la langue. « Per favore, Antonio... » L'homme ne bouge pas. Il n'ose aller ouvrir cette porte. La voix parle maintenant en français, avec un étrange accent musical. « Antonio, par la grâce de Dieu et de la Madone, ouvrez-moi, je vous en prie... » Le grondement du tonnerre se fait entendre au loin. Le chat n'a pas quitté sa position, mais maintenant ses yeux sont grand ouverts et aucun détail de la scène ne lui échappe. L'homme se lève finalement et se dirige vers la lourde porte en chêne. Malgré lui, il sent la peur lui étreindre le ventre. Dans un souffle court trahissant son appréhension, il s’adresse à l’homme derrière la porte. « Messire, pourquoi me tourmentez-vous de la sorte ? Qu’avez-vous donc à me raconter encore ? Dieu m’est témoin que mon âme est la proie de tant souffrances à cause de vos révélations que je ne pourrais guère en entendre plus de votre part. Partez, je vous prie. » La voix de l’interlocuteur derrière la porte se fit plus pressante. « Antonio, je vous en prie, ouvrez-moi. Il en va de votre vie et du salut de votre âme. Je vous connais bien, et je me doute bien que vous rédigez des notes sur ce dont je vous ai entretenu il y a peu. Par le Christ, n’en faites rien ! Vous ne les connaissez pas. Ils vous surveillent peut-être déjà… Laissez- moi entrer et vous raisonner. Je ne voudrais pas avoir votre mort sur la conscience… » L’homme hésite. S’il avait raison ? S’ils savaient déjà et qu’il était condamné ? Un rapide coup d’œil circulaire à la pièce le rassura. Mis à part le chat, nul être vivant n’était présent dans la pièce. Et il avait pris soin de bénir et de sanctifier ce lieu à son retour, terrifié qu’il était de ce qu’il avait entendu. Mais n’avait-il pas à faire à des démons qui manipulaient les hommes depuis qu’ils avaient été chassés du paradis céleste ? Comment être sûr qu’il ne risquait rien ?... Tout en se disant que c’était là de la folie pure, il déverrouilla et ouvrit la porte. Dans l’embrasure, éclairée par la lumière de la chandelle à capuchon qu’il tenait dans la main droite, un vieil homme de fière allure le fixa du regard. Malgré les années, il avait conservé une certaine prestance. Ses longs cheveux gris bouclés encadraient un visage aux yeux clairs et rayonnant. Son corps, sans être impressionnant, était encore bien bâti pour son âge. Seul son regard trahissait son inquiétude. D’un pas leste malgré sa corpulence, il entra dans la pièce, bousculant à moitié celui qui venait de lui ouvrir la porte. « Antonio, grâce à Dieu, tu as encore du bon sens. J’espère que je n’arrive pas trop ta… » Il s’arrêta net en apercevant le chat qui venait de s’asseoir sur le lit. Antonio de Beatis, toujours à l’entrée de la pièce et tenant la porte ouverte, crût voir un instant comme une lueur d’intelligence dans les yeux du félin, comme si ce dernier soutenait le regard de son invité nocturne. Durant un seconde, il se sentit terriblement mal à l’aise… Puis, soudain, le vieil homme fit brutalement volte-face et s’adressa à lui. « Avez-vous parlé à quelqu’un de ce que je vous ai entretenu en début de soirée ? L’avez-vous sous- entendu au cours d’une conversation avec votre maître, messire le Cardinal d’Aragon ? L’avez-vous Page 3 couché sur papier ?... » A cette dernière question, le jeune Antonio jeta un œil inquiet vers la table où se trouvait le parchemin dont l’encre fraîche embaumait encore dans la pièce. Le regard du jeune homme n’échappa pas à son interlocuteur qui, malgré son âge, franchit en quelques pas rapides la distance qui le séparait de la fenêtre, toute proche de la table. Il uploads/Litterature/ da-vinci-cat.pdf

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