DELF A1 AUDIO – UNITÉ 1 Piste 1 • Bonjour Omar Sy. Bonjour. • C'est un grand pl

DELF A1 AUDIO – UNITÉ 1 Piste 1 • Bonjour Omar Sy. Bonjour. • C'est un grand plaisir de vous accueillir sur le plateau de TV5 Monde, vous qui avez triomphé dans le monde entier, vous qui êtes une star, vous qui êtes le Français préféré, selon tous les sondages. Dans ce film Yao, étonnant, j’allais dire vous revenez à la source de ce que vous êtes au fond, c'est-à-dire à la source africaine. Oui c'est un peu ça. C'est vrai que c'est un film qui compte beaucoup pour moi parce que, justement, c'est la première fois que je tourne au Sénégal, et puis il y a aussi surtout le sujet du film, c'est-à-dire le retour aux sources le rapport à la paternité : qui on peut être comme père, qui est notre père, qu'est-ce qu'on laisse, qu'est-ce qu'on retient, toutes ces choses-là sont des sont des valeurs importantes qui me tiennent à cœur. Et Philippe Godeau en parle très très bien dans ce film, donc c'était un peu logique de le suivre là-dedans et de l'accompagner de faire ça avec lui. • Vous dites, j’avais 40 ans, j’ai 40 ans et je me suis dit c'est le bon moment pour faire ce film-là. Oui c'est vrai, c'est vrai. Le film on en parle avec Philippe depuis presque six ans maintenant, et il se trouve que, la vie a fait que, on l’a tourné cette année, donc l'année de mes 40 ans et ça tombe très bien. Ça tombe très bien parce que je crois que c'est le bon moment pour jouer ce que j'avais à jouer, pour aujourd'hui vous en parler, je pense que c'est le bon moment. • Oui. Dire j’ai recolorié mes souvenirs d'enfance, c'est vrai ? Oui, complètement parce que les souvenirs ils sont quelque part dans nos têtes, et puis au fur à mesure du temps, ça se déteint, ça se floute un petit peu, donc de retourner là aussi longtemps, parce que ça fait longtemps que j'ai pas passé autant de temps au Sénégal. Quand j’y allais, même si ça fait un petit moment que j'étais pas allé, j’y restais une semaine deux semaines maximum. Là on est resté deux mois, deux mois, et puis j'ai voyagé dans le pays comme j'avais pas fait depuis très longtemps, donc ça m’a permis de recolorier mes souvenirs d’enfance, ça s’est reprécisé, on va dire. • En fait le personnage que vous interprétez, c'est un peu le blanc qui revient, quelque part. Complètement, complètement ! Mais, il faut savoir qu’on a beau être d'origine sénégalaise, si on n'est pas allé au Sénégal, c'est compliqué. C’est compliqué de s’y retrouver, d'avoir des repères et de comprendre. Si on n’a pas un minimum de repères donnés par nos parents, c'est compliqué, alors c’est pas mon cas, mais je sais que, pour pas mal de mes potes, c’était le cas. Et je suis très content de faire ce film-là parce que je sais qu’il y a beaucoup de personnes qui vont se retrouver là-dedans. Et même pour ma part, même j'ai passé beaucoup de temps au Sénégal, j’y suis pas allé assez souvent pour être là-bas et ne pas être vu comme un Blanc. • Oui, oui, et d’ailleurs, le personnage, le petit gosse, il dit « t’es un Bounty, t’es un Bounty ». Oui c’est ça, on se traite de Bounty, c’est-à-dire noir à l’extérieur et blanc à l’intérieur. Donc, on n’échappe pas à ça. Et pour tous les enfants qui sont issus de l’immigration, on a ce problème, c’est-à-dire qu’on n’est pas vus complètement Français en France, mais faut pas croire, quand on rentre dans le pays d’origine, on n’est pas vus complètement de cette origine-là non plus. Finalement on a deux choix qui se présentent à nous, c’est : ou on est chez nous nulle part, ou on est chez nous partout. Et c’est à nous de faire ce choix. Piste 2 • Bonjour Luc, aujourd’hui vous nous parlez du papy- boom africain. Mais pour commencer, pouvez-vous nous expliquer cette drôle d’expression ? Eh bien oui, on parle de papy-boom africain car, depuis quelques années, de plus de plus de retraités français choisissent de partir vivre sur le continent africain. En fait, c’est la deuxième terre d’accueil des retraités après l’Europe, avec une préférence pour les pays du Maghreb, le Sénégal et l’île Maurice. Plus d’un million de retraités français vivent à l’étranger, parmi eux 50 % ont choisi l’Europe, et 40 % l’Afrique d’après les derniers chiffres de la caisse nationale d’assurance vieillesse. • Mais alors, comment expliquer les raisons de ce papy-boom africain ? Évidemment, on pense tout de suite à la langue et au climat, il y a plein de pays en Afrique où on parle français et où il fait bon vivre. Ensuite, ces destinations sont à quelques heures d’avion de la France, ça rassure les retraités qui savent qu’ils peuvent revenir en France facilement. Enfin, il y a une raison économique, la vie y est moins chère de 20 % à 30 %. • C’est donc tout ça qui motive nos retraités ? Non, pas seulement ! En réalité, les raisons du papy-boom africain sont souvent à chercher dans l’histoire familiale. Beaucoup de ces retraités partent pour retrouver leurs racines et renouer avec leur pays natal. Ils n’ont pas forcément la double nationalité, mais ils ont gardé le lien avec la terre où ont vécu leurs ancêtres. Pour eux, c’est un retour aux sources en quelque sorte. Ça concerne surtout les pays du Maghreb ; ainsi, l’ Algérie est le premier pays d’accueil avec 360 000 retraités résidents ; ce sont souvent d’anciens travailleurs algériens qui avaient émigré en France dans les années 60 et qui retournent en Algérie au moment de leur retraite. Parmi ces 360 000 retraités installés en Algérie, la moitié sont des femmes, et beaucoup sont des veuves de ces travailleurs émigrés. C’est aussi vrai pour le Maroc, la Tunisie, le Mali et le Sénégal. • Et bien merci Luc pour toutes ces infos…. Je vais réfléchir à une destination pour ma retraite ! Piste 3 • Bonjour Louise Pluton, il paraît que bientôt nous allons pouvoir voyager dans l’espace ? Oui, vous aurez même le choix ! Vous pourrez choisir de voyager avec cinq autres passagers pour un vol d’une dizaine de minutes à 100 km du sol et ça vous coûtera seulement 100 000 euros ! Ça sera possible à partir de 2020... Si vous trouvez que dix minutes, ce n’est pas suffisant, alors vous pourrez vous offrir un séjour dans le premier hôtel de luxe spatial, pour 9 millions de dollars ; bon, ce sera pas vraiment un hôtel, mais plutôt une grosse navette de 42 mètres carrés ! Vous serez quatre passagers durant douze jours, ça ressemblera à une mission scientifique car vous pourrez faire des expériences, le tout avec une vue incroyable et seize levers de soleil par jour ! Par contre, il faudra être motivé car, avant de dormir dans l’espace, vous devrez suivre un programme d’entraînement physique pendant trois mois ! Les réservations ouvriront en 2021, et les premiers voyages auront lieu en 2022. Enfin, si les navettes, c’est pas votre truc, vous pourrez prendre un ascenseur installé sur un câble de 96 000 km qui vous amènera directement à une station spatiale. Cet ascenseur ira à une vitesse de 200 km heure et pourra transporter trente personnes en sept jours ! Un voyage de science- fiction dont on ne connaît pas encore le prix ! En revanche, TRANSCRIPTIONS DES ENREGISTREMENTS 86 86 quatre-vingt-six COMPRÉHENSION DE L'ORAL DELF il faudra être patients, le système ne sera prêt à fonctionner qu’en 2050, en effet l’équipe constituée de chercheurs japonais travaillent encore sur ce projet. • Merci, Louise Pluton, on vous retrouve vendredi pour une nouvelle chronique spatiale ! Piste 4 1. Mes parents sont nés en Argentine. 2. Ma grand-mère est d’origine libanaise. 3. Mon père vient d’un petit village portugais. 4. Ma famille provient du nord de l’Angleterre. 5. Mes ancêtres sont colombiens. 6. Mes parents sont africains, mais ils se sont connus à Paris. 7. Beaucoup de Français ont des grands-parents étrangers. 8. Marcel Proust évoque ses souvenirs. Piste 5 C’est tout un processus ! D’abord, nous recevons les informations grâce à des organes récepteurs : les oreilles, le nez, les yeux, la peau et la langue. Ces récepteurs envoient des messages au cerveau qui traite les informations, puis le cerveau les stocke et crée nos souvenirs. Savez-vous que nous avons différentes mémoires ? Par exemple, c’est la mémoire autobiographique qui active les souvenirs d'enfance et qui nous fait revivre des événements que nous avons déjà vécus. Piste 6 1. J’ai écouté des airs d’opéra. 2. Je travaillais à Montréal. 3. Je parlais bien l’italien. 4. J’ai terminé l’examen. 5. J’ai voyagé à Lyon. 6. J’ai commencé à travailler. 7. Je commentais les nouvelles à la radio. 8. Je mangeais beaucoup de légumes. Piste 7 1. Les miens sont à uploads/Litterature/ defi3-ibk-tsp-cahier.pdf

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