Arthur de GOBINEAU Diplomate et écrivain français (1853-1855) Essai sur l’inéga
Arthur de GOBINEAU Diplomate et écrivain français (1853-1855) Essai sur l’inégalité des races humaines (Livres 1, 2, 3, 4, de 6 ) Un document produit en version numérique par Mme Marcelle Bergeron, bénévole Professeure à la retraite de l’École Dominique-Racine de Chicoutimi, Québec et collaboratrice bénévole Courriel: mailto: mabergeron@videotron.ca Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" dirigée et fondée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web: http://www.uqac.ca/Classiques_des_sciences_sociales Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi Site web: http://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htm Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines, (1853-1855) Livres 1 à 4 2 Un document produit en version numérique par Mme Marcelle Bergeron, bénévole, professeure à la retraite de l’École Dominique-Racine de Chicoutimi, Québec courriel : mailto:mabergeron@videotron.ca Arthur de Gobineau Diplomate et écrivain français. Une édition électronique réalisée à partir du texte d’Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines, présentation de Hubert Juin. Paris : Éditions Pierre Belfond, 1967, 873 pages. (Livres 1, 2, 3, 4, de 6 ) Polices de caractères utilisés : Pour le texte: Times, 12 points. Pour les citations : Times 10 points. Pour les notes de bas de page : Times, 10 points. Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word 2001 pour Macintosh. Mise en page sur papier format LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’) Édition numérique réalisée le 5 décembre 2004 à Chicoutimi, Ville de Saguenay, province de Québec, Canada. Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines, (1853-1855) Livres 1 à 4 3 Arthur de GOBINEAU (1816-1882) Diplomate et écrivain français, fondateur des théories racistes Essai sur l’inégalité des races humaines (1853-1855) Paris : Éditions Pierre Belfond, 1967, 873 pages Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines, (1853-1855) Livres 1 à 4 4 Avertissement à l’édition numérique Retour à la table des matières Au 19e siècle, les préjugés contre les différentes races, en particulier contre les Noirs, prirent de l’ampleur d’autant plus que certains chercheurs tentèrent de conférer une valeur scientifique à la race. Joseph Arthur (comte de) Gobineau, un théoricien du racisme, fait partie de ce courant idéologique. Dans son Essai sur l’inégalité des races humaines, il décrit différentes caractéristiques telles que couleur de la peau, couleur et texture des cheveux, forme et taille du crâne, qu’il met en concordance avec les caractères psychiques, intellectuels, moraux, etc.; ces théories conduisent à une hiérarchisation de valeur des races ou groupements humains. On rencontre souvent l’expression « grand-père du racisme » en parlant de Gobineau. Le développement de sa thèse a favorisé la montée du fascisme européen et a servi de référence afin de justifier des massacres épouvantables et ainsi de déculpa- biliser la race « supérieure » blanche. On souhaiterait que ces théories soient révolues, mais elles refont surface encore de nos jours. Les théories avancées par Charles Murray et Richard Herrntein (1994) dans The Bell Curve le démontre 1. Toutes ces thèses racistes sont maintenant démenties par les nouvelles percées de la génétique : « Le projet du génome humain a révélé que ce que les gens considèrent comme des différences raciales ne constitue que 0,01 % des 35 000 gènes estimés qui constituent le corps 2 ». « En présentant l'évidence de l'impossibilité de définir les races (...), la génétique a ruiné la justification des nations cherchant à imposer leur domination 3 » 1 Voir aussi Stephen Jay Gould, La mal-mesure de l’homme (1981) ; il fait le lien entre les théories avancées par les auteurs de The Bell Curve et celles de Gobineau. Le contenu de cet ouvrage est également analysé par Albert Jacquard et Axel Kahn dans : L'avenir n'est pas écrit, Bayard éditions, 2001. 2 Ricki Lewis, « Race et clinique : bonne science ? La découverte du génome humain efface pratiquement l'idée de la race comme étant un facteur biologique », The Scientist, 18 février 2002. 3 Albert JACQUARD, Les hommes et leurs gènes éd. Flammarion, 1994. Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines, (1853-1855) Livres 1 à 4 5 Le fait de mettre en ligne cet essai ne veut en rien dire que nous appuyons ces thèses. Nous avons pour but de mettre à la disposition de ceux qui s’intéressent au racisme la vison d’un homme du 19e siècle, contemporain de Darwin, de H. S. Chamberlain, Vacher de Lapouge, E. Drumont, P. P. Broca. Les idées exprimées dans cet essai ne reflètent pas celles des Classiques des sciences sociales et n’engagent pas notre responsabilité. (Marcelle Bergeron, bénévole, Les Classiques des sciences sociales.) Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines, (1853-1855) Livres 1 à 4 6 Texte de la présentation du livre Couverture au verso. Retour à la table des matières Il est très curieux qu'il faille étudier un auteur à partir de sa fortune posthume et non plus a l'inverse : c'est que Gobineau a été le plus malchanceux des écrivains romantiques. On dit : Les Pléiades ! – et c'est vraiment comme si l'on avait tout dit. Il s'est trouvé que les pires imbéciles, les déments et les criminels de notre époque se sont, sur lui, trompés du tout au tout, prenant son lyrisme pour de la science, ses aveux personnels pour des démonstrations scientifiques. Qu'un Hitler recopie d'une plume assez lâche quelques feuillets de l'Essai sur l'Inégalité dans ce qui va devenir, aux yeux d'une horde d'assassins, quelque chose comme une bible, et voici que le scrupule détourne les plus objectifs. Ce « raciste » poursuivait une chimère : lui-même. Raciste ? D'abord, Gobineau n'a jamais défendu l'aryanisme, puisque, dans le sombre de son livre, les antiques Aryans (comme il disait) ont disparu à jamais. Mieux : il écrit à un tournant de page (qu'Hitler n'a pas copié) que même si les Aryans existaient encore, ils ne pourraient rien faire et disparaîtraient aussitôt. Mais L’Essai, qu'est-ce donc ? Eh bien, c'est essentiellement une oeuvre de littérature, un poème à ras bord empli du plus amer des pessimismes. C'est un long cri personnel, au secours duquel, dans des raccourcis qui donnent le vertige, qui étour- dissent, toute l'Histoire, rêvée, syncopée, martyrisée, émondée, glorifiée, est – dans des périodes qui sont parmi les plus belles de la prose française – citée à comparaître. Elle est sommée de paraître, l'Histoire. Et elle paraît. Avec des traînées de sang. Des Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines, (1853-1855) Livres 1 à 4 7 houles que gonflent les étendards militaires et les musiques guerrières. Avec ses cheveux de louve. Puis l'Essai constitue aussi, malgré Gobineau, une démonstration par l'absurde. Rien n'arrête l'homme. L'Histoire a un sens. Elle est irréversible. Ce passionné sans théorie, peut-être, aujourd'hui, pourrait-il s'en réjouir. HUBERT JUIN Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines, (1853-1855) Livres 1 à 4 8 TABLE DES MATIÈRES Un grand poète romantique, par Hubert Juin Dédicace de la première édition (1854) Avant-Propos de la deuxième édition LIVRE PREMIER : Considérations préliminaires; définitions, recherche et exposition des lois naturelles qui régissent le monde social. Chapitre I. La condition mortelle des civilisations et des sociétés résulte d'une cause générale et commune Chapitre II. Le fanatisme, le luxe, les mauvaises mœurs et l'irréligion n'amènent pas nécessairement la chute des sociétés Chapitre III. Le mérite relatif des gouvernements n'a pas d'influence sur la longévité des peuples Chapitre IV. De ce qu'on doit entendre par le mot dégénération du mélange des principes ethniques, et comment les sociétés se forment et se défont Chapitre V. Les inégalités ethniques ne sont pas le résultat des institutions Chapitre VI. Dans le progrès ou la stagnation, les peuples sont indépendants des lieux qu'ils habitent Chapitre VII. Le christianisme ne crée pas et ne transforme pas l'aptitude civilisatrice Chapitre VIII. Définition du mot civilisation ; le développement social résulte d'une double source Chapitre IX. Suite de la définition du mot civilisation ; caractères différents des sociétés humaines; notre civilisation n'est pas supérieure à celles qui ont existé avant elle Chapitre X. Certains anatomistes attribuent à l'humanité des origines multiples Chapitre XI. Les différences ethniques sont permanentes Chapitre XII. Comment les races se sont séparées physiologiquement et quelles variétés elles ont ensuite formées par leurs mélanges. Elles sont inégales en force et en beauté Chapitre XIII. Les races humaines sont intellectuellement inégales; l'humanité n'est pas perfectible à l'infini Chapitre XIV. Suite de la démonstration de l'inégalité intellectuelle des races. Les civilisations diverses se repoussent mutuellement. Les races métisses ont des civilisations également métisses Chapitre XV. Les langues, inégales entre elles, sont dans un rapport parfait avec le mérite relatif des races Arthur de Gobineau, Essai sur l’inégalité des races humaines, (1853-1855) Livres 1 à 4 9 Chapitre XVI. Récapitulation ; caractères respectifs des trois grandes races ; effets sociaux des mélanges ; supériorité du type blanc et, dans ce type, de la famille ariane LIVRE SECOND : Civilisation antique rayonnant de l'Asie centrale au Sud-Ouest Chapitre I. Les Chamites Chapitre II. Les Sémites Chapitre III. Les Chananéens maritimes Chapitre IV. uploads/Litterature/ essai-inegalite-races-1.pdf
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- Publié le Mai 28, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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