Etude de texte chapitres 48 et 49 I. Situation de passage L’heure fatale approc
Etude de texte chapitres 48 et 49 I. Situation de passage L’heure fatale approche. Le condamné se prépare à affronter le foule hurlante qui encombre les alentours de la sinistre place de grève. Il pense encore une fois à sa fille et s’attend à la rédaction d’autres pages dans lesquelles il lui raconte sa triste histoire qu’elle lira peut être un jour. II. Les axes de lecture - La barbarie du peuple - Les derniers frissons - Un espoir insensé III. Analyse et interprétation 1. La barbarie du peuple Le narrateur dénonce l’avidité du peuple pour le sang humain. Il le compare à des voix de loups affamés guettant leurs proies et prêt à l’attaque : « L’horrible peuple qui aboie et m’attend et rit. Mais à des rires qui éclataient j’ai reconnu que c’était la foule » ; « La foule hurlait plus haut au dehors ». Nul n’est censé être épargné de cette soif sanguinaire même ceux considérés étant le symbole de l’innocence et de la douceur à savoir les enfants et les femmes : « Bonjour monsieur Samson criaient les enfants » « Les entresols étaient pleins de spectateurs heureux de leur belle place surtout les femmes. » 2. Les derniers frissons Au fur et à mesure qu’approche l’heure de l’exécution, la panique du condamné augmente, son angoisse s’accentue à la vue de la guillotine et de la foule bruyante qui l’accueille avec des cris tantôt joyeux tantôt furibonds. La présence du bourreau et des deux hommes qui se chargent de la toilette du condamné est la preuve que l’heure fatale est bel et bien venue : « J’ai eu beau me roidir, beau me crisper, le cœur m’a failli » « J’ai tremblé, comme j’eusse pensé à autre chose » « Je me suis arrêté chancelant déjà du corps » 3. Un espoir insensé Une folle espérance anime subitement le condamné : la grâce. Il continue à croire en cette chimère de toutes ses forces mais le temps poursuit son cours et la délivrance tarde à venir. C’est fini pour de bon cette fois : « Je lui ai demandé grâce en joignant les deux mains et en trainant sur les genoux. Ma grâce ! Ma grâce ! Ai-je répété » « Des grâces qui arrivent au dernier moment » IV. Les genres littéraires Le passage s’apparente à trois registres : Le registre tragique : le narrateur l’effroi des lecteurs devant la situation désespérée du condamné. Celui-ci ne peut rien vis-à-vis sa condamnation à mort. Le registre ironique : tout apeuré qu’il soit ; le narrateur ne manque pas de se moquer de la foule qui demande sa tête. Le registre pathétique : l’auteur cherche à susciter la pitié des lecteurs en manifestant l’attitude suppliante du narrateur : « je lui ai demandé ma grâce en joignant les deux mains et en trainant sur les genoux. » uploads/Litterature/ etude-de-texte-chapitres-48-et-49.pdf
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- Publié le Fev 20, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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