12 Au programme… ●Le récit au XIXe siècle Le professeur fait lire au moins une

12 Au programme… ●Le récit au XIXe siècle Le professeur fait lire au moins une nou- velle réaliste et/ou une nouvelle fantastique, intégralement. Les œuvres sont choisies parmi celles d’au- teurs français ou étrangers : Prosper Mérimée, Théophile Gautier, Guy de Maupassant, Edgar Allan Poe, Nicolas Gogol. Présentation du pôle Le premier pôle du manuel est consacré au genre narratif bref de la nouvelle, dont la lecture est accessible à tous les élèves de 4e dès le début de l’année : elle répond à leur goût pour les récits simples et courts, et rassurera les lecteurs hési- tants. Elle établit également une transition avec la classe de 5e, au cours de laquelle des analyses de récits ont été effectuées, et permettra de s’as- surer que les notions vues l’année précédente sont acquises. Le corpus Les deux séquences et le dossier thématique rassemblent de nombreux extraits d’auteurs français (Maupassant, Mérimée, Villiers de L’Isle- Adam, Gautier) ou étrangers (Poe, Gogol). Confor- mément au programme, le corpus contient deux nouvelles intégrales : Pierrot de Maupassant et La Cafetière de Gautier. On trouvera également la lecture intégrale du Petit Fût de Maupassant sur le CD-Rom. Axées sur la peur et l’étrange, les pages théma- tiques contiennent aussi une double page pour accompagner la lecture d’un recueil de nouvelles et se terminent sur une problématique artistique sur le thème du visage de la Mort. La progression Cette étude sera abordée au choix par les sé- quences ou par le dossier thématique. Les deux séquences proposent une progression qui explore dans la séquence 1 les caractéris- tiques de la nouvelle réaliste, puis analyse dans la séquence 2 des nouvelles empruntées au re- gistre fantastique. Le dossier thématique porte sur le registre fan- tastique et rassemble un large choix de textes pour introduire ou conclure les séquences, à pro- poser en lecture cursive ou en analyse. Le cahier activités et méthodes La partie vocabulaire explore le mot « écrire » et le mot « nouvelle » ; une fi che « Oral » propose une méthode pour présenter une nouvelle, et une fi che « Écrit » permet de s’entraîner au ré- sumé d’une nouvelle. Une double page de « Clés pour l’analyse » contient une mise au point et des exercices sur la place du narrateur. Problématique Comment raconter une histoire courte ? Présentation de la séquence Elle rappelle la notion de genre littéraire en défi nissant la nouvelle et elle permet de caractériser le réalisme, à travers les textes et l’iconographie. Le corpus Le corpus rassemble des textes de deux nouvellistes fameux que sont Mérimée et Maupassant. Les textes ont été choisis pour leurs thématiques fortes, susceptibles de toucher de jeunes lecteurs et de les inciter à réagir. Le genre permet, dès la troisième séquence, d’aborder une nouvelle complète et de se familiariser avec la lecture intégrale d’une œuvre. La progression Après avoir étudié l’incipit (texte 1) et la chute (texte 2) d’une même nouvelle, on abordera la lecture in- tégrale d’une nouvelle complète (texte 3) pour analyser le fonctionnement et les spécifi cités du genre. La nouvelle réaliste I. LA NOUVELLE 1 I. La Nouvelle 13 I – LA NOUVELLE Étude de la langue dans la séquence 1 Grammaire Les mots Les déterminants (> FICHE 3) Texte 1 Les pronoms (> FICHE 4) Texte 1 L’adjectif qualifi catif (> FICHE 5) Texte 2 Les compléments circonstanciels (> FICHE 10) Texte 3 – Langue et écriture (ex. 6 et 7) – Texte complémentaire n° 1 Les compléments d’objet (> FICHE 11) Texte 3 La phrase et le texte Les propositions (> FICHE 13) Texte complémentaire n° 1 Discours direct et discours indirect (> FICHE 16) Texte 3 Le verbe Le mode indicatif (> FICHE 18) Texte 1 – Texte complémentaire n° 1 Le passé simple (> FICHE 20) Langue et écriture (ex. 8) Les temps du récit (> FICHE 21) Texte complémentaire n° 1 La conjugaison passive (> FICHE 25) Texte 3 Participe présent, gérondif et adjectif verbal (> FICHE 27) Texte 2 Orthographe Les familles de mots (> FICHE 36) Texte 1 – Langue et écriture (ex. 1) Vocabulaire Évolution et formation des mots (> FICHE 37) Langue et écriture (ex. 4) Synonymes, antonymes et paronymes (> FICHE 38) Langue et écriture (ex. 1) Les niveaux de langue (> FICHE 40) Texte 3 L’amplifi cation et l’opposition (> FICHE 43) Texte complémentaire n° 2 Compétences du socle commun travaillées et évaluées dans la séquence n° 1 Compétence 1 : La maîtrise de la langue française Lire > Repérer des informa- tions dans un texte Lecture de texte/Étude de la langue p. 30 Compétence 1 : La maîtrise de la langue française Lire > Utiliser ses connais- sances sur la langue Écriture et langue p. 29 Lecture de texte/Étude de la langue p. 30 Compétence 1 : La maîtrise de la langue française Écrire > Écrire lisiblement un texte sous la dictée Orthographe p. 31 Compétence 1 : La maîtrise de la langue française Dire > Participer à un débat Expression orale p. 19 Compétence 5 : La culture humaniste Avoir des connais- sances et des repères > Avoir des connais- sances et des repères littéraires Connaissance des auteurs et des œuvres p. 31 Compétence 5 : La culture humaniste Situer dans le temps, l’espace, les civilisations > Situer des événements et des œuvres littéraires Et si les auteurs nous parlaient ? p. 14 Compétence 5 : La culture humaniste Situer dans le temps, l’espace, les civilisations > Établir des liens entre des œuvres littéraires et artistiques Le texte et l’art p. 23 Toujours d’actualité p. 27 14 LIRE L’IMAGE D’OUVERTURE p. 12 Louis Adolphe Humbert de Molard, Scène paysanne : la lessive, vers 1852. 1. Cette scène semble être prise sur le vif parce que les personnages, un couple de paysans, donnent l’impression d’être surpris à un instant donné de leur vie ordinaire et quotidienne : la femme est en train de faire sa lessive pendant que l’homme fume sa pipe devant leur maison. 2. Au XIXe siècle, le temps de pose était très long parce que l’image devait s’imprimer sur des plaques photographiques sensibles à la lumière, à l’intérieur de l’appareil ; or, ces plaques n'étaient pas aussi performantes que les pellicules du XXe siècle, et la pose prenait du temps. Parcours textes et images Analyser un incipit réaliste p. 16-17 LIRE LE TEXTE Mateo Falcone (extrait 1) 1 La région décrite par le narrateur est la Corse, cette île qui se trouve tout au sud de la France, juste en dessous de Marseille (voir la carte p. 16 du manuel). Un témoignage précis 2. Le texte indique le point géographique où se trouve le maquis en Corse : au nord-ouest, à la sortie de Porto-Vecchio, l’une des principales villes de l’île : « En sortant de Porto-Vecchio et en se dirigeant au nord-ouest, vers l’intérieur de l’île » (l. 1-2). 3. [L. 6 à 14] Ce passage explique la formation des maquis : une coutume corse consiste à mettre le feu à un champ au lieu d’y répandre du fumier, pour rendre la terre plus fertile grâce aux cendres obtenues. Les racines des arbres calcinés donnent des jeunes pousses qui forment une végétation touffue et dense composée d’arbustes et d’arbrisseaux. 4. [L. 1 à 6] a. Les verbes sont conjugués au présent de l’indicatif, qui exprime ici une vérité générale. b. D’autres indices dans le texte expriment cette valeur de vérité générale : l’explication de la forma- tion du maquis, la réputation de ce lieu, connu des bergers corses, qui sert de refuge et de cachette aux criminels. 5. a. Il s’agit de la proposition subordonnée conjonctive circonstancielle de temps : « quand j’étais en Corse en 18.. » (l. 24). b. Le narrateur se présente ici comme un témoin de l’histoire qu’il va raconter ; cela donne plus de cré- dibilité et d’authenticité à son récit, qu’il présente comme une histoire dont il est le témoin indirect. Une entrée en matière vivante 6. [L. 18 à 23] a. Les marques de 2e personne sont : le pronom personnel « vous » (l. 18, 19, 21, 22, 23) ; le déterminant possessif « vos » (l. 23). b. Le narrateur s’adresse directement au lecteur. c. Il lui conseille de se cacher dans le maquis s’il s’est rendu coupable d’un crime et que la justice le recherche. 7. [L. 24] a. Le narrateur attend le 3e paragraphe de son incipit pour présenter le héros de la nouvelle qui porte son nom : Mateo Falcone. Le lecteur est d’autant plus intrigué par l’apparition tardive de ce héros qui, dès le début du récit, lui paraît ainsi plus mystérieux. b. La principale particularité de ce personnage est son habileté au maniement du fusil : il passe pour être l’un des meilleurs tireurs de Corse. Cette particularité rend plus inquiétant le personnage. 8 Le narrateur établit un lien entre le maquis et Mateo Falcone à travers plusieurs points de simi- litudes physiques : Mateo Falcone est uploads/Litterature/ media-file-14360-pdf.pdf

  • 20
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager