STUDIA HIST ORI CA 109 LADISLAV VIDMAI01 ETUDE SUR LA CORRESPONDANCE DE PLINS L

STUDIA HIST ORI CA 109 LADISLAV VIDMAI01 ETUDE SUR LA CORRESPONDANCE DE PLINS LE JEUNE AVEC TRAJAN EDIZIONE ANASTATICA "L'ERMA" di B RETSCHN E I DER - ROMA 1972 ΑΙ SΤΑΜΡΑ ANASTATICA INVARIATA DELL ' EDIZIONE PRAHA 196Ό ROZPRAVY εESKOSLOVΕΝSKΈ AKADEMIE VÉD Ioda sροleeenskÿch vëd RoYník 70 — Sess "it 14 Présenté le 10 février 1959 Discuté le 26 février 1959 dans la séance de la VIIIe sectior . de l'Académie Tchécoslovaque des Sciences Soc. Multigralica Editrice - V.le del Quattró Venti, 52/a - Roma INTRODUCTION Dans mon travail, je me suis borné à l'explication objective de la correspon- dance de Pline le Jeune avec l'empereur Trajan. Dans les éditions, on la désigne, généralement, comme le livre R des Lettres de Pline, quoique son destin ait été différent de celui des neuf livres précédents et qui contiennent ses lettres à ses amis. Elle a aussi un caractère différent de celui des lettres littérairement polies, et c'est la raison pour laquelle elle mérite une attention toute particu- lière. A côté de cela, elle est une source précieuse pour faire connaître l'ad- ministration des provinces romaines du début du IIème siècle. C'est cette époque que nous pouvons' considérer comme une période de transition, car elle marque le début des changements administratifs opérés en vue de rempla- cer l'ancien système provincial, ou, le cas échéant, celui de l'administration municipale; quelques-uns de ces changements étaient, il est vrai, à peine sensibles, mais ils ont abouti à des résultats très importants. J'αί prêté mon attention surtout aux problèmes auxquels il est possible d'ajouter quelque chose de nouveau ou à ceux qui n'ont pas été suffisam- ment appréciés. De plus, il état nécessaire d'émettre aussi un avis sur quelques autres questions importantes, bien qu'on en ait déjà beaucoup parlé. Là, οù un problème a été résolu de faim à peu près satisfaisante, j'ai considéré comme inutile de m'étendre là-dessus; je fais seulement un renvoi à l'ouvrage traitant ce sujet. Il ne s'agissait pas pour moi de faire le commentaire sur le livre Χ de Pline, même si un tel commentaire détaillé s'avérait nécessaire. J' αί tâché d'éviter aussi la simple paraphrase des lettres; je suis persuadé qu'on ne peut les expliquer d'une façon satisfaisante qu'en les comparant aux autres sources• antiques, tout d'abord documentaires (inscriptions, textes juridiques, monu- ments archéologiques). Il est évident que ce n'est que le texte de Pline même, bien compris, qui peut servir de base à une explication adéquate, car chez Pline le Jeune une mauvaise compréhension du texte a mené parfois à de fausses conclusions de la part de certains historiens. Dans mon travail, je me suis servi de l'édition de Schuster (C. Plinii Caeciliï, Secundi Epistularum libri neuem, Epistularum ad Traiznum liber, Panegyricua. Rec. M. Schuster, ed. tertiam curavit R. Hanslik, Lipsiae, Teubner, 1958); quand je me suis écarté du texte, j'en avertis toujours le lecteur. Parmi les. 3 éditions commentées du livre Χ, c'est le commentaire de Durry qui est le plus récent (Pline le Jeune, Tome IV: Lettres, Livre X, Panégyrique de Ττα jan. Texte établi et traduit par M. Durry, Paris, Les Belles Lettres, 1947) et qui fait suite aux premiers trois volumes des lettres de Pline à ses amis, publiés par A. M. Guillemin (Paris, 1927-1928); le commentaire en est très soigné, mais trop bref et il n'est pas possible d'être toujours d'accord avec lui. Et c'est la raison pour laquelle nous pouvons nous servir, encore aujourd'hui, avec succès, du vieux commentaire de Hardy (C. Plinii Caecilii Secundi Epistulae zd Traianum imperatorem cum eiusdem responsis. Edited, with notes and introductory essays by E. G. Hardy, London—New York, 1889), dont la suρériοríté est évidente par la quantité d'ouvrages cités par lui. Je me suis aussi réferé aux commentaires sur les lettres choisies de Pline, tout d'abord à celui de Merrill (Selected Letters of the Younger Pliny, London, 1903) et de Kukula (Briefe des júngeren Plinius, Wien, 1904, 19092, 1911$). En Russie soviétique, on prête, ces derniers temps, une grande attention à notre auteur: la traduction "russe du Χ livre avec Introduction et Notes a été publiée par V. S. Sokol&v (Plinij 1VlladIij, Perepiska s Trajanom, VD' 1946, 2, 215-272), qui a aussi collaboré à la traduction de tout le Pline (Pis'ma Plinija Μίαdfegο. Perevod M. E. Sergejenko, A. I. Dovatura i V. S. Sokolova. Prímeçanija Μ. E. Sergejeńko i V. S. Sokolova, Moskva—Leningrad, 1950). Les notes qui y sont incluses, sont trop générales et parfois un peu vieillies. Plusieurs aperçus littéraires sur Pline ont été successivement publiés dans les „Bursians Jahresberichte" (on trouve une sorte de récapitulation dans l'éditiοń de Schuster, p. XXX; la littérature ultérieure y est aussi incluse, p. ΧΧΙΙ—ΧΧΧ). Les derniers aperçus ont été présentés par R. Hanslik (Bursians Jahresberichte 282, 1943, 38-77; Ans. fttr Altertumswiss. 8, 1955, 1-18), qui a finement apprécié les nouveaux travaux concernant ce sujet; K. Büchner ne s'est borné qu'à un court article, dans lequel il renvoie à Hanslik (K. Büchner - J. B. Hofmann, Lat. Literatur 'und Sprache in der Fοrschυng seit 1937, Bern, 1951, p. 170-171). E.din un aperçu résumant nos connaissances sur Pline a été présenté par M. Schuster (RE XXΙ, 1, 1951, 439 -459). • Il existe encore peu de travaux monographiques sur la correspondance de Pline avec Trajan; sauf les commentaires cités plus haut, il n'existe, à vrai_ dire, que deux dissertations allemandes: Joh. Meyer, Der Brie f wechsel des Plinius und Trajan ale Quelle rómischer Kaisergeschichte, Diss. Strassburg, 1908; A. Hannemann, Der dussere und innere Stil in Τrajαns Brie/en, Diss. Giessen, 1935. Ce sont des étuies très minutieuses. Meyer a classé les éléments particuliers de la correspondance selon un point de vue objectif en paraphra- sant les lettres; Hennemami n'a exs,miné, dans son excellent travail, que les réponses de Trajan, leur forme et l'ethos. Les auteurs qui se sont occupés de toutes les oeuvres de Pline se sont aussi naturellement occupés du dixième livre de ses Lettres, comme p. ex. E. Allain (Pline le Jeune et ses héritiers 4 I —III, Paris, 1901-1902), ou V. S. Sokolov (Plinij Mladίij, Izdatel'stvο Moskovskogo uníversiteta, 1956). Tous les deux sont verbeux et se limitent, en général, à la paraphrase des lettres; pour mon travail je me suis servi de la première partie de l'ouvrage d'Allain. Quant à l'autre littérature, il faut citer, à la première place, l'étude fondamentale de Th. Mommsen, Zur Lebens- geschichte des j Ιλngeren Plinius (Hermes 3, 1869, 31-139 =. Ges. Schr. IV, 366-468); beaucoup de ses conclusions .ont été corrigées. et rendues plus précises par W. Otto (Zur Lebensgeschichte des jíingeren Plinius, SB Μτincher 1919, 10. Abh.). L'oeuvre synthétique de David Magie (Roman Rule in Asia Minor I—II, Princeton, 1950), dans laquelle j'ai trouvé une riche bibliographie, est une, source précieuse pour la partie la plus importante de cette correspon- dance, c'est-à-dire en ce qui touche l'administration de Pline du Pont et de la Bithynie. Pour l'époque de Trajan il faut consulter le livre de R. Paribení, Ορtimus princeps I—II, Messina, 1926-1927. Comme il n'existe pas encore une monographie moderne qui résume. les nouvelles vues sur la correspondance de Pline avec Trajan, j' αί tâché de rassem- bler et d'apprécier tous les travaux concernant les problèmes dont je me suis occupé. Poursuivant ce but j' αί consulté tout le matériel épigraphique acces- sible (il est, malheureusement, dispersé dans une quantité de publications). Les inscriptions de Pont et de Bithynie, principalement en grec, n'ont pas été publiées, en complet, dans les derniers temps. C'est la raison pour laquelle il est nécessaire de se servir encore aujourd'hui du Corpus inscriptionum Graecarum (CIG); il s'agit de sa 2bme et de sa 3ème partie. Elles ne sont pas comprises dans la publication plus récente des Inscriptions Graecae (IG), r dans les recueils de l'Asie Mineure publiés en Autriche (Tituli Asiae Minoris = TAM) ou en Angleterre (Monuments Asiae Minons antiqua = MAMA). Il est vrai que le plus grand nombre d'entre elles est contenu dans le recueil de Cagnat Inscriptions Graecae ad res Romands pertinentes (IGR), surtout dans le troisième volume de l'année 1906; néanmoins, on n'a pas réussi a y grouper tout et il est à recommander de se servir de ce recueil avec attention et de contrôler les inscriptions d'après d'autres publications Je prends comme base les inscriptions citées dans l'IGR, mais après les avoir comparées avec d'autres sources; je ne cite une autre édition que si je constate une différence entre celle-ci -et 1' IGR ou si l'inscription dont il s'agit ne se trouve pas chez Cagnat, ou encore, si elle est d'une date postérieure. C'est pourquoi même les éditions plus anciennes ne perdent pas leur valeur, comme p. ex. Le Bas — Waddington (Ph. Le Bas-W. R. Waddington, Voyage archéologique en Grèce et en Asie Mineure, Inscriptions III, 1, Paris, 1870), ou le livre de Perrot (G. Perrot-E. Guillaume-J. Delbert , Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie I—II, Paris, 1872). Les inscriptions latines, trouvées avant 1902, quand le dernier supplément a paru, dont groupées dans la 3ème partie du uploads/Litterature/ etude-sur-la-correspondance-de-pline-le-jeune-avec-trajan.pdf

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