The Project Gutenberg EBook of Etudes sur la Litt rature Fran aise au   XIXe

The Project Gutenberg EBook of Etudes sur la Litt rature Fran aise au   XIXe si cle, by Alexandre Vinet  This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.org Title: Etudes sur la Litt rature Fran aise au XIXe si cle    Madame de Sta l; Chateaubriand  Author: Alexandre Vinet Release Date: February 27, 2007 [EBook #20700] Language: French Character set encoding: ISO-8859-1 *** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK ETUDES SUR LA LITT RATURE ***  Produced by Mireille Harmelin, Eric Vautier and the Online Distributed Proofreaders Europe at http://dp.rastko.net. This file was produced from images generously made available by the Biblioth que nationale de France (BnF/Gallica)  ALEXANDRE VINET TUDES SUR LA LITT RATURE FRAN AISE AU XIXe SI CLE     TOME PREMIER MADAME DE STA L ET CHATEAUBRIAND  Texte de l' dition posthume de 1848 revu et compl t d'apr s les     documents originaux et pr c d d'une pr face PAR PAUL SIRVEN, professeur     l'Universit de Lausanne.   Publication de la Soci t d' dition Vinet, fond e le 23 avril 1908.     PR FACE  Ce premier volume des _ tudes_ d'Alexandre Vinet sur la _litt rature   fran aise au XIXe si cle_ reproduit, pour l'ensemble des mati res qui y    sont contenues, le premier volume de l' dition de 1848 et de celle de  1857 qui n'est d'ailleurs qu'une r impression. Les premiers diteurs   avaient fort judicieusement r uni en un seul tome tout ce que Vinet  avait crit ou publi sur deux auteurs dont les noms se pr sentent    toujours associ s l'un l'autre. Nous n'avions rien modifier un     plan qui continue s'imposer. On trouvera donc ici le cours que Vinet  professa l'Acad mie de Lausanne en 1844 sur Madame de Sta l et    Chateaubriand, ainsi que les articles qu'il fit para tre de 1836 1844   sur divers ouvrages de Chateaubriand. Pour l' tablissement du texte nous avons compar l' dition de nos    pr d cesseurs avec les mat riaux dont ils s' taient eux-m mes servis[1]      et nous avons r tabli le texte de Vinet dans son int grit , partout o     l'on s' tait cart . C'est ainsi, par exemple, que nous avons compl t      l'un des articles sur Chateaubriand o l'on avait fait une petite  coupure; c'est ainsi que nous avons restitu au cours sur Madame de  Sta l quatre ou cinq mots et deux ou trois membres de phrase qui avaient  disparu. Au sujet de la petite coupure faite l'un des articles sur  Chateaubriand nous n'avons pas grand'chose dire; il s'agit d'une fin  de paragraphe que nos pr d cesseurs avaient lagu e parce que, Vinet     ayant transport dans son _cours_ une partie de cet article, la dite fin  de paragraphe ne se rattachait plus rien. Nous l'avons recueillie en  note[2]. On verra qu'il valait la peine de la recueillir. Elle contient en trois ou quatre lignes une profession de foi de Vinet critique. Pour ce qui est des quatre ou cinq mots et des deux ou trois membres de phrase du cours sur Madame de Sta l, ils ont une histoire, et une  histoire int ressante. Nous la conterons tout l'heure. Avant d'y   arriver il convient de rappeler bri vement dans quelles circonstances  Vinet fut amen professer le cours sur Madame de Sta l et    Chateaubriand, et publier ses articles sur divers ouvrages de  Chateaubriand. I Il appartenait l'Acad mie de Lausanne depuis le 1er novembre 1837 en   qualit de professeur de th ologie pratique[3], lorsque, au commencement   de l'ann e 1844, son coll gue de litt rature fran aise, Charles Monnard,     que des travaux historiques appelaient Paris, lui demanda de le  suppl er jusqu' P ques. Vinet accepta. Ce ne fut sans doute pas sans    h sitation. Il tait d j tr s charg ; d'autre part sa sant n' tait pas         brillante. Mais il aimait les lettres; il les avait longtemps enseign es  B le; peut- tre aussi n' tait-il pas f ch d'entrer en relations plus        directes avec les tudiants de la _Facult des lettres et sciences_   jusqu'alors trangers ses cours[4]. Enfin, il trouverait sans doute    dans ses le ons la mati re de quelques articles pour le _Semeur_ dont il   tait le collaborateur depuis longtemps. Il accepta.  Il crivait M. Henri Lutteroth[5] le 13 janvier:   Mon ami Monnard part ce soir pour Paris; vous le verrez sans doute  et je m'en r jouis. Je vous ai dit peut- tre que je me suis charg    d'une partie de sa t che acad mique. J'ai commenc avec un grand    effroi et un grand plaisir, mais au milieu de vives souffrances qui ont, cette fois, une pers v rance inqui tante. Je m'occuperai    longuement de Madame de Sta l et de M. de Chateaubriand. Le texte  (r sum ) de mes le ons doit tre autographi ; je vous l'enverrai si      je trouve qu'il en vaille la peine[6]. Nous avons dans l'_Agenda_[7] de 1844 quelques indications qui se rapportent au cours de litt rature et qui m ritent d' tre consign es     ici. Tout d'abord l'_horaire_ du professeur: Du mois de janvier au mois d'avril 1844: Lundi 4 heures: litt rature fran aise.    Mardi 10 heures: cat ch tique.    Mercredi 8 heures: pr dication[8].   4 heures: litt rature fran aise.    Jeudi 8 heures: pr dication.   10 heures: cat ch tique.    Vendredi 10 heures: philosophie du christianisme.  Samedi 10 heures: lecture et r citation.   On voit que Vinet tait un homme occup .   Il crivait le 1er mars M. Passavant[9]:   Le fait est que je suis tr s charg : je ne puis pas dire, malgr     mes souffrances habituelles, que j'en aie trop pour mes forces; je ne me sens pas affaiss , mais il faut traiter au pas de course les  plus grandes questions, brusquer les solutions, risquer le paradoxe et l'h r sie...[10]    L'h r sie est sans doute pour le cours de philosophie du christianisme,   et le paradoxe pour celui de litt rature.  Revenons l'Agenda:  7 janvier (dimanche).--Pass la journ e la maison; pr par mon      cours de demain (litt rature).  8 janvier.--Premi re le on de litt rature l'Acad mie.      9 janvier.--Deux tudiants, MM. Baillif et Ogay sont venus me  demander la permission d'autographier mes le ons de litt rature.   15 janvier.--Troisi me le on de litt rature: _Sur l'influence des    Passions_. 19 janvier.--Visite de M. Baillif, tudiant, pour me demander si je  consens ce que mon cours soit imprim : j'ai refus .    Vinet refusa parce qu'il entendait sans doute se r server pour le  journal de M. Lutteroth. Il crivait un mois plus tard ce dernier (14   f vrier):  Je remets M. Jaquet[11] pour vous les feuilles qui ont paru   (autographi es) de mon cours de litt rature fran aise, c'est- -dire     du fragment de cours que je fais l'Acad mie pendant l'absence de   M. Monnard. J'avais un peu esp r que vous pourriez en un pressant   besoin ins rer dans le _Semeur_ quelques unes de ces pages. J'en  doute maintenant. En tout cas elles ne pourraient y para tre que  revues et corrig es, quoi je m'emploierais de mon mieux quand   vous m'auriez d sign comme propre au _Semeur_ telle ou telle   portion du cours[12]. Vinet tenait au _Semeur_; il savait que ce journal tait lu non  seulement par le public protestant fran ais, mais aussi par un autre  public, que Sainte-Beuve le suivait de pr s, que Chateaubriand, Victor  Hugo ne le d daignaient pas. Vinet d sirait agir non seulement dans le   cercle restreint de ses uploads/Litterature/ etudes-sur-la-litterature-francaise-au-xixe-sieclemadame-de-stael-chateaubriand-by-vinet-alexandre.pdf

  • 32
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager