Exemple de plan 1 – En accord avec Baudelaire au sujet des Contemplations, le p

Exemple de plan 1 – En accord avec Baudelaire au sujet des Contemplations, le poète peut apparaitre comme l’incarnation d’une âme collective. Il s’adresse au plus grand nombre et se donne pour mission d’enseigner la vie réelle dans ses œuvres. 1.1 - Tout d’abord, le poète, Victor Hugo incarne une âme collective par le biais de son engagement politique. EX : Dans le poème « Réponse à un acte d’accusation » …   montre la profondeur de son engagement en précisant « Ces grandes questions d’art et de liberté, Voyons-les, j’y consens, par le moindre côté ».  De plus, avec la marque d’énonciation en « je »,  accentue son engagement entier dans la cause politique. Cela lui permet de critiquer les inégalités sociales de son époque et la forte instabilité qu’il compare au « chaos du siècle ».  De même,  s’engage contre la misère notamment celle du monde ouvrier et donne la parole aux opprimés et au plus misérables.  combat les nouveaux clivages entre les riches qui ont le pouvoir et les pauvres qui subissent. Par-là,  s’engage pour le progrès social et la liberté de tous pour un monde nouveau loin de l’absolutisme en écrivant : « Je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire ». 1.2 - Ensuite, à travers l’œuvre de Victor Hugo, on perçoit que le poète dépasse la réalité de sa propre vie pour réaliser une retranscription de la trajectoire humaine.  D’ailleurs, Les Contemplations sont une œuvre artistique dont l’architecture est construite par Victor Hugo de manière très pensée afin de montrer l’organisation de la vie.  EX : Ainsi dans le poème « Mors » …,  témoigne de la mort qui touche et transforme tout individu et toute chose. La douleur qui accompagne cette « faucheuse » est collective car « ce n’était qu’un sanglot sur terre, en haut, en bas », toute l’humanité est concernée.   évoque un autre moment de la trajectoire humaine, celui des amours de jeunesse.  EX : Ainsi dans le poème « Vere novo » …  utilise le « on » qui montre que le moment est commun à tous notamment à travers l’écriture des « messages d’amour » « qu’on reçoit en avril et qu’en mai l’on déchire ». 2 – Cependant, contrairement à ce qu’évoquait Baudelaire au sujet des Contemplations, le poète peut également ne pas être l’incarnation d’une âme collective mais celle d’une âme plus intime 2.1 - Une telle situation se rencontre tout d’abord lorsque le poète témoigne de ses souvenirs personnels.  EX : En effet dans le poème « Nous allions au verger cueillir des bigarreaux. »…,  raconte avec précisions des moments de sa vie qui l’on marqué comme le montre cet extrait « Elle montait dans l’arbre et courbait une branche ».  EX : De même, dans le poème « Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin » …  partage des souvenirs intime avec beaucoup de détails qui donne au lecteur l’impression d’assister à la scène « Elle entrait et disait : « Bonjour, mon petit père » : Prenait la plume, ouvrait mes livres, s’asseyait Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait, … » 2.2 - Par ailleurs l’âme collective n’est pas toujours retranscrite lorsque le poète exprime ses propres sentiments, ses propres réactions face à la vie.  Ainsi,  ne parvient pas à surmonter la mort de sa fille Léopoldine. EX : Dans le poème « Veni, vidi, vixi » …,  ne trouve plus rien pour se raccrocher à la vie « où se n’ouvre aucune aile ».  n’a plus aucun espoir,  écrit : « O ma fille ! j’aspire à l’ombre ou tu reposes, Puisque mon cœur est mort, j’ai bien assez vécu. ».  EX : Dans un autre poème, « La nichée sous le portail » …  évoque aussi sa façon propre de voir et de ressentir les choses. Pour lui, « la nichée d’oiseau » et « L’église » communiquent : « Bonjour, saint ! dit la mésange, Le saint dit : « Bonjour, oiseau ».  Cette communication est accentuée par l’écriture. utilise ainsi la personnification des éléments du bâtiment qui témoigne de son interprétation très personnelle : « Du portail qui s’attendrit », « Sous les porches palpitants ». 2 – Cependant, contrairement à ce qu’évoquait Baudelaire au sujet des Contemplations, le poète peut également ne pas être l’incarnation d’une âme collective mais celle d’une âme plus intime 2.1 - Une telle situation se rencontre tout d’abord lorsque le poète témoigne de ses souvenirs personnels.  EX : En effet dans le poème « Nous allions au verger cueillir des bigarreaux. »…,  raconte avec précisions des moments de sa vie qui l’on marqué comme le montre cet extrait « Elle montait dans l’arbre et courbait une branche ».  EX : De même, dans le poème « Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin » …  partage des souvenirs intime avec beaucoup de détails qui donne au lecteur l’impression d’assister à la scène « Elle entrait et disait : « Bonjour, mon petit père » : Prenait la plume, ouvrait mes livres, s’asseyait Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait, … » 2.2 - Par ailleurs l’âme collective n’est pas toujours retranscrite lorsque le poète exprime ses propres sentiments, ses propres réactions face à la vie.  Ainsi,  ne parvient pas à surmonter la mort de sa fille Léopoldine. EX : Dans le poème « Veni, vidi, vixi » …,  ne trouve plus rien pour se raccrocher à la vie « où se n’ouvre aucune aile ».  n’a plus aucun espoir,  écrit : « O ma fille ! j’aspire à l’ombre ou tu reposes, Puisque mon cœur est mort, j’ai bien assez vécu. ».  EX : Dans un autre poème, « La nichée sous le portail » …  évoque aussi sa façon propre de voir et de ressentir les choses. Pour lui, « la nichée d’oiseau » et « L’église » communiquent : « Bonjour, saint ! dit la mésange, Le saint dit : « Bonjour, oiseau ».  Cette communication est accentuée par l’écriture. utilise ainsi la personnification des éléments du bâtiment qui témoigne de son interprétation très personnelle : « Du portail qui s’attendrit », « Sous les porches palpitants ». Exemple de Rédaction L’âme collective est une pensée commune dont le poète est l’interprète. Il la traduit en combinant les mots, les images et les sons et suggère ainsi des sentiments et des idées. Au XIXe siècle, période dans laquelle le mouvement du romantisme est présent, le poète Baudelaire contemporain de Victor Hugo confirme ce propos lorsqu’il parle du recueil « Les Contemplations ». Mais le poète est-il, comme l’écrivait Baudelaire au sujet des Contemplations, l’incarnation d’une « âme collective » ? Nous verrons d’abord que le poète peut incarner une âme collective mais que cependant il peut traduire une âme intime. ------------------------- En accord avec Baudelaire au sujet des Contemplations, le poète peut apparaitre comme l’incarnation d’une âme collective. Il s’adresse au plus grand nombre et se donne pour mission d’enseigner la vie réelle dans ses œuvres. Tout d’abord, le poète, Victor Hugo incarne une âme collective par le biais de son engagement politique. Dans le poème « Réponse à un acte d’accusation » du livre premier « Aurore », il montre la profondeur de son engagement en précisant « Ces grandes questions d’art et de liberté, Voyons-les, j’y consens, par le moindre côté ». De plus, avec la marque d’énonciation en « je », il accentue son engagement entier dans la cause politique. Cela lui permet de critiquer les inégalités sociales de son époque et la forte instabilité qu’il compare au « chaos du siècle ». De même, il s’engage contre la misère notamment celle du monde ouvrier et donne la parole aux opprimés et au plus misérables. Il combat les nouveaux clivages entre les riches qui ont le pouvoir et les pauvres qui subissent. Par-là, il s’engage pour le progrès social et la liberté de tous pour un monde nouveau loin de l’absolutisme en écrivant : « Je mis un bonnet rouge au vieux dictionnaire ». Ensuite, à travers l’œuvre de Victor Hugo, on perçoit que le poète dépasse la réalité de sa propre vie pour réaliser une retranscription de la trajectoire humaine. D’ailleurs, Les Contemplations sont une œuvre artistique dont l’architecture est construite par Victor Hugo de manière très pensée afin de montrer l’organisation de la vie. Ainsi dans le poème « Mors » du livre « Pauca meae », Victor Hugo témoigne de la mort qui touche et transforme tout individu et toute chose. La douleur qui accompagne cette « faucheuse » est collective car « ce n’était qu’un sanglot sur terre, en haut, en bas », toute l’humanité est concernée. Victor Hugo évoque un autre moment de la trajectoire humaine, celui des uploads/Litterature/ fr-dissert 2 .pdf

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