Mateo PANETTA COMMENTAIRE De son vrai nom Marie Madelaine Pioche de la Vergne,

Mateo PANETTA COMMENTAIRE De son vrai nom Marie Madelaine Pioche de la Vergne, madame de LaFayette est née le 18 mars 1634 et décédée le 25 mai 1693 dans la même ville. Était une femme de lettre française. À l’age de seize ans elle devient demoiselle d’honneur de la reine d’Autriche puis cinq ans plus tard elle se marie avec le compte François de la Fayette. Grace a des amis elle paraîtra souvent a la cour du roi. Elle rédigea La princesse de montpensier en 1622 puis La princesse de Cleves en 1678. Ces deux parutions lui feront connaître un grand succès auprès du public. Avec un thème récurent : la passion amoureuse impossible. Nous allons voir quel est l’aveu de la princesse de cleves qui va entraîner une scène pathétique. Pour répondre a ce questionnement, nous allons voir dans une première partie l’aveu douloureux de la princesse et dans une seconde partie la réaction de Mr de cleves et comment aura lieu cette scène pathétique. Dans cette première partie nous allons examiner l’aveu incroyable de la princesse de cleves. Tout d’abord la princesse va mettre en situation son mari en affirmant « je vais vous faire un aveu que l’on n’a jamais fait a son mari »(l:1-2). Cette phrase donne une idée des propos qui vont suivre et que l’aveu qui va suivre est a la hauteur de l’amour qu’elle éprouve. Par la suite les circonstances évoque dans les propos des personnages sont tout à fait romanesque. Lui annonçant son retrait de la cour avec une répétition des même termes « m’éloigner de la cour » « je veux éviter les périls » « me retirer de la cour »(l:2-4). La phrase « quelque dangereux que soit le parti que je prends » (l.6) montre qu’elle a conscience des libertés qu’elle prend et des conséquences que cela peut engendrer surtout a cette époque. Ces avances vont engendrer une incompréhension de Mr de Cleves qui ne comprends pas pourquoi sa femme, si jeune, veut se retirer. En premier lieu il croit que cette dernière cherche à l’éviter. La princesse de cleves essaya à tout prix de prendre son temps afin d’alléger ses propos. Agacée par la situation, son mari va la presser de répondre ce qui va provoquer l’aveu de la princesse de cleves. Comme nous l’avons vu précédemment, la princesse se conduit de manière pudique et originale. Les phrases « un aveu que l’on n’a jamais fait a son mari » « mes intentions m’en donne la force » songez que pour faire ce que je fais » et « un procédé comme le vôtre » exprime bien cette facette de la princesse. Son amour pur un nouveau mari n’est exprimer qu’une seule fois, de manière implicite « Je vous demande mille pardons et si j’ai des sentiments qui vous déplaisent, du moins je ne vous déplairai jamais par mes actions » (l:8-9). Lors de l’aveu tout un champs lexical se forme autour de l’héroïsme comme « force » « périls » « je ne craindrai pas » « dangereux » « trop noble » qui montre que la princesse arrive a surmonter les sujets interdits a cette époque notamment le sujet de la tromperie afin de se dévoiler de la manière la plus sincère et noble possible. Ainsi la princesse montre un aspect noble de sa personne et une certaine innocence par son manque d’expérience du a son âge. Elle essaie de ternir son aveu afin de ne pas paraître insensible au près de Mr de Cleves. Enfin l’aveu évoqué est un aveu classique mais les sentiments seront euphémisés et atténués « il est vrai que j’ai des raisons » « si j’ai des sentiments qui vous de plaire » veulent dire qu’elle aime un autre homme. Enfin la princesse se retrouve déboussoler dans ses conquêtes car elle n’a plus sa guide depuis toujours ; Sa mère Madame de Chartres. Ce manque de repères a peut-être engendré un manque d’expérience, de lucidité et de recul dans ce type de situation, « si j’avais encore Mme de Chartres pour aider à me conduire » (l:5-6). Nous avons maintenant vu comment a été apporter l’aveu et que voulait dire. Nous allons maintenant voir qu’elle va être la réaction de Mr de Cleves. Dans cette seconde partie nous allons voir qu’elle sera la réaction de son mari Mr de Cleves et comment la scène va devenir pathétique. Pour commencer les différentes actions physiques des personnages sont tirés du genre pathétique : « se jetant à genoux » « faire relever sa femme » « a genoux le visage couvert de larmes » « l’embrassant en la relevant ». Ses différentes actions paraissent vraiment triste et nous permettent de nous imaginer l’ambiance très lourde qui pesait dans la salle a ce moment. Le champs lexical de la douleur est également visible ce qui renforce cette effet de tragédie : « demeuré » « la tête appuyée sur ses mains » « larmes » « mourir de douleur ». Cette démarche d’humilité de la princesse est bien reçu par le mari qui va rétorquer « ayez pitié de moi vous-même […], j’en suis digne, et pardonnez » La souffrance de la princesse de cleves est accentuée par sa solitude et le manque expérience, sa mère étant décédé elle n’a personne à qui se confier, elle est très jeune « les périls ou se trouvent quelquefois les personnes de mon âge ». La souffrance de Mr de Cleves se fait également ressentir car ce dernier va faire une énumération d’éloge sur l’amour qu’il éprouvait pour la princesse « vous m’avez donné de la passion dès le premier moment ou je vous aie vu » (l.20) « vos rigueurs et votre possession n’ont pu l’éteindre » (l.21) « elle dure encore » (l.21). Cette dernière citation permet de mettre en valeur que Mr de Cleves continuera d’aimer la princesse de cleves. Une souffrance renouvelée se fait ressentir avec des actions physiques comme « la tête appuyée sur ses mains, hors de lui-même »(l.12) « il pensa mourir de douleur »(l.14) « affliction aussi violente »(l.17) « un autre fait ce que je ne pu faire »(l.25). Cette citation permet de nous amener au dernier point de cette seconde partie. Il est évident que Mr de cleves se met a éprouver un fort sentiment de jalousie envers le nouveau élu du cœur de la princesse. Avec notamment une énumération de question sur cet homme « Et qui est- il, Madame, cet homme heureux qui vous donne cette crainte ? Depuis quand vous plaît- il ? Qu'a-t-il fait pour vous plaire ? Quel chemin a-t-il trouvé pour aller à votre cœur ? ». Néanmoins ce dernier se montre respectueux envers la fautive en lui exprimant certaines éloges a son égard « je ne vous aimerai pas moins » (l.29) « la confiance et la sincérité que vous avez eu pour moi sont d’un prix infini » (l.28) Pour finir il demande a la princesse le nom de son amant afin de tout savoir quiet a être détruit moralement comme le souligne l’expression « achevez et apprenez-moi » (l.31) En conclusion, dan cette scène la princesse va faire souffrir deux personnages : elle- même et son maris Mr de Cleves suite a une révélation choc de sa part. L’aveu de la princesse l’a poussé a exprimer de nombreux sentiments, notamment des sentiments qui tourne autour de la tristesse. Cette scène devient par la suite une scène pathétique de par les mouvements et paroles des personnages. La princesse de cleves en vient même à se mettre a genoux en pleure ce qui montre bien la détresse et le côté très pathétique de la scène. uploads/Litterature/ francais-commentaire-rattrapage.pdf

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