московский государственный институт международных отношений (университет) Кафед

московский государственный институт международных отношений (университет) Кафедра французского языка № 1 Реферирование текстов на французском языке Учебное пособие Составитель Л.А. Курганская Москва 2001 2 ПРЕДИСЛОВИЕ Данное пособие предназначается для студентов 4 курса основного языка международно-правового факультета, составной частью будущей профессио- нальной деятельности которых является умение реферировать. Пособие состоит из двух частей. В первой части объясняются основные принципы реферирования и на конкретных примерах показывается, как именно эти принципы следует применять. Вторая часть включает тексты и задания к ним, имеющие целью сформировать у обучаемых: • умение выделить ключевые фрагменты в тексте; • умение проанализировать логическую структуру исходного текста; • умение перегруппировать смысловые элементы и составить логический план текста; • умение создать на основе смысловой компрессии новый текст, передающий главное содержание первоисточника. 3 PREMIÈRE PARTIE INTRODUCTION Résumer est un acte de la vie quotidienne: vous résumez un film ou un roman à un camarade qui ne le connaît pas, vous résumez une conversation ou une discussion à laquelle vous avez participé, vous pouvez résumer un article de revue qui vous intéresse afin d’en garder une trace sur une fiche. Le résumé de texte est aussi une épreuve qui figure à l’écrit de presque tous les examens ou concours en France: baccalauréat, brevets de techniciens, examens professionnels, cotrôles de qualification, concours des Grandes Ecoles. Si le résumé de texte s’est imposé dans l’enseignement secondaire, dans l’enseignement supérieur, dans tous les cours d’éducation permanente, ce n’est pas seulement pour son interêt pratique,- quel est le métier où l’on n’aura pas à prendre connaissance de textes et à en transmettre la substance ?- mais aussi parce qu’il est un test révélateur d’intelligence et des qualités de rédaction. L’exercice du résumé forme à la lecture critique, apprend à distinguer l’essentiel de l’accessoire, habitue l’esprit à restituer exactement mais dans les conditions nouvelles, le sens d’un texte. DÉFINITION Résumer, c’est repenser, reformuler, condenser le texte de départ et le transmettre sous la forme d’un nouveau texte qui gardera le mouvement de la pensée de l’auteur. Pour répondre à ce qu’on attend de lui, le résumé doit être clair, bref et bien rédigé. On ne doit pas sentir, en lisant le résumé qu’ il s’agit d’ un résumé. La pensée doit se suivre, les idées s’enchaîner, comme dans un texte normal. RÈGLES DE BASE L’échelle du résumé. Dans la plupart des examens et concours la longueur du résumé est fixée très nettement par les correcteurs. On vous indique, on bien : Résumez le texte suivant au tiers, au quart , au cinquième de sa longueur, ou bien : Résumez le texte suivant en 200 mots ( il existe alors une marge de tolérance de 10% dans un sens ou dans un autre), c’est-à-dire que votre texte pourra avoir entre 180 et 220 mots. Ces consignes sont impératives et leur violation est très sévèrement sanctionnée. En ce cas, il faut savoir combien de mots en moyenne vous écrivez dans une ligne et combien de lignes dans une page. Pour éviter d’avoir à compter et recompter prenez l’habitude de limiter chaque page à 20 lignes, et chaque ligne à 10 mots en pliant votre papier suivant la médiane verticale et en écrivant régulièrement 5 mots par ligne de chaque côté de cet axe. 4 Pour le décompte des mots, on applique le principe suivant : on appelle mot toute lettre ou groupe de lettres séparé des autres par un blanc ou un signe de ponctuation. Donc, le « l’ » compte pour un mot ; « c’est-à-dire » compte pour quatre mots, « par exemple » compte pour deux mots. On ne prend pas en compte les mots du titre pour l’établissement du total. Peut-on reprendre les mots du texte ? Les instructions sont formelles : le résumé doit être écrit dans la langue du candidat. Le texte doit donc être repensé et reformulé. La procédure consistant à prendre des mots du texte et à procéder ensuite à l’assemblage des éléments retenus ne peut aboutir qu’à une catastrophe. Mais, là encore, il faut éviter de procéder d’une manière mécanique. Il n’est pas utile de remplacer systématiquement tous les mots du texte par des équivalents. Si un texte porte sur le rôle du chercheur dans l’entreprise moderne, il est inutile de s’évertuer à ne pas employer le mot « chercheur » en s’appliquant toujours à le remplacer par « scientifique » ou par d’autres termes du même genre. Reste le problème de savoir si l’on peut citer entre guillemets des passages du texte. En principe oui, mais il vaut mieux, chaque fois que l’on peut, éviter cette procédure qui est trop souvent une solution de facilité. On ne s’y résoudra que lorsque l’on se trouvera en présence d’une formule « intraduisible ». Rester fidèle au texte. La première qualité d’un résumé c’est la fidélité au sens. Il ne faut rien ajouter au texte, mais il ne faut rien retrancher de ce qui est essentiel. Le résumé a pour but d’évaluer l’aptitude à rendre compte de la pensée d’autrui. Vos idées personnelles ne doivent donc pas apparaître dans le résumé. Même si vous êtes personnellement d’une opinion opposée à celle de l’auteur, même si vous êtes certain qu’il pose mal le problème ou qu’il commet des erreurs de fait, vous n’avez jamais dans un résumé, à faire état de vos objections ou de vos critiques. Pas plus d’ailleurs que de votre approbation ou admiration. Vous résumez comme si vous étiez l’auteur à qui l’on demande de dire la même chose en moins de mots. Suivre l’ordre du texte. Le résumé met en évidence le mouvement de la pensée de l’auteur qui va d’un point A à un point D, en passant par des points B et C et, puisqu’il en est ainsi, il va de soi que le résumé doit suivre l’ordre du texte. Il faut donc éviter par souci d’originalité, de commencer son résumé par la conclusion du texte ou d’opérer des translations inutiles. Pourtant cette prescription doit être nuancée, car s’il faut suivre l’ordre du texte en gros, on n’ est pas obligé de le faire dans le détail. Nous insisterons sur la nécessité d’avoir des paragraphes cohérents et strucuturés axés sur les grands centres 5 d’intérêt. Pour obtenir de tels paragraphes, il est parfois nécessaire de déplacer des éléments ou d’en regrouper. On est autorisé à le faire à l’intérieur d’un centre d’intérêt. Cela s’impose en particulier pour éviter une répétition. Dégager l’idée principale. Il faut découvrir ce qui constitue la colonne vertébrale du texte, c’est-à-dire l’idée force autour de laquelle tout s’organise. Un bon exercice pour s’améliorer dans ce domaine et pour éviter le résumé désordonné et vague est celui consistant à résumer en une seule phrase la totalité du texte. Vous obtiendrez ainsi, non une phrase du résumé, mais l’axe autour duquel le résumé doit s’organiser. Soyez particulièrement attentif au titre du texte de départ. Il y a beaucoup de chance que ce titre porte sur l’essentiel. Si le texte n’a pas de titre, essayez d’en trouver un qui en exprime la substance. L’idée directrice peut se trouver exprimée dans une phrase du texte. Le début et la fin du paragraphe en sont les emplacements privilégiés. Il convient aussi de faire attention à l’introduction et à la conclusion du texte, généralement explicites à cet égard. La structure du résumé. L’image d’un bateau ou d’une voiture en modèle réduit peut faire comprendre à quoi doit correspondre la réduction du texte de départ éxigée par le résumé : les déformations sont inévitables mais la structure est conservée. Le résumé doit avoir une unité organique mais il ne doit pas se présenter comme un pavé compact. Le résumé comportera donc un nombre relativement restreint de paragraphes, trois, quatre, à la rigueur cinq. Lorsque le texte de départ est constitué d’un grand nombre de paragraphes, le rédacteur du résumé doit procéder à des regroupements permettant de mettre en évidence les principales unités de sens. Le résumé paragraphe par paragraphe est à éviter, sauf dans les cas assez rares où le texte de départ ne comporte que trois ou quatre paragraphes très consistants et correspondant aux grandes unités de sens. Un paragraphe n’est pas un « tas », c’est-à-dire un amoncellement de phrases, souvent la simple juxtaposition d’une dizaine de propositions indépendantes, mais « une construction ». Ses éléments doivent être hiérarchisés, organisés. Le paragraphe doit être un ensemble cohérent et structuré. De même que les matériaux à l’intérieur d’un paragraphe ne doivent pas être simplement juxtaposés, de même les paragraphes ne doivent pas être seulement mis les uns à côté des autres. Il faut toujours soigner les enchaînements, veiller à établir des liens pour rendre le mouvement de la pensée de l’auteur. Il faut aider le lecteur à saisir ce mouvement, en pensant toujours qu’en principe, il n’a pas lu le texte , et qu’il ne peut donc rien deviner. Pour bien percevoir la structure d’un texte, un bon conseil : commencez par lire le début du texte (en général une mise en problème) et la conclusion. Ensuite reprenez 6 la lecture uploads/Litterature/ francuzskiy.pdf

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