UNIVERSITE DE PARIS VIII A SAINT­DENIS MUSICIENS ET POETES EN EGYPTE AU TEMPS D

UNIVERSITE DE PARIS VIII A SAINT­DENIS MUSICIENS ET POETES EN EGYPTE AU TEMPS DE LA NAHDA TOME PREMIER -1===- Thèse de doctorat nouveau régime présentée par Frédéric LAGRANGE sous la direction du professeur Jamel Eddine BENCHEIKH. Décembre 1994. -2===- UNIVERSITE DE PARIS VIII A SAINT­DENIS MUSICIENS ET POETES EN EGYPTE AU TEMPS DE LA NAHDA TOME SECOND -3===- Thèse de doctorat nouveau régime présentée par Frédéric LAGRANGE sous la direction du professeur Jamel Eddine BENCHEIKH. Décembre 1994. -4===- UNIVERSITE DE PARIS VIII A SAINT­DENIS MUSICIENS ET POETES EN EGYPTE AU TEMPS DE LA NAHDA ANNEXES -5===- Thèse de doctorat nouveau régime présentée par Frédéric LAGRANGE sous la direction du professeur Jamel Eddine BENCHEIKH. Décembre 1994. -6===- MUSICIENS ET POETES EN EGYPTE AU TEMPS DE LA NAHDA Thèse de doctorat nouveau régime présentée par Frédéric LAGRANGE sous la direction du professeur Jamel Eddine BENCHEIKH. Décembre 1994. -7===- à mon père... -8===- Mes remerciements et ma profonde reconnaissance vont à ceux sans qui ce travail n'aurait pu être mené à bien: Bernard Moussali, qui m'a initié à cette musique, fait découvrir le 78 tours, qui a aussi formé mon goût et aidé à élaborer une réflexion suite à nos nombreux échanges. et: Hedeya Cherkawi, qui m'a patiemment lu, conseillé et corrigé, m'a rappelé le soin du détail et m'a tant fait profiter de sa double science du dialecte égyptien et de la langue française. Nidaa Abou Mrad, qui m'a appris la musique et m'a fait profiter de sa science et de sa réflexion. °Abd al­°Azîz al­°Anânî, qui m'a accueilli comme un fils dans la plus riche discothèque d'Egypte, qui m'a tant appris sur les disques et leur histoire, qui m'a tant informé sur la vie musicale égyptienne. et aussi : Ruth Edge, qui m'a aidé dans mes recherches au sein des archives EMI à Hayes. Christian Poché, qui m'a ouvert les trésors de sa bibliothèque et fait accéder à une documentation si rare. Philippe Vigreux, qui m'a généreusement accueilli et hébergé au Caire, me donnant les moyens de mener à bien ma recherche. -9===- SYSTEMES DE TRANSLITTERATION ET DE TRANSCRIPTION La transcription et translittération de l'arabe classique et du dialecte égyptien utilise les caractères I.S.O. modifiés sur certains points de détail: le "h" I.S.O. ("kh" de l'Encyclopédie de l'Islâm) sera ici noté "k" pour raisons informatiques ; suivant la prononciation courante du dialecte comme de l'arabe classique en Egypte, le "g" I.S.O. (dj de l'Encyclopédie de l'Islâm) sera noté "g", sauf dans les noms propres non égyptiens. Le "c" I.S.O. qui symbolise la lettre "cayn" sera noté "°". Pour le dialecte égyptien, nous utiliserons les voyelles additionnelles et les règles établies par Jomier et Khouzam dans le Manuel d'Arabe Egyptien (Kliencksieck, 1975): une seule voyelle longue est possible dans un mot, pas de voyelles longues en fin de mot, transformation de la longue en brève quand elle est suivie de deux consonnes. Ces règles ont été exceptionnellement transgressées quand des nécessités métriques ou des caractéristiques de la langue chantée l'exigeaient. Les interdentales "d" et "t" seront remplacées par "d", "z", "t" ou "s" suivant l'usage, sauf dans les noms propres. La réalisation en hamza du "q" sera notée "q". Pour les noms propres, les titres d'ouvrages, de pièces ou de films en arabe classique, nous optons pour la translittération. Par conséquent, ni les désinences casuelles, ni l'assimilation du lâm de l'article devant les lettres solaires, ni la hamza en début de mot ne seront notés. ex: "magmû°at al­agânî al­sarqiyya". Nous avons le plus souvent "classicisé" les noms propres égyptiens, "Mahammad °Osmân" devenant "Muhammad °Utmân". Nous y avons renoncé quand cette classicisation aurait mené à des prononciations trop fautives: on ne saurait manipuler le nom des personnes. Ainsi, le chantre Abû al­°Ilâ Muhammad n'est devenu ni "Abû al­°Ulä", ni "Abû al­°Alâ'", conservant un "°Ilâ" peu classique mais que rien ne saurait remplacer. Pour les vers de poésie dialectale ou classique, nous choisissons la transcription. Dans le cas d'une désinance précédent un article, elle a été ajoutée à la fin du mot et l'article noté par un simple "l­". ex. classique: "arâka °asiyya d­dam°i sîmatuka s­sabru" ex. dialectal: "wen­nabi tôba mani sarba m°âk" Nous avons été contraint pour certains textes en langue intermédiaire à mêler des procédés de transcription relevant du classique et du dialecte. -10===- TABLEAU DES TRANSLITTERATIONS ' b t t pour le classique, s ou t pour le dialecte g, g pour les noms propres non égyptiens h k d d pour le classique, z ou d pour le dialecte r z s s s d t z ° g f q pour le classique, q pour le dialecte k l m n h w y voyelles longues : â, ê, î, ô, û voyelles brèves : a, e, i, o, u -11===- SOMMAIRE INTRODUCTION ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 1 PREMIERE PARTIE: LA SOCIETE DES MUSICIENS ET DES POETES 21 I­ Le milieu musical à l'aube de la Nahda: esquisse d'un tableau ­­­­­­­­­­ 22 1. L'Egypte du XIXe siècle et ses musiciens ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 23 1.1 Croissance et enrichissement d'une société ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 23 1.2 Les plaisirs du peuple à l'époque du khédive Ismâ°îl ­­­­­­­­­­­­­ 27 1.3 Une tradition urbaine: les Sahbageyya ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 29 1.4 Les musiciens professionnels et leur guilde ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 30 1.5 Les musiciennes ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 34 1.5.1 Pleureuses et magiciennes ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 35 1.5.2 Les almées ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 36 1.6 Al­sitt Almaz ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 43 1.7 Le répertoire des almées ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 44 2. Le chant religieux: psalmodiants et hymnodes ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 47 2.1 Psalmodie du Coran et appel à la prière ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 47 2.2 L'art du munsid ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 50 3. Les plaisirs de l'élite: musiques ottomane et occidentale ­­­­­­­­­­­­­­ 56 3.1 Les échanges musicaux entre l'Egypte et le Proche­Orient ­­­­­­­­­ 57 3.2 La place de la musique occidentale ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 61 II­ L'école de la Nahda de l'ère khédiviale à la Grande Guerre ­­­­­­­­­­­­ 67 1. L'apparition de l'école khédiviale ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 67 1.1 Une soirée de musique au Caire à la fin du XIXe siècle ­­­­­­­­­­­ 68 1.2 Hâmûlî et °Utmân: un essai de biographie anhagiographique ­­­­­­­­ 71 1.2.1 °Abduh afandî al­Hâmûlî ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 71 1.2.2 Le compositeur Muhammad °Utmân ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 77 2. L'image du musicien: à la recherche de la respectabilité ­­­­­­­­­­­­­­­ 79 2.1 Le mécénat khédivial ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 79 2.2 L'hymnode et les musiciens ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 81 2.3 Vivre de sa musique? ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 83 2.4 La mauvaise réputation ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 86 3. Des salons à la scène: les espaces du plaisir ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 90 3.1 Un munsid sur les planches: la naissance du théâtre lyrique ­­­­­­ 93 3.1.1 La vie du Sayk Salâma Higâzî ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 94 3.1.2 Son apport à la musique de la Nahda ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 96 3.2 La musique savante au café­concert et la naissance de la variété ­ 100 3.3 Les almées montent sur les planches ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 103 4. Intellectuels et musiciens ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 105 -12===- 4.1 La musique dans la dynamique de la Nahda ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 106 4.2 Le discours des savants ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 119 4.2.1 La faiblesse des textes ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 119 4.2.2 Les manières des musiciens ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 121 4.3 Le complexe du kawâga ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 122 III­ L'intrusion du 78 tours dans la musique égyptienne ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 133 1. Les compagnies à la conquête de l'Orient ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 136 1.1 La création des multinationales ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 136 1.2 Tournées mondiales et premières séries d'enregistrement ­­­­­­­­­­ 138 1.3 Les tornées Zonophon et Gramophone de 1903 et 1905 ­­­­­­­­­­­­­­­ 139 1.4 Premières tournées allemandes ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 142 1.5 Les compagnies s'installent dans leurs meubles ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 144 1.6 Le disque objet de désir ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 151 1.7 Les catalogues ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 153 1.8 La fin de l'ère du 78 tours ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 156 2. La nature des enregistrements commerciaux ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 158 2.1 Le 78 tours témoin de l'activité ou miroir déformant? ­­­­­­­­­­­­ 158 2.2 La musique religieuse ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 161 2.3 Une image biaisée de la vie musicale ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 163 2.4 Conditions d'enregistrement de la wasla ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 166 3. L'évolution du goût musical à travers le 78 tours ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 172 3.1 L'évolution des genres ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 172 3.2 Analyse des graphiques ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 182 4. Les évolutions provoquées par le disque ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 191 4.1 Du mécénat au salaire: le financement de la musique ­­­­­­­­­­­­­­ 192 4.2 La propriété artistique ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 198 4.3 Le public: des cénacles à l'homme de la rue ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 203 IV­ Du chant à la chanson: mort d'un classicisme, naissance de la variété ­ 215 1. Les années 20, âge d'or du café­chantant et de l'opérette ­­­­­­­­­­­­­­ 218 1.1 Déclin de l'école khédiviale et nouvelles tendances ­­­­­­­­­­­­­­ 218 1.2 La Sultane du Chant ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 221 1.3 Le Rossignol de l'Orient ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 224 1.4 L'opérette, cheval de Troie de l'acculturation ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 226 1.5 Sayyid Darwîs, héros de la musicologie arabe ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 231 2. Les professions musicales entre patrimonisme et modernisme ­­­­­­­­­­­­­ 238 2.1 Les écoles et la naissance d'une musicologie ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 238 2.2 L'Institut et ses avatars, le Syndicat des Musiciens ­­­­­­­­­­­­­ 240 3. Du Congrès de 1932 au kultûmisme, l'idéologie du changement ­­­­­­­­­­­­ 246 3.1 Le Congrès de Musique Arabe du Caire, 1932 ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 246 -13===- 3.2 Umm Kultûm et °Abd al­Wahhâb: le modernisme triomphant ­­­­­­­­­­­ 250 3.2.1 L'appartion du monologue et uploads/Litterature/ frederic-lagrange-musicienes-et-poetes-en-egypte-au-temps-de-la-nahda.pdf

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