Sergio Esteban Henao Correa - 221710040 3ème commentaire. Huis Clos, Jean-Paul
Sergio Esteban Henao Correa - 221710040 3ème commentaire. Huis Clos, Jean-Paul Sartre Introduction Premièrement, il est crucial de considérer le moment de l’histoire où cette œuvre théâtrale, et qui appartient au courant du « théâtre de l’absurde », a été écrite. Ensuite, il faut se situer au XXème siècle, une période assez bouleversée ou troublée à cause des guerres mondiales. Ici, les écrivains manifestaient leurs insatisfactions par rapport à tout et Jean-Paul Sartre n’a pas été l’exception. La question que ce texte veut répondre c’est : ce quoi l’enfer pour Jean-Paul Sartre dans le cadre de l’existentialisme ? Pour répondre à cette question il faudrait, dans un premier temps, parler un peu de ce qui arrive à Huis Clos d’une manière générale. Après, dans un second temps on précisera sur l’idée de l’enfer pour Sartre. Développement I) La dynamique du théâtre de l’absurde de Sartre Tout d’abord, Huis clos de Jean-Paul Sartre est un texte dont le temps est lui- même tourné à l’absurde et met en scène trois personnages : Inès, Estelle et Garcin. Ils sont, tout à fait, damnés à être dans l’enfer à cause de ses crimes, considérant le champ lexical avec des mots comme : « en enfer, damnés, souffert, torture, enfer, plaisir, payer, mort ». Par ailleurs, on apprend aussi qu’ils sont ensemble dans une chambre et c’est pour cela que l’œuvre présente un fort dialogisme car, les trois personnages ont une manière hétérogène de penser et veulent l’exprimer tout le temps, cela dit qu’il n’y a pas un seul personnage principal car les trois le sont. En parlant des états d’esprit, il est évident que parfois la désespération se met en évidence, en fonction de l’usage des nombreux points d’exclamation et des phrases courtes qui confèrent de la vitesse au récit « En enfer ! Damnés ! Damnés ! », « Attendez ! », « Damnée, la petite sainte. Damné, le héros sans reproche. Nous avons eu notre heure de plaisir, n'est-ce pas ? Il y a des gens qui ont souffert pour nous jusqu'à la mort et cela nous amusait beaucoup. A présent, il faut payer ». En plus, et en tenant compte l’axiologie du récit, il est clair qu’ils se montrent fréquemment défavorables à rester dans l’enfer. II) L’enfer pour Sartre Pour commencer, il est nécessaire d’annoncer que Sartre appartient au courant philosophique et littéraire connu comme l’existentialisme et c’est clair qu’il exécute cette façon de penser dans sa pièce théâtrale connu comme Huis Clos. Sergio Esteban Henao Correa - 221710040 Par la suite, il est possible de remarquer que l’œuvre n’appartient pas au courant réaliste car, au XXème siècle il avait une forte opposition aux idées traditionnelles dans l’art en général. On remarque qu’il n’existe pas une grande description du lieu où Inès, Estelle et Garcin se trouvent, ce qui est vraiment importante c’est la psychologie des personnages. Postérieurement, on trouve dans cette pièce, marquée par le dialogisme, que les personnages ne se sentent pas à l’aise, parfois ils ont tendance à s’imposer sur l’autre, étant donné l’usage de l’impératif « Taisez-vous ». Parfois ils semblent compréhensifs et veulent saisir leur situation considérant l’usage des nombreux points d’interrogation « Il n'y a pas de torture physique, n'est-ce pas ? », « C'est bien ça ? », « Qu'est-ce que vous voulez dire ? ». En revanche, on retrouve les personnages parfois désespérés « En enfer ! Damnés ! Damnés ! ». Mais, il y toujours une caractéristique partagée et qui traverse toute la pièce, c’est de vouloir juger l’autre et cela se relie avec l’idée de l’enfer pour Sartre, pour lui nous sommes toujours là-bas et on existe, en tant que les autres personnes à notre entourage nous jugent, une situation tout à fait habituelle et malheureusement normalisée, voici un exemple dans l’extrait à analyser « Vous allez voir comme c'est bête. Bête comme chou! » Conclusion Avant tout, et comme on vient de voir, l’œuvre de Jean-Paul Sartre envisage une image d’enfer qui s’éloigne de l’idée chrétienne, mais qui reste encore en vigueur. Pour Sartre, nous sommes dans l’enfer lorsque nous prêtons d’attention aux commentaires des autres par rapport à nous, et peu importe la personne qui les faits, car d’une manière consciente ou encore inconsciente nous nous sommes définis par cela. Il faudrait donc, se demander si la vision ou concepts de l’existentialisme du XXème siècle, par rapport à la vie quotidienne, continuent à être applicables au XXIème siècle. Et si la réponse est affirmative, de quelle manière nous pouvons nos détacher des autres pour ne pas habiter dans l’enfer sartrien ? Cela peut-il être fait ? uploads/Litterature/ huis-clos-jean-paul-sartre 2 .pdf
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- Publié le Apv 16, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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