L’ADEPTE CONTEMPORAIN DÉDICACÉ A FULCANELLI C . D E M A N 2 L’ADEPTE CONTEMPORA
L’ADEPTE CONTEMPORAIN DÉDICACÉ A FULCANELLI C . D E M A N 2 L’ADEPTE CONTEMPORAIN DEDICACE A FULCANELLI PREFACE « J’EIFFEL TOU R » Nous avouons n’avoir jamais été passionné par la quête d’une identité sociale de FULCANELLI, au même titre que celle de son « premier » initiateur, soit Basile VALENTIN : les textes, et leur enseignement ne suffisent-ils pas ? Les différents livres que nous avions pu lire à ce sujet, La Biographie impossible de L.M.M. OTERO FULCANELLI dévoilé de G. DUBOIS FULCANELLI, sa véritable identité de P. RIVIERE, nous avaient impressionné par la quantité des renseignements, tant de culture générale qu’utiles, qu’ils renfermaient, et, consécutivement, par la somme de travail et de temps durée qu’ils avaient demandés à leur rédacteur, qui ne peuvent qu’entraîner respect et admiration. Mais la vie n’est-elle pas trop brève, le temps trop précieux pour les gaspiller en de telles recherches ? Le Hasard ( ?) nous fit rencontrer C. DE MAN, dont les orientations aimantines nous apparurent plus dirigées vers les planètes de Tesla, Moray et l’énergie libre, que vers celles des vieux philosophes hermétiques. Inversement, ayant lu ANTE OMNIA TERRA, Tomme 1 La Théorique, et les développements que nous y faisons sur les propriétés de L’ETHER, à travers, entre autre, certains travaux de KEELY, de BROWN et aussi de MORAY -principalement sur sa pierre d’Abispo- il savait que pour nous le point de départ de toute science hermétique est l’Ether, dont l’alchimie est une des techniques d’activation par mise en résonance de réception, puis de « transformation ». Une confiance réciproque naquit ainsi naturellement éclairée par le flambeau de la convergence de deux cheminements, à priori divergents et qui -du moins en ce qui nous concerne- brûlent de l’huile de joie. Nous échangeâmes évidemment sur FULCANELLI et les différentes hypothèses émises sur sa personne physique; nous lui fîmes part, dans le cours de cette conversation, du recul que nous avions sur la théorie Jules Viole, dont la somme des travaux nous paraît incompatible, dans le temps, avec celle impliquée par l’œuvre de FULCANELLI. Pour nous, si celui-ci avait fait des études scientifiques, il n’avait pas du mener sa vie dans les laboratoires officiels ; chauffeur peut-être, ou photographe, métiers qui lui eussent laissé le temps de continuer d’apprendre et d’œuvrer. C’est alors qu’il me dit : « je vais vous envoyer un fichier ; FULCANELLI c’est EIFFEL, ingénieur chimiste de formation qui s’est retiré de la vie sociale après le scandale de Panama et qui est mort en 1923 : cela lui a laissé 35 ans environ… ». Nous avouons que l’hypothèse nous parut, de ce fait séduisante. Après la lecture du fichier, que nous reçûmes deux jours plus tard, nous étions pris au jeu, -ô Fontaine !-, commençant à chercher d’autres renseignements : biographies, articles, parutions, etc… Pendant un moment, ils convergèrent vers la 3 validation, puis, soudain, un élément incongru : le puzzle fonctionnait-il parce qu’il était vrai ou parce qu’il était bien monté ? Le narrateur, M. Eugène CANSELIET a-t’ il usé de la liberté de rassembler, de superposer, des personnages humains et des faits, comme les images en reflets que procurent un kaléidoscope : toutes les pièces de verres colorés sont vraies, et pourtant, le but est atteint : chaque fois l’image est différente, la réalité est Voilée. Mais pouvait-il réellement faire autrement ? Les pages qui suivent sont composées des éléments convergents, les divergents, eux, feront l’objet de la postface, qui au final, ne seront peut-être pas si divergents… du point de vue alchimique. Il est important ici de signaler la probité et la conscience intellectuelle de C. DE MAN, qui accepta d’entrée cette présentation pouvant paraître au lecteur superficiel une remise en cause d’une quête, devenant, de facto inutile. Mais pour lui, le doute qui autorise la découverte des paradoxes de la perception de l’analyse, et leurs intégrations, sont à la base de toute recherche dont le but unique est l’approche de la vérité, qui, seule, enrichit et justifie cette même quête, par la transformation concomitante de l’entendement en Raison Platonicienne. Le résultat est la construction d’un concept plus riche que le précédent, car englobant l’âme avec l’esprit. Une dernière remarque, d’importance : nous sommes partis du même postulat que C. DE MAN : Eugène CANSELIET n’a jamais menti, et ce sont nos postulats, nos pré-requis mentaux qui obscurcissent les confidences qu’il a pu nous faire, jouant d’ailleurs de cette situation pour, qu’à travers nos sensations d’incohérence ou d’incompréhension, nous élargissions notre vision de la Vérité Alchimique. PREM IER ARGUM ENT : GILLY Il n’est pas étonnant que « Voyages en kaléidoscope » ait, ainsi que le signale E. CANSELIET, produit une forte impression sur FULCANELLI, pardon Gustave EIFFEL. Nous pouvons même affirmer que celle-ci fût sûrement double : une sur l’homme qui avait changé sa dénomination sociale officielle, effacé les traces de ses ancêtres et de son enfance, l’autre sur l’alchimiste, qui fut si discret sur l’assation : « dans ses deux beaux ouvrages, combien savants et charitables, le silence complet et apparemment inexplicable de FULCANELLI, à l’endroit de l’assation délicate du sujet minéral…. Cette opération préliminaire augmente la vertu paramagnétique de la matière philosophale »…. (E. CANSELIET, Alchimiques mémoires, La Tourbe des philosophes n° 14). En effet, dès la prise en main du livre, sur la couverture apparaît le mot « GILLY ». En 1823, François Alexandre BÖNNICKHAUSEN, cantonné à Dijon, rencontre Catherine MANEUSE qu’il épouse le 23 novembre de la même année. Leur premier enfant, Gustave, naît le 15.12.1832. La grand-mère maternelle de Gustave, Jeanne PEURIOT était née à Gilly les Châteaux. Mais il y a mieux : une nièce de Jeanne PEURIOT, « tante VIARD », mariée à un vigneron, reçoit souvent le jeune Gustave dans leur propriété, ou il « participe aux vendanges, pêche, chasse… C’est chez eux qu’il contracte le goût pour le bon Vin »… (M. Carmona, Eiffel). Les VIARD sont établis à Gilly les Vougeot, à dix kilomètres de Dijon. Cela doit commencer à interpeller Gustave, et sans doute, c’est énervé quand, ouvrant le livre qu'il lit la dédicace (nous y reviendrons), puis, en page 74 : « Pourquoi n’essayeriez-vous pas de confier votre kaléidoscope à un enfant ? son œil net et sensible mettrait les choses au point… peu de temps après, Joël JOZE rencontra GILLY »… GILLY, un enfant, sur un vignoble…. 4 L’auteur avait déjà précisé, en présentant les personnages page 9 « Quant à GILLY, il est à notre sens « le sel de la terre », exactement, le "LOYAL SERVITEUR". Notre but ici n’est pas d’analyser les aspects alchimiques du livre de Irène HILLEL ERLANGER, amie de Claire, la fille aînée de Gustave : nous en avons signalé quelques-uns uns dans ANTE OMNIA TERRA – Tome I La Théorique, dont le tome II La Pratique en permettra, évidemment, de plus amples développements. Un point touchant de près à GILLY mérite ici cependant, une mise en lumière spéciale « Nous pouvons en déduire qu’il n’est pas anodin que sur le dessin de la couverture le mot KALI apparaisse deux fois, et comme voletant au-dessus du nom GILLY, TOURNE en biais…. Deux parts de KALI, une part de GILLY…. Et la pêche aux "très mystérieux fluides peut commercer" (ANTE OMNIA TERRA, Tome I). Si KALI représente le sel de soude, il est clair que GILLY ne peut représenter que le tartre des tonneaux du vignoble, ou plutôt la crème de tarte, ramassée en tournant la spatule. Que l’étudiant se rapporte dans le Cours de Chimie du Docteur Nicolas LEMERY, au chapitre « Sel polychreste de La Rochelle ». Il comprendra pourquoi l’épuration du sel de soude des sels de mer et de Glauber qu’il contient lui demande une quantité plus importante, pour démarrer l’opération tant de l’un que de l’autre. De même s’il Tourne la page, il trouvera la fabrication du crystal de tartre chalibé, qui, s’il nous a suivi, ne manquera pas de l’intéresser. Poursuivons quelque peu l’arcane, en langage moderne, et selon des points de vue inexprimables en ces termes pour nous anciens, ce qui ne signifie pas qu’ils n’en possédaient pas l’intime connaissance : « le tartrate double de sodium et de potassium, appelé aussi Sel de La Rochelle -ô Mutus Liber- est de loin la substance la plus piézo-électrique connue… les cristaux sont facilement fabriqués en laboratoire, mais leur déliquescence leur fait perdre la permanence et l’élasticité favorable du quartz » (Quartz oscillators and their applications, P. VIGOUREUX). Notons, pour terminer cette parenthèse que les fréquences de résonance de ce sel, tel que préparé selon la voie spagirique de M. LEMERY vont de 150 à 10 000 HZ. Et le verbe s’est fait chair. DEUXIEM E ARGUM ENT : LB Ouvrant l’exemplaire en sa possession, Gustave ne peut que tomber sur la dédicace, que nous reproduisons telle quel : A LA GRANDE ÂME DE L.B. PIEUSEMENT J’OFFRE CES PAGES Irène HILLEL ERLANGER Gustave, qui est bon en grec et en latin, ne pouvait ignorer la signification de L.B., ainsi que uploads/Litterature/ l-x27-adepte-contemporain.pdf
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- Publié le Aoû 22, 2021
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