Le triple secret du Saint-Esprit James H. Mac Conkey Introduction Ce livre vous

Le triple secret du Saint-Esprit James H. Mac Conkey Introduction Ce livre vous est envoyé gratuitement et sera envoyé gratuitement aussi à toute Personne dont vous nous donnerons l’adresse. Pour subvenir aux frais d’impression, nous comptons sur les oǖrandes volontaires de ceux de nos lecteurs qui désireraient s’employer ainsi à le répandre. Ces oǖrandes seront reçues avec reconnaissance et toujours employées à imprimer et à distribuer des volumes ou traités du genre de celui-ci. Un ami du Pays de Galles nous ayant conseillé cette lecture, nous en avons reçu tant de clarté et de bénédiction, que nous cherchons à répandre cette littérature en français dans les mêmes conditions qu’elle l’est en anglais et avec l’assentiment de l’auteur. O. Prétre, Neuchâtel. 1. Le secret de son entrée ou l’union avec Christ Ce Jésus, ayant reçu du Père la promesse du Saint-Esprit. Actes 2.32-33 C’est par Dieu que vous êtes en Jésus-Christ. 1 Corinthiens 1.30 En Jésus… vous avez été scellés de l’Esprit saint de la promesse. Éphésiens 1.13 La vie abondante Je suis venu aǗn que mes brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance. Jean 10.10 Lorsque le voyageur en route pour l’Ouest franchit les monts Alleghany, son regard en éveil ne peut manquer d’apercevoir la surface étincelante d’un petit lac artiǗciel, dont les eaux bleues reǘètent l’azur du ciel, et qui rehausse la beauté du grand système de voies ferrées qui traversent notre pays natal. Ce petit lac, emprisonné au pied des collines, sert de réservoir à une active cité du voisinage, et s’alimente d’un ruisseau de montagne de modeste débit. Pendant la sécheresse de l’été dernier, la source nourricière ne donna plus qu’un mince Ǘlet ; le lac baissa jusqu’aux dernières limites ; et toutes les calamités inhérentes à une longue disette d’eau, avec ses menaces constantes pour la santé et le bien-être, s’abattirent sur la ville. Les autorités imposèrent la plus stricte économie ; le service des eaux fut interrompu, sauf quelques heures par jour ; et la maigre provision du précieux liquide fut soigneusement ménagée pour le cas de nécessités plus pressantes encore. À cent cinquante kilomètres de cette ville s’en trouve une autre plus petite, située aussi au milieu des montagnes. Dans son centre même, jaillit une fontaine naturelle d’une abondance illimitée et d’une beauté merveilleuse. Pendant le même été de désastreuse sécheresse, cette source fameuse, sans rien diminuer de son étonnante aǞuence, sans descendre d’un pouce au-dessous des bords qui l’endiguent, fournit à la ville altérée la plus ample provision, et répandit encore par son déversoir tout un courant scintillant, bondissant, d’une richesse intarissable ; c’est ainsi qu’elle justiǗait royalement son privilège, non seulement de rafraîchir la ville de son onde, mais encore de lui donner son nom de « Belle-Fontaine », La plus grande des deux villes avait de l’eau, il est vrai, mais la plus petite en avait en « abondance ». Le maigre petit ruisseau qui gouttait dans le réservoir suǝsait à peine pour sauver de la soif ardente. Mais la fontaine vivante, bouillonnante, répandant avec prodigalité ses trésors liquides pour sa ville natale, eût encore suǝ à étancher la soif d’une autre ville plus considérable que sa grande voisine. Il en est ainsi de la vie du Saint-Esprit chez les enfants de Dieu. Plusieurs n’ont cette vie intérieure qu’à l’état de Ǘl d’eau de quelques gouttes qui suǝsent à peine à les sustenter et à les rafraîchir en temps d’épreuve et de détresse, et jamais ils ne savent ce que c’est que la plénitude. Il en est d’autres en qui se réalisent joyeusement les paroles, de Jésus : « Je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance ». Non, seulement l’Esprit Saint remplit leur vie intérieure il surabonde, et déborde, portant autour d’eux la bénédiction aux aǖamés et aux altérés qui cherchent le secret de leur vigueur. L’aǞiction survient, mais ne peut leur ravir leur paix profonde. Les jours s’assombrissent, mais leur foi d’enfant abonde de plus en plus, Les coups de l’aǞiction les frappent lourdement, mais, comme les puits à pétrole, lorsqu’un explosif a brisé leur réservoir rocheux, font jaillir un courant plus abondant, ainsi leur vie répand sur leur entourage une somme toujours croissante et enrichissante de bénédictions. Un intarissable ǘeuve de prières coule de leur cœur. La louange s’élance aussi instinctive et spontanée de leurs lèvres que la joyeuse chanson de l’alouette. La conǗance est pour eux une seconde nature ; la joie en est le fruit naturel, et le service ininterrompu n’est pas pour eux un esclavage du devoir, mais la gracieuse réponse de l’amour. Ils ne ressemblent pas à ces pompes toujours à sec qu’il faut amorcer à force de stimulants et d’exhortations avant d’en tirer quelques rares gouttes ; ce sont plutôt des puits artésiens profondément de ses voyages, le cœur battant sans arrêt du puissant amour du Saint-Esprit lui-même. Qui a pu lire sans un tressaillement de cœur l’histoire de Délia, la reine d’une ruche impure de la rue Mulberry, et sa délivrance d’une vie de honte ? C’est l’amour de Christ qui brûla le cœur de Mme Whittemore et la porta à essayer de sauver cette perdue. C’est l’amour qui exhala cette ardente prière sur la rose immaculée, avant de l’oǖrir à la pauvre égarée. C’est l’amour qui attira la malheureuse à la porte de l’espoir quand la conviction s’empara d’elle. C’est l’amour qui l’accueillit, qui pleura sur elle, et lui Ǘt fondre le cœur de contrition et de repentance. Alors l’amour engendra l’amour. Sauvée sans réserve, cette aǖranchie oǖrit sa vie rachetée, comme un vase d’albâtre du plus suave parfum qu’elle brisa aux pieds de Celui dont l’amour l’avait sauvée, et elle s’en alla raconter aux autres l’histoire de cet amour. Dans les prisons, dans les bouges, dans les réunions en plein air, partout où cette rachetée raconta l’histoire de Celui qui nous a aimés et qui s’est donné pour nous, l’amour brûlant du Saint- Esprit enǘammait tellement son âme, que des hommes endurcis par le péché courbaient la tête et sanglotaient sous ses paroles frémissantes et enǘammées, et étaient entraînés par vingtaines dans le Royaume de Dieu. Pendant une courte année, l’amour de Dieu coula à pleins bords dans ce cœur pleinement consacré, et s’en Ǘt un canal par lequel il viviǗa, électrisa et inspira tous ceux qui s’en approchaient ; puis elle retourna vers la source de sa vie d’amour abondant. Dans une ville du centre habite un ami qui est uni à notre âme par des crampons d’acier, par les précieux liens de la fraternité en Christ Jésus. Par la grâce de Dieu, il fut miraculeusement sauvé d’une vie d’incrédulité moqueuse, railleuse, mortelle pour l’âme. Pendant des jours et des semaines consécutives, il est engagé dans les soucis absorbants d’une profession séculière. Puis, sans le prévenir, le Saint-Esprit le charge tout à coup du fardeau des âmes perdues. Conduit par l’Esprit dans sa chambre où il s’enferme, il est alors tellement inondé de l’amour de Dieu pour les perdus, que pendant des heures entières, il reste prosterné, sanglotant ses prières entrecoupées pour leur salut. Puis, sortant dans le pays d’alentour, avec ses messages puissants, convaincus, qui jaillissent d’un cœur débordant d’amour il prêche l’Évangile de Christ, là où le besoin s’en fait sentir. Depuis le peu d’années qu’il est converti, ce zélé serviteur de Dieu a obtenu plus de six cents âmes comme fruits de sa vie d’amour abondant. Bien-aimés, vivons-nous de cette vie d’amour abondant ? En connaissons-nous la puissance, la joie et la plénitude ? Sinon, nous manquons la haute vocation de Celui qui est venu, non pas aǗn que nous ayons un peu d’amour, mais aǗn que nous en ayons abondamment. C’est encore une vie de Paix abondante Le fruit de l’Esprit est la paix. Galates 5.22 La paix de Dieu…. gardera vos cœurs et vos esprits. Philippiens 4.7 Je vous laisse ma paix. Jean 14.27 Ici surgit à l’esprit la vision d’une délicieuse matinée d’été. Nous nous délassons, tranquillement étendu dans un fauteuil, lorsque les volets intérieurs de la fenêtre, sous le souǞe d’une brise qui passe, s’ouvrent tout à coup. Aussitôt s’oǖre à notre regard un magniǗque tableau : le ciel bleu sans nuage, de vertes collines qui s’allongent et se perdent dans le lointain et un noble ǘeuve qui sourit et ballotte ses vagues étincelantes sur son large cours inondé de soleil. La vision dure un instant, puis, sous une bouǖée capricieuse du vent contraire, les volets se referment soudain avec bruit. D’un seul coup, la gloire et la beauté de la scène s’évanouissent et restent cachées jusqu’à ce qu’un autre souǞe de vent revienne en dévoiler les délices, destinées seulement à disparaître encore. Telle est, nous semble-t-il, la paix du cœur naturel. Pour un moment, tandis que tout va bien, et que nos desseins réussissent, nos cœurs sont dans la joie et la paix. Mais qu’une bouǖée d’adversité, l’échec de quelque projet favori nous surprenne, d’un seul coup, notre paix s’évanouit, l’inquiétude et le souci uploads/Litterature/ james-h-mac-conkey-le-triple-secret-du-saint-esprit-ebook.pdf

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