C S ampu Revue trimestrielle éditée par la cellule de communication du vice rec
C S ampu Revue trimestrielle éditée par la cellule de communication du vice rectorat des relations extérieures et des manifestations scientifiques Campus Hasnaoua I. Auditorium. Tel & Fax : 026 41 05 79 . Couriel : vrelex@mail.ummto.dz Revue trimestrielle de vulgarisation scientifique de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou SOMMAIRE Revue Campus N°7 1 Edition : Cellule de communication. Vice Rectorat des relations extérieures de l’UMMTO Directeur de la publication : Pr. Rabah Kahlouche, Recteur Responsable de la rédaction : Pr Hocine Fellag , Vice Recteur chargé des relations extérieures. Comité de Lecture : Pr Mohamed Dahmani , Pr Tahar Taleb Pr Mohamed Morsli , Pr Salah Belaid, Pr Iddir Ahmed-Zaid Conception et réalisation : Djamila Mansour Adresse : Campus Hasnaoua I. Auditorium. Tel et Fax : 026 41 05 79/ 026 41 07 92 Couriel : vrelex@mail.ummto.dz Chronique…………………….………………………….. Hocine FELLAG 02 L’université Mouloud Mammeri : Trente ans après !... Dr Iddir AHMED ZAID 03 Caractérisation de la décision scientifique dans l’entreprise d’un point de vue statistique……………… Abderahmane Yousfate 21 Le syndrome de « MADE IN » et le sort des entreprises Publiques Industrielles (EPI)……………… Leïla MELBOUCI 26 Evolution du commerce extérieur de l’Algérie : 1980- 2005 Constat et analyse………………………………… Khaled CHEBBAH 35 La dépendance alimentaire et les aléas du climat……... AMIR Youcef 58 Women, Men , Tradition, and Modernity in Efua Sutherland’s New Life at Kyerefaso and Ayi Kwei Armah’s Fragments……………………………………... Riche Bouteldja 62 ……..………...………… اﻟﻌﺪول اﻟﻠﻐﻮي ﻓﻲ ﻟﻐﺔ اﻟﺼﺤﺎﻓﺔ ﺔ ﻴ ﺯ ﻓ ﺔ ﺸ ﺭ ﻘ ﻴ ﺘ 94 أﺳﺒـــﺎب ﺗ ﺮدي ﻟﻐــــﺔ اﻟﺼﺤﺎﻓــــﺔ ………………………… ﻥ ﺎ ﻤ ﺜ ﻋ ل ﺍ ﻭ ﻨ 105 Revue Campus N°7 2 epuis la nuit des temps, les hommes ont toujours été fascinés par les nombres. Ces derniers sont apparus il y a très longtemps, durant les premières civilisations du Paléolithique. Avant, l'homme était incapable de compter ; il était tout au plus capable de concevoir l'unité et la multitude. Et depuis, les nombres et la vie des hommes ont toujours été étroitement liés. Parmi ces nombres si fascinants, se trouve le nombre Trente ayant de nombreuses propriétés mathématiques. On peut citer le fait que c’est un entier strictement positif produit des trois facteurs premiers distincts 2, 3 et 5. C’est aussi un entier divisible par la somme de ses chiffres. Le mathématicien Dattatreya Ramachandra Kaprekar a qualifié cette propriété de Harshad qui signifie en sanscrit grande joie. Mais c’est aussi le produit de deux entiers naturels consécutifs (5 et 6). Sur un autre plan, on sait aussi que, depuis l’aube des temps, la relation entre l’arbre et l’homme a toujours été étroite. En effet, l’arbre est le témoin intemporel et le compagnon bienfaiteur de l’humanité. Selon la mythologie, on raconte que, dans la cité grecque, lorsque Athéna a lancé sa lance sur le sol, celle-ci se transforma en olivier. Le fruit de cet arbre a été tellement apprécié par ses habitants que la ville fût baptisée Athènes. Il semblerait que la culture des oliviers a amélioré et facilité leurs éclairages. Dès qu’on pense à l’arbre, on ne peut s’empêcher de penser à la sagesse, la paix et la prospérité. On dit même que l’olivier est un fébrifuge. Si vous avez trente ans cette année, alors vous avez le même âge que l’université Mouloud Mammeri de Tizi- Ouzou. Celle-ci a démarré en septembre 1977 comme centre universitaire avec cinq cent étudiants et vingt sept enseignants. Pour ce faire, il fallait utiliser un centre de repos, une salle de cinéma, un sous-sol d’APC, et un ancien lycée. Aujourd’hui, elle en compte plus de 40000 étudiants et près de 1300 enseignants. Elle est éclatée sur sept campus qui vont se réduire à moyen terme à trois pôles principaux (Hasnaoua I, Hasnaoua II et Tamda). J’ai voulu parler du nombre trente car je le trouve indissociable de l’olivier. L’UMMTO est un peu comme cet olivier qui peut occuper toute une génération. En effet, la première va le planter, la seconde l’entretenir et les autres vont assurer la cueillette. Une grande partie des cadres qu’elle a formés fait le bonheur des entreprises et des institutions universitaires nationales ou étrangères. De plus, elle est aujourd’hui gérée, en grande partie, par ses propres enfants. C’est important d’avoir trente ans et toutes ses dents. On peut donc dire que l’UMMTO se porte plutôt bien de par sa stabilité et ses avancées qualitatives. Malgré les insuffisances, il faut aller de l’avant et préparer l’université de demain. Peu importent les difficultés. Après avoir bouclé ses trente ans, une nouvelle année commence pour l’UMMTO qui devra indiscutablement se mettre sur son trente et un. Hocine FELLAG Le Sens et la Mesure La chronique de Hocine FELLAG Revue Campus N°7 3 L’université Mouloud Mammeri : Trente ans après ! Dr Iddir AHMED ZAID Vice-Recteur du Développement, de la Prospective et de l’Orientation ans un monde en continuelle mutation où les frontières ne constituent plus que des écueils administratifs, la société attend de l’université qu’elle concilie au moins quatre réalités : (1) sa mission de formation et de recherche, (2) sa fonction critique, critique sociale, économique et éthique s’entend, (3) son positionnement spatial auprès de ses interlocuteurs et partenaires immédiats et de la communauté scientifique internationale, (4) son soutien à l’innovation comme acteur direct et comme partenaire. Devant ces exigences, il est intéressant de s’interroger dans quelle mesure la jeune université algérienne en général et l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou en particulier peut répondre à ces attentes et quelles sont les conditions nécessaires pour y parvenir à moyen et à long termes. Depuis fort longtemps, notre pays a opté pour une politique de multiplication des équipements universitaires sur l’ensemble du territoire national afin de pourvoir d’abord à une demande importante en matière de formation et de qualification et s’inscrire ensuite dans un objectif de stimulation du processus de participation au développement et d’innovation technologique. Il est évident que ce choix nécessite le déploiement de lourds moyens en tous genres mais il doit s’appuyer sur un encadrement de qualité et en quantité suffisante. Après moins d’un demi-siècle de mise en œuvre de cette politique, on constate que l’évolution vers un système performant de formation supérieure bute sur maintes difficultés malgré des tentatives de réformes qui ne vont pas toujours jusqu’à leurs termes. La volonté de s’arrimer sur les modèles des pays développés ne suffit pas étant donné les écarts en termes de substance de départ, c’est-à-dire que les conditions initiales ne sont pas les mêmes1. Malgré toutes ces difficultés d’adaptation de l’université algérienne aux exigences d’un enseignement supérieur performant et productif, il est important de souligner que certaines tendances commencent à se dessiner, même si elles ne sont pas encore très perceptibles à l’échelle globale. On peut en saisir certains contours à plus petite échelle, c’est-à-dire à l’échelle de l’établissement. En d’autres termes, la massification et l’effet de nivellement masquent les efforts partiels et la volonté d’aller vers une meilleure matérialisation des objectifs de l’enseignement supérieur algérien. Dans ce qui suit, nous essaierons de saisir les conditions dans lesquelles évolue l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou et les potentialités dont elle dispose, d’apprécier plutôt que d’évaluer ses performances et sa productivité et surtout de voir quelles sont les perspectives qui s’offrent à elle pour concilier les quatre réalités attendues d’elle par la société. De prime abord, il faut souligner qu’après plus de trois décennies d’existence, l’université Mouloud Mammeri entame sa phase de maturité. Créée ex nihilo pour répondre à un besoin social, elle commence à s’imposer comme l’un des pôles universitaires les plus importants du pays même si certains ont une histoire beaucoup plus longue. Elle a connu une croissance très rapide avec des hauts et des bas qui, par moment, ont sérieusement contraint son développement. Elle a eu à vivre des moments de crise qui ont secoué jusque sa réputation au point d’être qualifiée de « cas à part » nécessitant des « traitements 1 Disparités en matière d’encadrement, de techniques de gestion de la pédagogie, de formation de formateurs, de performance dans la production et la reproduction de la connaissance, d’actualisation et d’affinement des programmes, de moyens mis en œuvre, de la faible diversité de l’offre de formation hors université, celle-ci étant pratiquement l’unique secteur d’accueil des bacheliers, etc. Revue Campus N°7 4 spécifiques ». Ces crises ont généré des instabilités fonctionnelles et un déséquilibre latent entre ses moyens et ses lourdes missions. Malgré ces aléas, elle a continué à assurer sa mission de formation dans des domaines scientifiques diversifiés en gardant la trajectoire du savoir, de la connaissance, de la recherche mais aussi de la production et du débat d’idées. Il est vrai que les multiples problèmes auxquels elle a été confrontée, notamment son gigantisme précoce, sa dispersion et la précarité de ses infrastructures, ont quelque part altéré cette sérénité et cette rigueur qui l’ont marquée à son démarrage, mais dans l’ensemble, elle demeure un espace de potentialités avérées sur l’échiquier national contribuant modestement au développement du capital humain. Il est évident que nous ne pouvons nous prévaloir de jugements uploads/Litterature/ www-ummto-dz-option-sciences-du-langage.pdf
Documents similaires










-
27
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Sep 28, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 2.6320MB