Jean-Marc Roeder Pour l’opinion publique en général, les Ovnis n’existent pas.

Jean-Marc Roeder Pour l’opinion publique en général, les Ovnis n’existent pas. Pour ceux qui s’y intéressent un minimum, on évoque plus souvent l’origine extraterrestre de ces engins. Mais un nombre croissant d’indices, de témoignages, d’hypothèses, voire de faits scientifiques tendent à montrer que certains Ovnis sont en réalité d’origine … humaine. En fait, cela signifie que les militaires, aujourd’hui surtout les Etats-Unis et l’Air Force via des réseaux très cloisonnés du complexe militaro-industriel maîtrisent en partie des technologies relatives à l’antigravité. Cela implique également que l’armée américaine fait voler, dans le cadre de programmes plus ou moins bien occultés car incroyables pour le sens commun, un certain nombre d’appareils furtifs et ultrarapides, à savoir des disques et des triangles volants dont certains dépasseraient la vitesse de la lumière. Quant à savoir pourquoi ces appareils ne sont pas «ouvertement» employés comme arme offensive, il existe aussi un certain nombre de réponses. Jean-Marc Roeder, totalement dévoué à la physique, spécialiste de l’antigravitation, qui nous a largement aidé à la constitution de ce dossier, aborde dans cette interview un grand nombre de réponses et de thèmes soulevés par ce sujet extrêmement polémique. Dans une seconde partie mise sous la forme d’un document annexe, il nous explique en termes clairs comment fonctionne l’antigravitation mais aussi quelles sont les bases et les mécanismes qui sous tendent le fonctionnement de notre univers. De ce fait, certaines conceptions comme l’énergie quantique du vide, la raison pour laquelle des générateurs comme ceux de Schauberger produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment, ce qui est toujours aujourd’hui considéré comme une hérésie par la physique «officielle» et les média de vulgarisation scientifique (nous ne citerons personne), sont pleinement expliqués et détaillés dans ces annexes d’une grande importance. Karma One : Toute une vague d'auteurs (comme Mc Lure) affirme que les programmes nazis sur l'antigravitation sont purement et simplement une supercherie et qu'il n'y a jamais eu de «Haunebus» ni même de disques volants opérationnels. Qu'en pensez-vous ? Jean-Marc Roeder : Notre entretien portant sur des sujets qui soulèvent souvent les passions, il serait peut-être utile que je vous précise tout d'abord dans quel esprit je travaille sur ces thèmes. Je ne souhaite pas convaincre qui que ce soit de mes conclusions, je vous livre simplement mon témoignage scientifique et technique. Vous pouvez rejeter librement ce que je dis ou au contraire comparer aux observations ce que je pense être les solutions de "l'énigme" des prototypes antigravitationnels (Allemands, Américains ou autres...) et vous faire votre propre jugement. De plus, ayant conçu et fait voler avec succès (en trente ans) une dizaine d'avions allant de planeurs de vol libre de haute performance à des démonstrateurs de drones furtifs militaires, je pense avoir le minimum d'expérience et de jugeote dans les technologies aérospatiales avancées m'autorisant à m'exprimer sur ces sujets. Je n'ai ni les moyens matériels ni les compétences pour faire un tri définitif entre les sources crédibles et les sources fantaisistes en ce qui concerne l'histoire des programmes secrets nazis (ou américains, d'ailleurs). Lorsque je cite des dates, des lieux ou des événements, je ne dispose d'aucune preuve formelle attestant de leur réalité ou de leur fiction. J'ai simplement fait, au cours des années, un tri entre les affirmations d'enquêteurs réputés sérieux et honnêtes (comme Mc. Lure, Nick Cook et quelques autres) et celles d'auteurs (comme T erziski, Van Helsing et consorts) qui, à l'évidence, prennent leurs désirs pour des réalités (ou pire, essaient de propager un négationnisme historique). Par contre, je suis sûr de mon fait lorsque j'expose les technologies antigravitationnelles. J'ai l'impression, à regret, que peu d'auteurs comprennent véritablement les principes théoriques et les technologies effectivement utilisés en antigravité civile et militaire. Vous n'imaginez pas le nombre d'erreurs techniques et scientifiques que peuvent publier de nombreux auteurs, "de référence " et réputés sur ce sujet, tant dans le clan des sceptiques que dans celui des enthousiastes de la propulsion exotique militaire! Ce qui selon moi établit avec certitude l'existence de prototypes antigravitationnels nazis et américains c'est le fait, irréfutable, que plusieurs "civils" ont fait voler des démonstrateurs antigravitationnels (Keely, T esla, Shauberger, Otis Carr, Searl, Hammel, Hutchison, etc.) de 1886 à nos jours. T oute personne connaissant un tant soit peu la recherche militaire sait qu'il est impossible que certaines grandes puissances n'aient pas développé à leurs extrêmes limites militaires ces technologies expérimentées avec succès par des inventeurs civils. De plus, même si l'on rejette en bloc la totalité des clichés, plans techniques et témoignages sur les protos anti-G allemands et américains, il reste les observations établies de certains de ces véhicules de 1945 à nos jours. Par exemple, et ceci sans croire aucune des déclarations d'Adamski, on peut établir l'authenticité de deux de ses photos de soucoupe "vénusienne" (qui n'est pas un abat-jour art déco avec des balles de ping-pong, j'ai vérifié!). Cette soucoupe est à l'évidence un Haunebu II à moteur Shumann. Il existe trois autres clichés du même type, pris devant témoins entre 1957 et nos jours, qui sont authentifiés par des enquêtes irréprochables sur ces observations. Et je ne parle même pas de deux rencontres "du troisième type", bien documentées, où de très humains "extraterrestres" parlaient un dialecte allemand du T yrol dans un des cas et l'anglais avec un accent allemand "à couper au couteau" dans l'autre, en descendant de leur Haunebu II! Je salue et respecte sans réserve l'honnêteté et la rigueur des historiens qui affirment en toute bonne foi que tous ces engins antigravitationnels nazis sont une supercherie. Les méthodes rigoureuses d'investigation historique amènent nécessairement un enquêteur sérieux à cette conclusion. Pour noircir encore le tableau, j'affirme qu'au moins 90% des prétendues preuves documentaires et photographiques présentées dans des livres ou sur Internet sont des faux (souvent grossiers) probablement diffusés par des mouvements néo nazis et/ou par des auteurs peu scrupuleux, en mal de célébrité et de profit. De plus, on ne peut exclure l'hypothèse que des services de renseignement occidentaux diffusent des faux pour renforcer la désinformation sur les ovnis. En la matière, la confusion et le mensonge sont mères de sûreté...militaire! Le problème est que dès que l'on veut enquêter sur des sujets présumés ultrasecrets les outils de l'historien se révèlent insuffisants et vous laissent peu de chance de percer la vérité si elle existe. La méthode documentaire historique n'aurait jamais permis de savoir ce qui s'était réellement passé à Dallas lors de l'assassinat de Kennedy, à savoir un coup d'état exécuté par quatre équipes de tir et non pas l'acte d'un déséquilibré solitaire. Il convient donc, selon moi, d'enquêter avec des méthodes proches de celles d'un officier de police judiciaire ou d'un journaliste d'investigation. Il est aussi indispensable, lorsque cela est possible, d'utiliser des techniques proches de celles de la police scientifique pour analyser les indices que l'on aura pu trouver. Par exemple, j'ai analysé avec des outils photogrammétriques sophistiqués de prétendues photos de soucoupes nazies et je suis arrivé à la conclusion que seuls une vingtaine de clichés (sur les centaines de photos disponibles) étaient authentiques. Cette approche est d'ailleurs la même que celle qu'utilisent les chercheurs sérieux en ufologie (Comme le Professeur Meissens pour le "triangle belge"). En ce qui concerne les témoins, je n'en ai rencontré que deux, tout à fait par hasard d'ailleurs. Il y a environ deux ans, à la fin d'une petite conférence que je donnais au Lion's club de Strasbourg sur les soucoupes nazies, deux messieurs très âgés vinrent me trouver. Le premier m'expliqua que, alsacien enrôlé de force dans la wermacht, il avait observé une soucoupe de couleur rougeâtre survolant sa position à basse altitude (environ 60 mètres) lors de la bataille de Koursk sur le front russe. Il estimait la taille de l'engin à environ 20 à 30 mètres de diamètre. Il m'affirma aussi que la soucoupe qu'il avait vue ressemblait à s'y méprendre à un des modèles de Vril dont j'avais montré les photos durant la conférence. De plus, l'officier commandant leur position d'artillerie leur dit de ne pas s'inquiéter car il s'agissait d'une nouvelle arme de vengeance ultrasecrète testée sur le front. L'autre monsieur, alsacien engagé volontaire dans les Waffen SS, me donna un témoignage encore plus impressionnant. Il m'expliqua que, alors qu'il était basé à Augsbourg en 1944, il fut convoqué avec une vingtaine de ses camarades par son commandant S.S. Le commandant leur annonça qu'ils se rendraient le jour même à l'aéroport militaire d'Augsbourg pour sécuriser celui-ci durant un test ultra secret. Il leur précisa aussi que la moindre révélation sur ce qu'ils verraient serait sanctionnée par une exécution immédiate. Le témoin m'expliqua qu'il vit sortir d'un hangar, à 100m de sa position, une soucoupe d'environ trente mètres de diamètre et quinze mètre de hauteur, en forme de cloche et surmontée d'un petit dôme. Elle émettait un faible sifflement ainsi qu'un bourdonnement d'abeilles. L'engin semblait flotter à deux mètres du sol en oscillant lentement. Il se dirigea lentement vers la piste de décollage puis s'éleva doucement verticalement jusqu'à cent mètres d'altitude en oscillant comme une feuille morte. Détail uploads/Litterature/ jean-marc-roeder.pdf

  • 27
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager