Chez le même éditeur Dans la collection « Orthophonie » Dysorthographie et dysg

Chez le même éditeur Dans la collection « Orthophonie » Dysorthographie et dysgraphie/300 exercices, par F. Estienne. 2014, 200 pages. Les bégaiements, par F. Estienne, H.-A. Bijleveld, A. Van Hout. 2015, 320 pages. 215 exercices pour les dyslexiques. Le langage dans tous les sens, par F. Estienne. 2014, 168 pages. Utilisation du conte et de la métaphore, par F. Estienne. 2001, 222 pages. Histoire d’un bégaiement, par J. Rey-Lacoste. 2001, 120 pages. Mémoire et langage. Surdité, dysphasie, dyslexie, par A. Dumont. 2001, 2e édition, 136 pages. L’enfant et son thérapeute. Une autre approche de la rééducation, par G. Dubois. 2001, 4e édition, 142 pages. Exercices phonétiques polyvalents, par F. Estienne. 2000, 152 pages. Le sujet, son symptôme et le thérapeute du langage, par G. Dubois, J. P. Kuntz, ATLC. 1999, 160 pages. Les fentes faciales. Embryologie, rééducation, accompagnement parental, par F. Bonneau, C. Thibault. 1999, 128 pages. Dysphasies, troubles mnésiques, syndrome frontal chez l’enfant, par M. Mazeau. 1999, 256 pages. Méthodes d’initiation à l’écrit. Pour les dyslexiques et les dysorthographiques, par F. Estienne. 1999, 288 pages. Voix parlée, voix chantée. Examen et thérapie, par F. Estienne. 1998, 208 pages. Méthodes d’entraînement à la lecture et dyslexies, par F. Estienne. 1998, 288 pages. Approche transculturelle des troubles de la communication. Langage et migration, par F. Rosenbaum. 1997, 160 pages. La rééducation de l’écriture de l’enfant et de l’adolescent Pratique de la graphothérapie Chantal Thoulon-Page Graphothérapeute Florence de Montesquieu Graphothérapeute Préface d’Olivier Revol 3e édition Collection Orthophonie Ce logo a pour objet d’alerter le lecteur sur la menace que représente pour l’avenir de l’écrit, tout particulièrement dans le domaine univer- sitaire, le développement massif du « photo-copillage ». Cette pratique qui s’est généralisée, notamment dans les établissements d’enseignement, provoque une baisse brutale des achats de livres, au point que la pos- sibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée. Nous rappelons donc que la reproduction et la vente sans autorisation, ainsi que le recel, sont passibles de poursuites. Les demandes d’autori- sation de photocopier doivent être adressées à l’éditeur ou au Centre français d’exploitation du droit de copie : 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. Tél. 01 44 07 47 70. Pour plus d’informations : GGRE : Groupement des graphothérapeutes rééducateurs d’écriture : www.ggre-asso.fr Graphidys : Association de graphothérapeutes rééducateurs d’écriture : www.graphidys.com Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, les courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la pro- priété intellectuelle). © 2015, Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. ISBN : 978-2-294-74474-7 e-ISBN : 978-2-294-74486-0 Elsevier Masson SAS, 62, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux cedex www.elsevier-masson.fr Savoir écrire n’est pas inné. Comme la lecture, cet exercice complexe s’acquiert sous l’influence conjointe de contraintes individuelles, culturelles et affectives : un apprentissage rigoureux, programmé et planifié, qui est pour certains élèves un obstacle, voire un cauchemar. Pour dire vrai, la maladresse graphique n’est pas toujours dramatique, surtout si elle a été repérée et identifiée à temps. Mais dans les cas les plus sévères, le trouble de l’écriture risque de gêner l’enfant à l’école avec un retentissement non négligeable sur son humeur et sa confiance en lui. D’autant que les développements affectif et cognitif s’entrechoquent sans cesse, pour le meilleur et pour le pire. Rééduquer l’écriture permet d’inverser cette spirale déprimante, et nombre d’enfants ont retrouvé le sourire grâce à la graphothérapie. Réconciliés avec l’écriture, avec l’enseignant et avec eux- mêmes, grâce à des rééducateurs/trices qui lui ont appris à automatiser ce mou- vement complexe. Mais le rôle des graphothérapeutes ne se limite pas à la maîtrise du geste. Leur présence régulière, attentive et bienveillante leur permet aussi d’identifier l’existence d’une fragilité de l’humeur ou de troubles de la personnalité, dont l’imperfection graphique pourrait être la signature. Toutes les facettes de cette profession ont été magistralement développées dans les premières éditions de cet ouvrage de référence. Sa réactualisation astucieuse est un atout supplémentaire pour les enfants en mal d’écrire. On retrouve dans cette belle réédition la même volonté d’un accompagnement per- sonnalisé, technique et très professionnel, étayé sur une empathie vivifiante et régénérative. L’ensemble est assorti de jolies nouveautés. Les auteures présen- tent, sans concession, les principaux tests d’évaluation de l’écriture, avec leurs points forts et leurs faiblesses. Elles rapportent comment, en se les appropriant, elles ont pu actualiser leur pratique, et surtout se mettre en harmonie avec les rééducateurs des autres troubles « dys ». Avec le souci constant de replacer la maîtrise de l’instrument et le contrôle du mouvement dans le cadre plus global de l’appréhension du schéma corporel, de la structuration spatio-temporelle et de la concentration. Mais la vraie valeur ajoutée de cette réédition est ailleurs. Chantal Thoulon- Page et Florence de Montesquieu ont su tirer profit des études neuro-scien- tifiques actuelles concernant les avantages de l’écriture « manuscrite » sur l’écriture « tapuscrite ». Le message est limpide : écrire un mot joue un rôle important dans sa reconnaissance et sa mémorisation. La formation de chaque lettre exige un mouvement spécifique, qui active une zone particulière du cer- veau et crée des connexions précieuses pour les autres fonctions cognitives Préface VI (lecture, orthographe, mémorisation…). Le geste graphique favorise ainsi les apprentissages, à la différence de l’utilisation du clavier, plus robotisée… Une fois encore, je ne peux que partager les convictions de Chantal Thoulon- Page et Florence de Montesquieu. Rédiger cette préface m’honore. M’atteler à cet exercice, avec un crayon et une gomme, « à l’ancienne », me fait sourire. Nous n’écrivons pas, pardon, nous ne rédigeons pas de la même façon avec un clavier. L’acte d’écrire est chargé de symboles. C’est une trace qu’on laisse, un reflet indélébile de ce que nous sommes, de ce que nous pensons être, ou de ce que l’on aimerait montrer que l’on est. C’est aussi la projection plus ou moins consciente de notre personnalité, comme une composition musicale ou une peinture. Lorsque nous écrivons « à la main », le cheminement de notre pensée reste gravé : repris, raturé, peut-être même effacé... Mais toujours bien présent dans notre esprit… L’écriture a une dimension affective. On le savait. Elle possède également une dimension temporelle. On le redécouvre. Car l’exercice d’écrire est coûteux en terme de temps : le temps d’apprendre les codes, le temps d’écrire, puis le temps de transmettre l’écrit pour qu’il soit lu. Un message à l’absent, un post-it sur un coin de table ou une lettre déposée dans une boite… Sans doute un des chal- lenges proposés par ce bel ouvrage. Dans le tourbillon d’une société hyperactive et pressée, la maitrise et la réhabilitation de l’écriture pourrait-elle redonner un peu de sens au temps… ? Olivier Revol Chef de service du Centre de Référence des troubles d’apprentissage Hôpital Neurologique, Lyon Auteur de Même pas grave (2006), J’ai un ado mais je me soigne (2010), On se calme (2013) chez JC Lattès, et 100 idées pour aider les enfants à Haut Potentiel, (2015), chez Tom Pousse La rééducation de l’écriture de l’enfant et de l’adolescent © 2015 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. Introduction Au xxi e siècle, est-il encore nécessaire de savoir écrire à la main ? C’est une question qui se pose depuis quelques années dans différents pays et notamment aux États-Unis, où certains États tendent à alléger l’enseignement de l’écriture manuscrite. Pendant des siècles, et dans le monde entier, la « belle écriture » fut un critère de qualité, témoin de l’ascension intellectuelle et sociale de la nation. Dans les années 1950, elle devint soudain la « science des ânes », laissant la vedette aux mathématiques et à l’expression orale. Peu importait que l’enfant écrive mal, pourvu qu’il sache calculer et s’exprimer. Nul ne s’inquiéta de la dégradation concomitante de l’orthographe et de la compréhension du texte. Puis l’usage du traitement de texte se répandit, confortant enseignants et parents dans l’idée que l’écriture manuscrite n’est pas indispensable à la réussite de l’enfant. Il est vrai qu’elle demande un investissement physique et cérébral bien supérieur : pour chaque lettre un geste et un mode de liaison particulier, alors que l’écriture informatique ne demande que de taper sur des touches. Non, l’écriture manuscrite n’est pas la science des ânes. Elle résulte d’un apprentissage long et difficile, dont la réussite ou l’échec peuvent interférer sur toute une vie. Comme le dit joliment Robert Olivaux1 : « Si nous avons aidé une écriture personnelle à se dégager de sa gangue, à se débarrasser de tout ce qui la rendait confuse, si nous lui avons donné la clarté, nous avons ouvert la uploads/Litterature/ la-reeducation-de-l-x27-ecriture-de-l-x27-enfant-et-de-l-x27-adolescent-3e-edition-elsevier-masson 2 .pdf

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