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V 1 à 3 : L’attente joyeuse de l‘enfant - Imparfait itératif - Indice de temps

V 1 à 3 : L’attente joyeuse de l‘enfant - Imparfait itératif - Indice de temps : Age enfantin Elle avait pris ce pli (habitude) - Indices de lieu : Dans ma chambre V 4 à 7 : Mise en place d’un tableau vivant avec l’entrée de la petite fille - L’accumulation de verbes : elle entrait, disait, prenait, ouvrait, s’asseyait, dérangeait, riait, s’en allait : imparfait itératif Cette succession de verbes à l’imparfait itératif montre aussi la vivacité renouvelé chaque jour. Il s’agit d’un portrait en actes : en effet, ces verbes d’action désignent le caractère joueur de la petite fille et créent une complicité avec le père. La petite fille regarde les papiers du poète. En entrant dans la chambre, elle entre dans l’univers du poète. - La petite fille est comparée à un oiseau qui passe : effet de légèreté, coté éphémère (qui résonne de manière tragique), dimension aérienne. - Les sont plates : le but est de privilégier l’émotion et non la construction formelle. Le vers utilisé est l’alexandrin qui véhicule en plus de la légèreté une certaine émotion. Les césures placées à des verbes comme << ouvrait >>, << s’en allait >> montrent la légèreté de l’enfant. V8 à 13 : Le poète retrouve les traces du passage de l’enfant : 1) Je relève le champ lexical de l’empreinte : La petite fille laisse « quelque arabesque folle », mainte page blanche entre ses mains froissée ». Elle ébauche son écriture enfantine dans les manuscrits du poète. La petite fille a également laissé une trace de légèreté dans l’esprit du poète qui a « la tête un peu moins lasse ». Comment la venue « des plus doux vers » dans l’esprit du poète est-elle explicable ? Léopoldine est une source d’inspiration pour V.Hugo. C’est une Muse. Par son passage, elle a enrichi l’inspiration poétique de son père. V14 à 17 : Le portrait moral de Léopoldine Il n’y a pas de portrait physique de la petite fille. Elle est décrite par le champ lexical de l’immatériel, du spirituel : « c’était un esprit avant d’être une femme ». Léopoldine semble désincarnée ( cela résonne comme un écho tragique ). Lumière spirituelle qui irradie d’elle : comparaison clarté de son regard et de son âme. L’accumulation « Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts » montre un intérêt pour le cosmos, la nature, la religion. Lien spirituelle père/fille Dimension élégiaque de la fin du poème V 18 à 22 : Tableau d’un bonheur familial V 23 à Jour des Morts : Prise de conscience de l’absence Indices qui nous montrent que le poème est une élégie (apostrophes exclamatives, champ lexical du chagrin, de l’ombre, de la nuit) Le poète présente le tableau d’un bonheur familial. Le poète insiste sur la lumière qui se dégage de ce tableau. On le voit avec les adjectifs « radieux et charmants ». L’adjectif « radieux » connote le rayonnement, accentué par l’image du feu. L’adjectif « charmants » évoque le côté enchanteur de ces soirs. Il s’agit d’un moment figé éternellement dans la mémoire du poète. On le voit avec la construction nominale : « Que de soirs passés à raisonner langue, histoire, grammaire », accentuée par la tournure intensive, hyperbolique et exclamative : « que de soirs … » Le poète insiste sur un bonheur familial, intime dont on sait qu’il est terminé Les quatre derniers vers donnent au poème toute sa dimension élégiaque. Le poète revient au présent. On le voit avec les exclamatives qui évoquent le chagrin : « Et dire qu’elle est morte » L’interjection « hélas » et la phrase injonctive « que Dieu m’assiste » montre ce brusque retour à l réalité. Le poète revient ensuite dans ce bonheur passé marqué déjà pr quelques indices inquiétants et tragiquement prémonitoires : l’ombre dans les yeux de Léopoldine. L’ntithèse entre « morne » et « bal le plus joyeux » annonce la future tristesse du poète qui refusera de s’intégrer au cycle de la vie suite à la perte de sa fille. Ce poème est donc une élégie adressée à sa fille disparue qu’il rend présente par le souvenir. uploads/Litterature/ lecture-lineaire-fr.pdf