Suivi de « Entretien avec AD GRAD (AD) et Éric LE NOUVEL (ELN) “ SHIN, SHALOM E
Suivi de « Entretien avec AD GRAD (AD) et Éric LE NOUVEL (ELN) “ SHIN, SHALOM ET KABBALE DE FEU ” » Ce kabbaliste chéri d'un public nombreux a terminé d`écrire sur le sens caché des lettres hé- braïques, maintenant, Adolf Dimitris Grad profite d'un repos bien mérité. La Kabbale est une science exacte réservée aux initiés (juifs) qui couvre l'ensemble des connaissances cosmiques, divines et humaines par l'interprétation des relations numériques entre la valeur des mots inscrits dans les textes sacrés (Thora). À chaque lettre hébraïque correspond en nombre (diviseur entier de 360 degrés). Ainsi les mots de même valeur numérique sont en relation essentielle. Adolf Dimitri Grad est l'un des six plus grands kabbalistes du monde actuel. À ses nombreuses visites au Québec il a réveillé un intérêt profond pour cette "Science de l'Être" dans le coeur de milliers de personnes. Une série de conférences (plus de 10) a terminé en beauté ses passages ici au pays du " Québec " (comme il aimait cet orthographe particulier, pour en faire un mot sacré, dont le sens de l'histoire est inscrit dans sa destinée).- AD GRAD : D’origine juive russe – 82 ans. Descendant en ligne directe à la 7e génération du Rab- bin Gaon de Vilna connu pour son opposition aux Hassidim (18e s.). Philosophe – Ecrivain – 25 livres publiés sur la Kabbale. Titres actuellement disponibles : - Pour comprendre la Kabbale – Dervy – La Kabbale du Feu – Dervy – Le Véritable Cantique des Cantiques – Dervy – Moïse l’Hébreu – Rocher – L’Art du Sublime – Rocher – Le Livre des Principes kabbalistiques – Rocher – La Kabbale Universelle – Rocher – in Conscience et Présence – Collectif. Question de n° 107 - (La Shekhinah, Présence de la Lumière) – « Kabbale, Modèle d’Univers » – Rocher Fondateur de l’Ecole Kabbalistique des Caraïbes à Fort- de-France. 2 Trois mystères Pour un prologue Il y a un mystère d'Israël. Il y a un mystère de la langue d'Israël. Il y a un mystère du Livre d'Israël, le Livre des livres, écrit en hébreu. Le mystère du Livre des livres commence avec le premier mot de la Genèse, qui contient à lui seul tout le Livre d'Israël. Le mystère de Dieu, dont Job dit qu'il était sur sa demeure (1), s'étend en vérité sur toutes les de- meures d'Israël. Si vous présentez Israël comme un peuple, vous trouverez immédiatement devant vous la thèse in- solite : Israël n'est pas un peuple. Et pourtant, certains voient en lui le peuple-martyr par excellence, ou le commode peuple-témoin. Pour d'autres, il est l'obsession même, quelque, chose comme une drogue, sinon le bouc émissaire idéal. Etat, car les temps messianiques sont commencés, et l'Etat d'Israël ne pouvait naître qu'à l'aube de l'avenir du monde, il est l'invraisemblable conjugaison du réalisme et du miracle. Religion, il est le monothéisme de chair, la Synagogue mère de l'Église et de l'Islam. On ne sait à quoi attribuer l’énervement de ses héritiers, les «sémites spirituels», lorsqu'on évoque leur curieuse aïeule inspirée : « Tel conserve sa sérénité en parlant des Hittites ou du Tao, qui la perd pour traiter du mysticisme juif». (2) Quant aux contestataires de l'intérieur, ils nient farouchement leur Dieu-Un auquel ils clignent de l'œil lorsqu'il prend, dans le désert du Sinaï ou sur les hauteurs du Golan, l'aspect du Dieu des ar- mées. Sous quelque angle qu'on le considère, Israël est un mystère. Et ce mystère n'est pas nouveau. Ba- laam, le magicien Balaam à l'ânesse étonnante, disait déjà, alors que les enfants d'Israël campaient sur la rive du Jourdain face à Jéricho : « C'est un peuple qui demeure dans la solitude, ET QUI NE PEUT ÊTRE PENSÉ PARMI LES NATIONS. » (3) Ce qui est certain, historiquement certain, c'est que tous les peuples dont parle la Bible, tous les peuples qui virent Israël sortir d'Égypte et luttèrent contre lui, Edom qui dit à Israël : « Tu ne traver- seras point mon pays, car je me porterai en armes à ta rencontre » (4), le Cananéen du midi, l'Amor- réen qui dit à Israël : «Tu ne passeras pas par mon territoire» (5), le géant Basanite dont le lit de fer mesurait neuf coudées de long et quatre de large, Amalec « le premier des peuples», le Kénéen, le Madianite, le Héthéen, le Ghirgachéen, le Phérézéen, le Hévéen, le Jébuséen, tous peuples plus nombreux et plus puissants qu'Israël (6), ces « nations aux villes importantes dont les remparts touchent le ciel » (7), les géants Anaqim — « Et tu sais toi-même, tu l'as souvent ouï dire, qui peut tenir tête aux enfants d'Anaq?» (8) — tous ont disparu dans les sables superposés de l'Histoire, et n'était le Livre d'Israël qui les mentionne et les situe géographiquement avec précision, ils seraient effacés depuis plus de trois millénaires de la mémoire des hommes. Mais le Peuple du Livre, le Peuple-Mystère a survécu. On le déportera à Babylone, on l'hellénisera, on le vendra comme esclave à Rome, toutes les Es- pagnes et toutes les Russies inventeront l'Inquisition et le pogrome, les Germains construiront des chambres à gaz, on le liquidera à Auschwitz et on le pendra à Bagdad, et Israël démontre chaque jour qu'avec lui, même la solution finale n'est jamais une solution. Israël aurait-il surgi sur terre on ne sait comment, venu d'une autre galaxie, que le mystère de son origine le disputerait encore à celui de sa survivance. Le mystère de la langue d'Israël est l'un des plus insolents défis légués par la linguistique à l'intelli- 3 gence humaine. A vrai dire, la linguistique se satisfait à peu de frais de ses classifications som- maires, et elle suppose depuis longtemps le problème résolu. Car pour elle il n'y a pas mystère, mais problème. Il est donc généralement admis qu'avec le phénicien et le moabite (et même l'ugaritique), l'hébreu constitue le rameau cananéen des langues sémitiques du Nord-Ouest. L'hébreu, dit-on couramment, est une langue sémitique, que l'on parle aujourd'hui en Israël. Or, et c'est là le premier d'une succession de mystères aussi troublants les uns que les autres, pour être dit sémitique, selon la Bible, l'hébreu devrait remonter à Sem (Chem), l'un des trois fils de Noé, dont les deux autres avaient pour noms 'Ham et Yapheth (9). Pourtant, dit la Bible, l'hébreu est la langue de Canaan (sefath Kcna'an). Et si nous lisons bien la descendance des fils de Noé à qui des enfants naquirent après le Déluge, nous découvrons que Canaan est « enfant de 'Ham » (10). De sorte, constatons-nous avec le professeur Goitein (11), que « selon la Bible, l'hébreu serait une langue non pas « sémitique » mais «'hamitique ». Improprement appelé sémitique, voici donc l'hébreu, authentiquement 'hamitique, avec ses racines verbales triconsonantiques. Il évolue, pour les linguistes, du paléohébraïque à l'écriture dite carrée, qui dériverait d'une cursive araméenne. Tout cela est bien vite dit. La véritable histoire de l'hébreu reste à écrire. Gageons qu'il y faudra beaucoup d'imagination. Car seule l'imagination pourra pressentir l'origine de cet alphabet fascinant de vingt-deux lettres, des lettres qui sont des nombres, des nombres qui ont un sens ontologique sur trois plans (plan des archétypes, plan des réalisations et plan cosmique) (12). Vingt-deux signes, uniquement des consonnes. Vingt-deux signes, alors que le sumérien atteint presque le millier, et ne parvient pas à réduire cet encombrant bagage à moins de trois centaines. Vingt-deux signes, qui correspondent à vingt-deux polygones réguliers de notre géométrie usuelle. S'il est déjà remarquable que l'hébreu présente un caractère de simplicité archaïque par rapport au consonantisme « sémitique » primitif, il est beaucoup plus troublant de constater que cette langue apparaît calquée sur une donnée géométrique. Le lecteur voudra bien nous pardonner ici une incursion, que nous abrégerons au possible, dans une discipline mathématique ayant pour objet l'Espace et les figures qu'on y peut imaginer, alors qu'Is- raël proclame depuis toujours la primauté du Temps. En effet, on sait que l'homme muni d'une règle et d'un compas ne peut inscrire dans un cercle que vingt-deux polygones réguliers correspondant aux vingt-deux diviseurs entiers de 360 degrés. Or, les vingt-deux lettres de l'alphabet hébreu correspondent exactement à ces vingt-deux polygones réguliers. Même leurs désignations confirment les correspondances. L'hébreu comporte : — trois lettres mères (Aleph, Mem, Shine) — sept lettres redoublées — douze lettres simples. Les vingt-deux polygones réguliers correspondant aux vingt-deux diviseurs entiers du cercle comportent : — trois figures mères (triangle équilatéral, carré, pentagone) — sept polygones réguliers inscrits, obtenus en redoublant les trois figures mères (hexagone, dodécagone et 24 côtés; octogone; décagone, 20 et 40 côtés) —— douze polygones simples (9, 18, 36 et 72 côtés; 15, 30, 60 et 120 côtés; 45, 90,180 et 360 côtés). Le lecteur à l'esprit géométrique a tout loisir de méditer le rapprochement de ces articulations iden- tiques. (13) Mais cette confrontation singulière ne doit pas nous faire oublier cet autre mystère qu'est la renaissance soudaine d'une langue dite morte. Cette renaissance est d'autant plus miracu- 4 leuse uploads/Litterature/ les-clefs-secretes-d-israel.pdf
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- Publié le Nov 06, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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