J. L. HALL ET DAVID K. BERNARD ÉDITEURS LES DOCTRINES DE LA BIBLE LES DOCTRIN

J. L. HALL ET DAVID K. BERNARD ÉDITEURS LES DOCTRINES DE LA BIBLE LES DOCTRINES DE LA BIBLE J. L. Hall et David K. Bernard (éditeurs) Éditions Traducteurs du Roi Publié en partenariat avec : Coopérative de littérature française Cet ouvrage est la traduction française du livre Doctrines of the Bible de J. L. Hall et David K. Bernard (éditeurs). Copyright © 1993 de l’édition originale par Word Aflame Press. Tous droits réservés. 36 Research Park Court, Weldon Spring, Missouri, É.-U. 63304 www.PentecostalPublishing.com Traduction : Karina Ripamonti Révision : Jessica D’Almeida, Lylas de Souza, Liane Grant, Gisèle Kalonji, Sephora Kangum, Laurène Louka, et Avihya Onanga Mise en page : Jared Grant Copyright © 2020 de l’édition française au Canada Publié par les Traducteurs du Roi, une filiale de Mission Montréal 544 Mauricien, Trois-Rivières (Québec) Canada G9B 1S1 www.TraducteursduRoi.com Sous l’égide de l’Église Pentecôtiste Unie Internationale, 36 Research Park Court, Weldon Spring, Missouri, É.-U. 63304 Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la ver- sion Louis Segond, Nouvelle Édition de Genève 1979. ISBN 978-2-924148-93-8 Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2020. Dépôt légal — Bibliothèque et Archives Canada, 2020. Ce livre est sous la protection des lois sur les droits d’auteurs du Canada. Il est interdit de reproduire ce livre dans son intégralité ou en partie pour des fins commerciales sans la permission des Traducteurs du Roi et de Word Aflame Press. REMERCIEMENTS Merci à chaque personne, église et organisation qui a contribué au projet de traduction des livres requis pour les licences ministérielles de l’Église Pentecôtiste Unie Internationale. 5 SECTION I : DIEU David K. Bernard David K. Bernard est le surintendant général de l’Église Pentecôtiste Unie Internationale. Il a fondé New Life United Pentecostal Church à Austin, au Texas, dont seize églises sup- plémentaires ont été lancées sous sa direction. Il est également le président fondateur de l’Urshan College et de l’Urshan Graduate School of Theology. Il a obtenu un doctorat en jurisprudence avec les honneurs de l’Université du Texas, un maître de théologie de l’Université de l’Afrique du Sud, et un baccalauréat des arts, avec mention honorifique, en sciences mathématiques et des études de gestion de la Rice University. L’auteur de trente et un livres, il a été publié dans une quaran- taine de langues et a exercé son ministère dans cinquante-cinq pays sur six continents. Lui et son épouse, Connie, ont trois enfants et plusieurs petits-enfants. 6 7 DIEU I. L’EXISTENCE DE DIEU II. LA NATURE DE DIEU A. Ses attributs non-moraux B. Ses attributs moraux III. L’UNICITÉ DE DIEU IV. PERE, FILS ET SAINT-ESPRIT V. LA DÉITÉ DE JÉSUS-CHRIST VI. LE NOM DE DIEU VII. QUELQUES PASSAGES SCRIPTURAUX EXPLIQUÉS A. Ancien Testament B. Nouveau Testament VIII. CONCLUSION 8 9 I. L’EXISTENCE DE DIEU Le premier verset de la Bible présente Dieu comme le Créateur de l’univers et de tout ce qui en fait partie. La Bible n’essaye pas de prouver que Dieu existe ; elle présume son existence comme fondamentale. Par l’observation et la réflexion, nous pouvons découvrir beaucoup de raisons logiques qui nous poussent à croire en Dieu. • L’argument de cause (la cosmologie). La création elle-même rend témoignage du fait qu’il y a un Créateur intelligent, omnipotent et aimant (Psaume 19 : 1-5 ; Romains 1 : 20). Il ne peut y avoir qu’une explication sur trois pour l’existence de l’univers : (1) il a toujours existé (l’univers éternel) ; (2) il est venu à exister de son propre pouvoir (l’univers autocréé) ; ou (3) Dieu l’a créé. Accepter une de celles-ci requiert une foi qui dépasse la preuve scientifique. Il est plus plausible de croire en un Créateur intelligent, éternel et omnipotent que dans l’éternité ou la capacité autocréative de la matière non rationnelle. • L’argument de conception (la téléologie). L’ordre et la concep- tion de l’univers requièrent l’existence d’un Concepteur. L’incroyable complexité, de même que les formes les plus simples, de la vie montre que la vie n’a commencé ni par accident ni par pur hasard. La force de cet argument est illustrée par la visite de Robert Ingersoll, un agnostique réputé, au Planétarium de New York. Il a vu là, un modèle réduit du système solaire avec toutes les planètes gravitant autour du soleil. Mon- sieur Ingersoll s’est émerveillé devant ce chef-d’œuvre et a demandé qui en était l’auteur. Le directeur du planétarium a répondu que personne ne l’avait fait ; il était soudainement apparu par hasard un jour dans la salle. L’absurdité de cette réponse était apparente ; comment quelqu’un peut-il croire que l’univers est venu à exister par pur hasard quand il est immensément plus complexe que le petit modèle ? 10 • L’argument de l’existence (l’ontologie). Comment l’esprit humain si limité, aurait-il pu même concevoir un Dieu infini, omniprésent, omnipotent, omniscient et parfait, à moins que Dieu, lui-même ait transmis ce concept ? Chaque société dans l’histoire a exprimé la croyance en un Être suprême, et les études anthropologiques modernes montrent que la première, et la plus fondamentale, des croyances religieuses n’est pas le polythéisme, mais le monothéisme. • L’argument de la moralité. Chaque enfant humain déve- loppe une conscience et chaque société humaine a un sens de moralité (Romains 2 : 15). Notre nature morale révèle que nous sommes plus que des mammifères intelligents ; nous avons été créés à l’image d’un Être rationnel, spirituel et moral. • L’argument de la congruence. Les critiques peuvent attaquer les arguments précédents et proposer des explications alternatives pour chacun, mais leur effet cumulatif est bouleversant. Mis ensemble, ils sont irréfutables. L’exis- tence de Dieu est la meilleure (et l’unique) explication qui répond à toutes les questions. Sans aucun doute, l’athéisme — la croyance qu’il n’y a aucun Dieu — est erroné. L’agnosticisme — la croyance qu’il est impossible de savoir si Dieu existe ou non — est également insoutenable. La raison nous dit que Dieu existe (Psaume 14 : 1 ; 53 : 2). Plus importants encore, le témoignage des Écritures et la confirmation d’une expérience personnelle nous assurent que Dieu vit réellement et communique avec l’humanité. En définitive, nous acceptons la vérité de son existence par la foi (Hébreux 11 : 6). 11 II. LA NATURE DE DIEU Alors que le raisonnement humain peut déduire que Dieu existe, il ne peut pas complètement cerner ni la nature ni la volonté de Dieu. Pour que l’humanité connaisse Dieu, il doit, lui-même, se révéler. Dieu s’est révélé lui-même à l’humanité, de manière géné- rale, à travers la nature, l’histoire et la conscience, mais ces moyens sont incomplets. Dieu s’est également révélé par des moyens distincts et spécifiques, par les miracles, la prophétie, Jésus-Christ homme, les Écritures et l’expérience personnelle. La Bible (les Écritures) est la Parole écrite de Dieu et elle révèle le plan du salut (II Timothée 3 : 14-17). La Bible est l’unique autorité sur la doctrine, l’instruction sur le salut et la vie chrétienne. Elle transmet, au monde aujourd’hui, la révélation la plus complète de la nature et de la volonté de Dieu. En conséquence, nous examinerons ce que la Bible révèle au sujet de la nature de Dieu. Hormis sa nature morale, nous discuterons premièrement de son essence fondamentale ; par la suite, nous aborderons sa nature morale. Les deux listes d’attributs ne sont pas nécessairement exhaustives, mais elles soulignent les thèmes majeurs des Écritures sur la nature de Dieu. A. Ses attributs non moraux • La vie. Dieu n’est pas une abstraction, ni un principe, ni un objet inanimé. Il est un être vivant et la source de toute vie (Jean 1 : 4 ; I Jean 1 : 1-2). • L’individualité. Dieu est un être individuel avec une identité et une personnalité unique et définie (Genèse 1 : 1-3, 26-27). Le panthéisme — la croyance que Dieu est nature ou les lois, forces et manifestations de l’univers — est inexacte. • La rationalité. Dieu est un être intelligent avec une volonté, une capacité de raisonnement et des émotions (Ésaïe 1 : 18 ; 12 Romains 9 : 19). La Bible décrit Dieu avec des sentiments humains pour que nous puissions comprendre quelque peu sa nature, mais ses émotions dépassent les nôtres, et les termes humains le décrivent de manière imparfaite. (Voir, par exemple, Deutéronome 32 : 21 ; Psaume 18 : 19 ; 103 : 13.) • La spiritualité. « Dieu est un Esprit » (Jean 4 : 24). Cela signi- fie qu’il n’est pas fait de chair, de sang, d’os ou de matière (Matthieu 16 : 17 ; Luc 24 : 39). Bien qu’il soit apparu à des gens dans l’Ancien Testament par des manifestations visibles temporaires (connues comme les théophanies), il n’a pas de corps physique en dehors de l’Incarnation. Quand la Bible parle de l’Esprit de Dieu en nommant des parties du corps humain ou animal (telles que le cœur, les yeux, les narines, les bras, les mains, les pieds et les ailes), elle utilise un langage figuré (connu comme l’anthropo- morphisme) pour décrire le Dieu infini uploads/Litterature/ les-doctrines-de-la-bible-hall-et-bernard.pdf

  • 29
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager