Les MANUSCRITS DE LA BIBLE par Jean leDuc 2 Table de Matières I- L'Ancien Testa

Les MANUSCRITS DE LA BIBLE par Jean leDuc 2 Table de Matières I- L'Ancien Testament 1- Rédaction des manuscrits a- Quelques règles pour les copistes b- Les Massorètes 2- Les manuscrits hébreux a- Les manuscrits de Qumrân b- Quelques autres manuscrits 3- Les versions anciennes a- La Septante - Les livres contestés - Réformateurs et Apocryphes - Les textes rejetés par tous - Les apocryphes ne sont point inspirés b- Autres versions grecques c- Les Targums araméens 4- Éditions imprimées en hébreu II- Le Nouveau Testament 1- Les manuscrits a- Les papyrus 3 b- Les manuscrits en lettres onciales (majuscules) c- Les manuscrits en lettres cursives (minuscules) d- Les traductions antiques du NT e- Les citations bibliques des Pères de l'Eglise f- Les lectionnaires g- Les Ostraca h- Remarques 2- Comparaison avec les oeuvres classiques 3- Remarques - Mutation du texte de la Parole de Dieu - Le Texte Reçu Grec - Scrivener, Burgon, et Miller 4 I- L'Ancien Testament Présentation Le Canon du texte de l'Ancien Testament fut reconnu comme terminé et scellé depuis le temps de Esdras et Néhémie, et plus particulièrement depuis le Concile de Jamnia en l'an 90. Le texte de l'Ancien Testament qu'ils utilisèrent fut précisément le même qui est employé dans la Bible d'Olivetan et ses versions: la Bible de Genève, la Bible Martin, la Bible Ostervald, la Bible de l'Épée. Ce fut en effet le même texte qui fut utilisé par Jésus et ses disciples. Ce texte suivait une longue lignée de copies fidèles qui maintenaient le caractère et les mêmes mots que les autographes. La seule différence est que ce fut un texte consonnal qui n'avait aucune voyelles. Les scribes "massorètes" mot qui signifie "traditionalistes", prirent la relève des Lévites pour maintenir la pureté du texte. De l'an 500 à l'an 1,000, ils introduisirent une méthode de préservation du texte qui fut la plus ingénieuse jamais inventée. L'emphase fut sur la préservation même de la plus petite lettre dans sa forme originale et pure. "Ils inventèrent les points voyelles. Oeuvre admirable qui témoigne du respect apporté à un texte qui se devait de conserver, sous son aspect extérieur nouveau, tous les moyens d'une lecture conforme. Ils ont inventé également tout un système d'accents, afin de sauvegarder la lecture rythmée du texte Hébreu. Points-voyelles et accents furent placés au-dessus, ou au-dessous du texte, et non insérés dans le texte même, afin que ce dernier demeure inchangé dans son aspect consonnal. Les massorètes n'ont en rien changé ou altéré le texte original de l'Ancien Testament". Tous les moyens de sécurités imaginables furent utilisés pour protéger le texte et assurer sa transmission. Le nombre de lettres dans chaque livre fut compté par leur propre valeur numérique, et le total fut enregistré pour que le travail du copiste puisse être vérifié numériquement, autant que visuellement. Pour plus de précision, ils comptèrent le nombre de fois qu'un mot ou une phrase apparaissait dans le texte et notèrent finalement toutes les particularités orthographiques pour éliminer toutes les fautes. Si plus que trois erreurs furent trouvées, le manuscrit entier fut détruit et on recommença le travail. Lorsque des erreurs furent allouées, la correction fut notée dans la marge et jamais dans le texte même. Chaque nouvelle copie devait être faite sur des manuscrits approuvés et le texte écrit avec une encre spéciale sur des peaux d'un animal considéré "pur" salon la Loi. Le copiste devait prononcer chaque mot à voix haute. Tout devait être copié directement d'un autre manuscrit 5 et non de mémoire. Avant d'écrire le nom de Dieu, il devait essuyer sa plume d'une manière révérencielle; et avant d'écrire "Jéhovah", il devait laver tout son corps de peur que le nom sacré sait pollué en l'écrivant. Selon la divine providence de notre Dieu Souverain, la Texte Massorétique Hébreu, nommé aussi Texte Traditionnel, fut imprimé au 15" siècles. Les Psaumes furent imprimés en 1477 et la Bible en entier (Ancien Testament) en 1488. Ce Texte Hébreu devint la base de l'Ancien Testament de la Bible Allemande de Luther, de la Bible Française d'Olivetan, et de la Bible Anglaise de la King-James. Ainsi notre Dieu Tout-Puissant nous préserva sa Parole intacte à travers les siècles dans le Texte Hébreu. Tous les anciens manuscrits connus de l'Ancien Testament à partir du 9" siècle contiennent le Texte Massorétique Le premier critique textuel à nous indiquer cela fut l'évêque Kennicott. De 1776 à 1780, il publia à l'université d'Oxford, une liste de 634 manuscrits hébreux. Il fut suivit par De Mossi, qui de 1784 à 1788 publia une liste de 8213 manuscrits de plus. Aucune variations substantielles Furent remarquées par ces deux savants dans la totalité de 1,459 manuscrits. Pentateuque Samaritaine 6 Aujourd'hui, nous faisons face à plusieurs tentatives de renverser et usurper le Texte Sacré des Massorètes. Les ennemis de la pure Parole de Dieu utilisent les découvertes archéologiques récentes, comme celles des Manuscrits de la Mer Morte, pour accomplir leur sinistre travail. La Pentateuque Samaritaine est un de ces manuscrits utilisés par les apostasiés modernes. Ce manuscrit date du 13" siècle et fut apparemment découvert par le grand-prêtre Phinehas en 1335. Bruce Pringle nous dit qu'il est composé de sections de différents manuscrits d'origine incertaine. Il est rempli de corruptions textuelles et s'accorde mot pour mot avec le Targum de Onkelos qui est une paraphrase Araméenne traditionnelle de la loi de Moise. Une copie fut trouvée en Europe en 1616 et fut publiée en 1628 par J. Morinus qui proclama sa supériorité sur le Texte Massorétique. Ceci est la cas pour toutes nouvelles découvertes utilisées par certains érudits hostiles au Texte Traditionnel, pour affaiblir la position des Réformateurs et des chrétiens fidèles sur l'autorité de la Bible Authentique. Nous trouvons cette tactique de subversion dans la Bible de Jérusalem et celle de Maredsous où nous trouvons la lecture de la Pentateuque Samaritaine sur Deut. 27: 4 dans une note au bas du texte. Le Texte Samaritain a changé "le mont Ébal" pour "le mont Garazim", et dans Deut.11:30, "en face de Guilgal" est changé pour "en face de Sichem", comme nous trouvons dans les notes de la Bible T.O.B. sur ce passage. Les Samaritains firent ces altérations dans le but de changer le siège d'autorité d'Israël à celui du Mont Garazim (Jn.4:19-22); tout comme nos apostasiés modernes cherchent à changer l'autorité du Texte Massorétique pour la Texte Samaritain. Il existe des milliers d'autres manuscrits comme ceux de la secte des Esséniens de Qumran, ceux de Nag Hammadi, et ceux de la Septante mythique, qui sont loués et approuvés par la théologie libérale; et dont les lectures seront ajoutées éventuellement et sournoisement dans les versions modernes de la Bible, comme étant la Parole de Dieu même. 1- Rédaction des manuscrits Environ 4 siècles avant JC, l'AT était complet. a- Quelques règles pour les copistes Voici quelques exemples de prescriptions du Talmud pour les copistes: - Les colonnes devaient faire entre 48 et 60 lignes et les lignes devaient être de 30 lettres. 7 - Les copies devaient être effectuées à partir d'un manuscrit authentique, et il était interdit d'y apporter toute modification. - On ne devait rien écrire de mémoire. - Les copistes devaient être Juifs (Pour le pentateuque Samaritain, ils devaient être Samaritains). - Quand ils avaient fini la copie, les copistes devaient compter les lettres et les mots. b- Les Massorètes Pourquoi parle-t-on des Massorètes, de texte massorétique ? Le texte hébreu de l’Ancien Testament est souvent nommé texte massorétique. Il est l’œuvre des massorètes, savants juifs qui durant plusieurs siècles (surtout du VIIième au XIième siècle) assurèrent la transmission (massorah) du texte Biblique. Assurer cette transmission au cours des siècles n’était pas chose facile. En effet, en hébreu, comme dans les autres langues sémitiques, on ne note que les consonnes. La lecture est d’un usage assez facile, tant que la langue est couramment parlée. Les difficultés ont donc commencé à poindre lorsque peu à peu l’hébreu a été remplacé par l’araméen dans la langue parlée. Les scribes ont alors commencé à employer des lettres appelées « matres lectionis » (mères (guide) de lecture) qui, au nombre de quatre servaient à indiquer les voyelles donc la prononciation. Mais des ambiguïtés persistaient dans l’interprétation des textes écrits. Des savants juifs se sont donc attelés à cette formidable tâche consistant à rendre encore plus lisible de tous les textes originaux en inventant un système sophistiqué: ils ajoutent, sans pour autant modifier le texte initial, de petits signes ou points voyelles (neqoudôt), placés au-dessus ou au-dessous des consonnes (ou parfois dedans) indiquant par là même la prononciation qu’ils jugent la plus convenable. Mais là ne s’arrête pas leur travail, les massorètes dotent le texte d’une ponctuation, de signes indiquant la ligne mélodique pour la proclamation chantée dans les synagogues, ils divisent le texte en sections, et enfin ajoutent des notes au texte biblique (massores) pour bien en faire saisir le sens. Qui sont les Massorètes, quand et où œuvraient-ils ? 8 Le travail des massorètes va s’étendre du VIIième au XIième siècle uploads/Litterature/ les-manuscrits-de-la-bible.pdf

  • 35
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager