1. Les débuts de l’Islam ................................p.4 2.  Paysans et se

1. Les débuts de l’Islam ................................p.4 2.  Paysans et seigneurs au Moyen Âge ........p.7 3. Les rois et les seigneurs .........................p.10 4. L’Église en Occident . ............................... p.13 5. L’expansion de l’Occident . ...................... p.17 6.  L’Afrique subsaharienne VIIIe-XVIe siècle ........................................p.20 7. Les grandes découvertes ........................p.24 8.  Renaissance artistique et révolution de la pensée scientifique . . p.26 9.  La crise religieuse du XVIe siècle . ............p.30 10. L’émergence du « roi absolu » .................p.32 11.  Qu’est-ce que le développement durable ? ................................................ p.36 12.  Dynamiques de la population et développement durable . ................... p.39 13. Les inégalités de santé ...........................p.42 14. Les inégalités d’éducation ......................p.45 15. Les inégalités devant les risques . ...........p.47 16. La pauvreté dans le monde . ....................p.50 17. L’alimentation dans le monde ................p.52 18. La question de l’accès à l’eau .................p.55 19. Gérer les océans et leurs ressources ......p.57 20. Ménager l’atmosphère ...........................p.60 21. La question de l’énergie .........................p.62 Histoire Géographie livre du professeur Programme 2010 5 e SOMMAIRE Sous la direction de Stéphan Arias et Éric Chaudron Conseil scientifique Rémy Knafou Coordination pédagogique Jean-Christophe Delmas et Carine Reynaud José Abrami Professeur au lycée Victor Hugo, Toulouse Stéphan Arias Professeur au lycée Victor Hugo, Toulouse Pascal Boyries Académie de Grenoble Eric Chaudron Professeur à l’IUFM de Nice Fabien Chaumard Professeur au collège Jacques Mauré, Castelginest Isabelle Damongeot Professeur au collège Raoul Dufy, Nice Jean-Christophe Delmas Professeur au lycée Saint-James, Neuilly-Sur-Seine Anne Doustaly Professeur au collège Bernard Palissy, Paris Michel Fratissier Professeur à l’IUFM de Montpellier Gwenaëlle Hergott Professeur au collège du Val Gelon, La Rochette Matthieu Lecoutre Professeur au collège Colette, Saint-Priest Jean-Marc Noaille Professeur au lycée Beaussier, La Seyne-sur-mer Carine Reynaud Professeur au collège Émilie de Mirabeau, Marignane Nicolas Smaghue Professeur à la Cité Scolaire Charles Baudelaire, Roubaix Ludovic Vandoolaeghe Professeur au collège Joliot Curie, Auchy-Les-Mines Jean-Marc Wolff Professeur au Lycée Henri IV, Paris 2 Introduction Histoire Du Moyen Âge aux Temps modernes 1. comment interpréter le nouveau programme d’Histoire de 5e ? Comme en 6e, le nouveau programme d’histoire pour la classe de 5e pré­ sente de profondes nouveautés par rapport à l’ancien tant au niveau des contenus que des démarches. La période couverte s’étend désormais du VIIe siècle à la fin du XVIIe siècle. Le programme est amputé de la référence à l’empire byzantin et à l’empire carolingien, abordés en classe de 6e (« Les empires chrétiens du haut Moyen Âge »), mais il inclut désormais la ques­ tion du pouvoir absolu au temps de Louis XIV, qui était jusqu’à présent traitée en classe de 4e. Une structure en 4 parties La première partie du programme (« Les débuts de l’Islam ») invite à la découverte de la naissance à la fois de l’islam en tant que fait religieux, et de l’Islam médiéval avec un « I » majuscule en tant que civilisation perdurant jusqu’au Xe siècle. La deuxième partie (« L’Occident féodal »), à laquelle doit être accordé 40 % du temps consacré à l’enseignement de l’Histoire, est centrée sur la séquence pluriséculaire XIe-XVe siècle durant laquelle la civili­ sation médiévale européenne s’est élaborée : système seigneurial, féodalité et lente émergence de l’État, affirmation de la Chrétienté catholique et romaine, expansion économique. La troisième partie est radicalement nou­ velle. Le « regard » se porte sur l’un des mondes extra-européens, une civili­ sation de l’Afrique subsaharienne, qui, entre le VIIIe et le XVIe siècle, a connu une construction étatique ayant imposé son hégémonie soit en Afrique de l’Ouest, soit en Afrique du Sud-Est. Sont abordées aussi les traites négrières, transsahariennes et orientales, qui ont précédé la traite Atlantique, laquelle sera étudiée en classe de 4e. Enfin, une quatrième et der­ nière partie (40 % du temps consacrée à l’enseignement de l’Histoire) regroupe sous le titre « Vers la modernité, fin XVe-XVIIe siècle » à la fois l’ouverture, jusque-là limitée, de l’Europe vers les autres mondes, les bouleversements culturels, scientifiques et religieux, ainsi que l’émer­ gence de l’État absolutiste français. Trois axes majeurs : maîtrise de l’ex­ pression en français, histoire des arts, usage des TICE. x Du point de vue des démarches, le programme précise, comme pour la 6e, des entrées dans les différents thèmes qui servent de support à l’acquisition des connaissances. Ces études, significatives d’un fait ou d’une évolution historique, doivent permettre une approche très vivante de l’Histoire, d’éviter l’exhaustivité en donnant des objets précis. Leur mise en perspective permet de fixer les repères spatiaux et temporels fondamentaux du thème. Dans ce cadre, les élèves doivent être initiés à la compréhension et à la lecture critique des différents types de documents historiques utilisés en classe selon des modalités variées, mais aussi, autant que possible, recherchés et exploités grâce aux TICE. x Le questionnement des sources, leur mise en relation, leur confronta­ tion doit donner lieu à un réel travail d’expression orale et écrite. C’est pourquoi le nouveau programme de 5e, à la suite de celui de 6e, décline les capacités « raconter » et « décrire », « expliquer » comme autant de points d’ancrage en relation avec le Socle commun des connaissances et des compétences. On n’hésitera donc pas à recourir à des formes variées d’expression notamment celle du récit, oral ou écrit. Le récit figure dans les programmes comme un outil didactique et pédagogique destiné à faire vivre les objets étudiés, tout en développant les compétences de l’expression écrite et de l’expression orale. Sur la question de la nécessaire participation de nos disciplines à « l’apprentissage de la maîtrise des lan­ gages au collège », sur le sens à donner à « décrire » et « raconter » ainsi que pour des pistes de travail de l’oral et de l’écrit en classe, le professeur se reportera utilement à la fiche « Comment faire maîtriser l’expression écrite et orale par chaque élèves », élaborée pour la 6e, sur le site EDUSCOL (« Ressources pour faire la classe »). x Enfin, le nouveau programme de 5e, dans la continuité de celui de 6e, met l’accent sur la convergence nécessaire entre histoire et histoire des arts, définie comme « enseignement de mise en perspective historique des différentes formes d’expression artistique ». (voir La fiche « Histoire- géographie et histoire des arts au collège », site EDUSCOL, « Ressources pour faire la classe » en 6e). 2. La mise en œuvre du programme dans le manuel L’équipe de professeurs qui a conçu le manuel a eu pour préoccupation centrale de répondre au plus près aux orientations et aux attentes du nouveau programme. Respecter la liberté de choix du professeur x Le programme d’Histoire de la classe 5e ne laisse pas au professeur le choix entre deux thèmes, comme c’est le cas à deux reprises dans le programme de 6e. Malgré tout, les possibilités de choix offertes dans le programme, au sein d’un thème en particulier, dans la rubrique « Démarches », ont continué de constituer pour notre équipe un défi : fallait-il prendre en compte les différentes possibilités (étude d’un lieu historique, d’un aspect, d’un exemple, d’un personnage, d’un événement…) au risque d’être très vite confronté au problème de l’épaisseur du manuel et donc de son poids ? x La réponse de l’équipe du manuel a été simple : s’il a fallu inévitablement effectuer certains choix, il fallait préserver autant que possible la liberté pédagogique du professeur. Ainsi, par exemple, dans le chapitre « Regards sur l’Afrique », là où le programme laisse au choix l’étude d’une civilisation de l’Afrique subsaharienne parmi quatre, nous proposons deux dossiers, l’un sur « l’empire du Mali » et l’autre sur « l’empire du Monomotapa ; mais « l’empire du Ghana » et « l’empire Songhaï » peuvent néanmoins être abordés grâce aux pages qui leur sont consacrées dans les « Exercices » en fin de chapitre. En revanche, il nous a semblé important de fournir au professeur tous des éléments nécessaires pour une étude au choix soit de la traite transsaharienne des esclaves noirs soit de la traite orientale. Une structure simple calquée sur le programme x La structure adoptée pour chaque chapitre se veut simple et doit favoriser la mise en œuvre de la démarche proposée par le programme. Un ou deux dossiers d’entrée dans le thème précèdent un cours de synthèse, clairement structuré et véritable texte de référence proposant les contenus fondamentaux à apprendre. Les élèves y trouveront aussi des documents de cadrage, de repérage historique, à la fois spatial et temporel, de contextualisation et de mise en perspective. x Dans les pages « Dossier », comme dans nombre d’exercices en fin de chapitre, après un questionnement sur les documents, une consigne demande aux élèves – aidés en cela par de petites fiches intitulées « Zoom Socle commun » – de produire un récit structuré, à l’écrit ou à l’oral. x Dans les pages « Exercices » est systématiquement proposée une activité amenant les élèves à utiliser les technologies de l’information et de la communication lors d’un travail documentaire, sur la base des compétences validées pour uploads/Litterature/ livre-prof 1 .pdf

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