UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL COMMENT LE TRAC INFLUENCE-T-IL L'EXPRESSION ART

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL COMMENT LE TRAC INFLUENCE-T-IL L'EXPRESSION ARTISTIQUE ET LA RÉTROACTION DU PUBLIC DANS LES ARTS DE LA SCÈNE? MÉMOIRE PRÉSENTÉ COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MAÎTRISE EN COMMUNICATION PAR CLAUDE RAYMOND NOVEMBRE 2009 UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL Service des bibliothèques Avertissement La diffusion de ce mémoire se fait dans le respect des droits de son auteur, qui a signé le formulaire Autorisation de reproduire et de diffuser un travail de recherche de cycles supérieurs (SDU-522 - Rév.01-2006). Cette autorisation stipule que «conformément à l'article 11 du Règlement noa des études de cycles supérieurs, [l'auteur] concède à l'Université du Québec à Montréal une licence non exclusive d'utilisation et de publication de la totalité ou d'une partie importante de [son] travail de recherche pour des fins pédagogiques et non commerciales. Plus précisément, [l'auteur] autorise l'Université du Québec à Montréal à reproduire, diffuser, prêter, distribuer ou vendre des copies de [son] travail de recherche à des fins non commerciales sur quelque support que ce soit, y compris l'Internet. Cette licence et cette autorisation n'entraînent pas une renonciation de [la] part [de l'auteur] à [ses] droits moraux ni à [ses] droits de propriété intellectuelle. Sauf entente contraire, [l'auteur] conserve la liberté de diffuser et de commercialiser ou non ce travail dont [il] possède un exemplaire.» DÉDICACE À la mémoire de deux grands musiciens et pédagogues Pieter Coomans et Wilfrand Guillemette Tous deux jadis professeurs de clarinette au Conservatoire de musique de Québec À qui je n'ai pas eu le temps de dire merci. REMERCIEMENTS Remerciements à ma conjointe, Sylvie Bertrand, pour ses patients encouragements; À ma fille Émilie pour qui je me suis souvent fait rare; À mon fils Frédéric Antoine, doctorant en Histoire, qui, par son exemple brillant, a balisé pour moi le chemin des études universitaires. Grand merci à mon collègue et ami Claude-Étienne Poisson qui a gentiment peaufiné ma stylistique. Également des remerciements tout spéciaux à Gilles Coutlée, mon directeur de mémoire et maître ès philos~phie de la vie. TABLE DES MATIÈRES RÉSUMÉ vii CHAPITRE l 1 1 Introduction 1 CHAPITRE II 6 2 Problèmatique 6 2.1 Formulation du problème 6 2.2 Enjeu social du problème 8 2.2.1 Craindre le jugement d'autrui 9 2.2.2 Acquérir la confiance en soi 10 2.2.3 Les drogues au secours de l'artiste Il 2.2.4 Le trac brise bien des carrières 15 2.3 TélTIoignages 16 2.3.1 Le cas d'André Moisan 16 2.3.2 Un trac sélectif, selon l'esprit de la représentation - Nathalie Choquette 17 2.3.3 Le chaos créateur - ~~­..-.-.-.-.-..-~~~~ ~..__ ._ .._ _._ _._._~ .._L7 2.3.4 La fin d'une caDière sur scène: Michel Courtemanche 19 2.4 Identification des éléments du problème 19 2.4.2 La nature de l'œuvre 23 2.4.3 L'artiste 24 2.4.4 L'artiste et l'oeuvre 32 2.4.5 L'artiste et le public 34 2.4.6 L'anxiété reliée à la performance dans les arts de la scène 36 2.4.7 Les manifestations du trac 37 2.5 Spécifier l'objet d'analyse 37 CHAPITRE III 39 IV 3 Problème général de recherche , 39 3.1 Objectif de la recherche 39 3.2 Question générale de recherche 39 3.3 Choix du problème spécifique 40 3.3.1 Approche théorique 40 3.3.2 Question spécifique de recherche 40 3.4 Mes hypothèses 40 3.4.1 Hypothèse 1 , 40 3.4.2 Hypothèse 2 41 CHAPITRE IV 43 4 Méthodologie 43 4.1 La phénoménologie 43 4.2 Une démarche de recherche documentaire 44 4.3 Méthode d'analyse 45 4.4 La population ciblée 46 CHAPITRE V , , , ".." , , 47 5 Cadre théorique 47 l­ 5.1 De tous les temps, communication et art semblent liés 47 5.2 Où et comment y a-t-il de l'art? " 48 5.3 La montration de l'œuvre " 49 5.4 Les arts à un et deux temps et les arts transitoireS " 50 5.4.1 Les arts à un temps 51 5.4.2 Les arts à deux temps 51 v 5.5 À quel besoin l'art répond-il ? 52 5.5.1 La représentation 52 5.5.2 Le concept de jeu 53 5.5.3 L'acte de médiation 55 5.5.4 L'autre façon de voir l'« être dans le monde» 55 5.5.5 Les personnages fictifs 56 5.5.6 Recréer, ou re-créer 57 5.5.7 Création et re-création 58 5.5.8 La multiplicité des moyens de médiation 59 5.5.9 Le théâtre un système d'images 60 5.6 L'artiste 61 5.6.1 La personnalité de l'artiste et sa relation avec l'autre 63 5.6.2 La relation 70 5.6.3 L'empathie et la sympathie 71 5.6.4 L'artiste et l'œuvre 74 5.6.5 Le processus créateur 77 5.6.6 L'artiste et le public 80 5.7 Le phénomène du trac 85 5.7.1 Les manifestations du trac 85 5.7.2 Pourquoi l'angoisse de la performance ? 90 5.7.3 L'admiration, cause de trac ? 94 5.7.4 La zone de confort 95 CHAPITRE VI 98 Conclusion 98 6.1 Le but, la nature et l'envergure du travail 98 VI 6.2 La démarche adoptée 98 6.3 Les principales pistes de réflexion dégagées 99 6.4 Les conclusions que nous en tirons 103 6.5 Une recherche à poursuivre au troisième cycle 106 APPENDICE A 113 Les moyens de combattre le trac 113 A2 La stratégie mentale 119 A3 Quelques techniques de stratégie mentale 122 A3.1 Reprogrammer notre mental... 123 A3.2 Posséder une parfaite maîtrise technique en accord avec ses objectifs 124 A3.3 La préparation mentale par la relaxation 125 A.3.4 La respiration 127 A3.5 La méditation 128 A3.6 La visualisation et le travail intérieur 129 A3.7 La Programmation neuro-linguistique 132 APPENDICE B '" 135 La pharmacologie pour combattre le trac 135 RÉSUMÉ Le trac ou ce que l'on pourrait appeler l'anxiété reliée à la performance touche tant les artistes de la scène que la plupart des personnes devant s'exprimer en public. Même si certains de nos contemporains ne le prennent pas vraiment au sérieux, le trac n'en demeure pas moins un avatar social important qui affecte, et parfois compromet, bon nombre de carrières artistiques. C'est ainsi qu'on dénombre, seulement aux États-Unis, une vingtaine de centres spécialisés dans le traitement du trac en lien avec les arts de la performance. Au-delà des symptômes de ce mal-être, il importe de bien comprendre la nature même de la relation entre un exécutant et le public ainsi que de tenir compte de différents propos sur l'art. Dans le cadre de la présente étude, le trac constitue un point focal pour l'analyse de l'intersubjectivité à l'intérieur des processus communicationnels et créatifs au niveau des arts de la scène, et cela, en privilégiant l'expression. L'anxiété de la performance s'y trouve examinée non pas comme un trouble émotionnel, mais comme un phénomène relationnel. Comment le trac influence-t-il l'expression artistique et la rétroaction du public dans les arts de la scène? Quelle en est la genèse? Qu'elles en sont les répercussions? Semblable crainte découlerait d'une perception erronée de la part d'un interprète quant à son identité à la fois d'individu et d'artiste. Elle découlerait aussi du rôle qu'il s'attribue sur le plan social et de l'importance qu'il accorde au public. Il s'agirait en somme d'un sentiment de cohérence ou d'incohérence entre la transparence des intentions créatrices de l'artiste et leur expression. L'artiste se trouve alors en plein cœur d'une quête d'authenticité. Un parallèle peut naturellement s'établir entre l'anxiété reliée à la performance sur scène et le phénomène du chaos créateur qui survient surtout au stade d'une création artistique solitaire comme dans le cas de l'écriture ou de la peinture. Grâce au précieux apport de l'herméneutique, notre recherche de type phénoménologique nous permettra de mieux appréhender les_périodes de doute et d'insécurité SLue vit l'artiste. Elle nous permettra également de mieux percevoir comment il peut en tirer profit en matière d'enrichissement épistémique. Les phénomènes du trac et du chaos intérieur, pourvu qu'ils soient bien compris, habilitent l'interprète de scène à redéfinir plus adéquatement le rôle créatif dont il s'investit. Ils lui donnent aussi l'occasion de se doter d'objectifs professionnels qui s'harmonisent davantage avec sa personnalité profonde, son art et son environnement tout en l'incitant à recourir à des techniques plus adéquates pour ce faire. MOTS CLÉS: Communication, relation, arts de la scène, artiste, œuvre, interprétation, anxiété, trac, timidité, phénoménologie, herméneutique. CHAPITRE l 1. INTRODUCTION Les premières qualités d'un philosophe sont la réceptivité aux problèmes concrets et la faculté de les comprendre dans un cadre plus vaste où il peut, à défaut d'obtenir toujours des réponses, essayer de trouver du sens. 1 Kant posait avant tout la question: « Que dois-je faire? », et postulait l'effectivité de la liberté, donc la capacité de mettre en œuvre le devoir. Ricoeur interroge cette capacité et pose au préalable une question plus inquiétante: « Que peut la liberté humaine? » On ne peut en effet qu'être saisi par l'écart toujours constaté entre notre libre arbitre (faculté de se déterminer indépendamment de toute contrainte) et la maîtrise effective de notre existence. La question est d'importance puisque « cet écart toujours présupposé fait que le mal est déjà là ». C'est le mal qui est déjà rencontré et non pas l'autonomie de la conscience morale. [...] Le mal est rencontré comme un fait brut, comme « ce qui est et ne devrait pas être », c'est ce contre quoi notre devoir uploads/Litterature/ m11137.pdf

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