|oo io So PURCHASED FOR THE UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY FROM THE J CANADA COU
|oo io So PURCHASED FOR THE UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY FROM THE J CANADA COUNCIL SPECIAL GRANT FOR HISTORY OF ART DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE DES MARQUES ET MONOGRAMMES Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from Univers ity of Ottawa http://www.archive.org/details/dictionnaireency01risp RIS-PAQUOT DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE DES MARQUES a MONOGRAMMES CHIFFRES, LETTRES INITIALES, SIGNES Fl&URÀTIFS, ltc, tic CONTENANT 12,156 MARQUES CONCERNANTLES AQUAFORTISTES. — ARCHITECTES. — ARMURIERS. — BIBLIOPHILES. — CÉLÉBRITÉS LITTÉRAIRES. — CÉRAMISTES. - CISELEURS. DAMASQUINEURS. — DESSINATEURS. - DINANDIERS. — ÉBÉNISTES. — ÉMAILLEURS. FABRICANTS DE PAPIER. — FONDEURS. — GRAVEURS SUR BOIS, CUIVRE, PIERRES FINES, MÉTAUX. — HORLOGERS. — HUCHIERS IMPRIMEURS. - LIBRAIRES.— MAITRES DES MONNAIES.— MINIATURISTES.— MODELEURS. — NIELLEURS. NUMISMATIQUE. — ORDRES DE CHEVALERIES. — ORFÈVRES. — PEINTRES. — POTIERS D'ÉTAIN. — RELIEURS. SCULPTEURS SUR BOIS, PIERRE, IVOIRE, ALBATRE, NACRE, ETC. - TAPISSIERS. — TISSERANDS. TOURNEURS, ETC., ETC. TOME PREMIER A-I PARIS LIBRAIRIE RENOUARD HENRI LAIRENS, ÉDITEUR 6, liUE DE TOURNON -t- INTRODUCTION Nil sitb sole novitm. Bien (le nouveaic sous le soleil. Ce vieux dictoa populaire est d'une valeur incontestable lorsqu'il s'agit de Marques et Monogrammes ; car le monogramme fut connu et mis en usage dès la plus haute antiquité Partout oii les hommes civilisés se réunirent pour débattre des intérêts communs, ils scélèrent leurs déli- bérations de signes abréviatifs, dont la présence ou l'apposition étaient les témoins irrécusables communi- quant à eux seuls une véritable autorité à leurs décisions. L'emploi de ces signes conventionnels, qui n'étaient primitivement connus que d'un petit nombre d'initiés et ne servaient qu'aux grands dignitaires, se généralisa peu à peu en passant du domaine de la vie publique dans la vie privée. Chacun alors adopta un signe particulier qui servit à désigner les objets lui appartenant, ou à reconnaître, parmi des produits similaires, ceux qu'il avait confectionnés. Lettres simples ou enlacées, chiffres, rébus, hiéroglyphes, etc., se multiplièrent à l'infini. Le peintre, le graveur, le sculpteur, l'architecte, le miniaturiste, le mosaïste, le modeleur, l'apposèrent sur leurs œuvres, de même que l'industriel, qu'il fût émailleur, orfèvre, ciseleur, fondeur, armurier, huchier, dinandier, fabri- cant de papier, ébéniste, tapissier, céramiste, etc., en revêtit ses travaux. Les monogrammes devinrent en quelque sorte de véritables signatures personnifiant aussi bien les œuvres intellectuelles que les productions matérielles. Leur nombre s'en accrut dans une telle proportion qu'il serait impossible aujourd'hui, même étant doué de la plus heureuse mémoire, de les retenir et de les clas- ser dans l'esprit, pour en faire une judicieuse application au moment opportun. C'est pour faciliter les recherches dans le dédale inextricable de ces nombreuses marques, signes abrévia- tifs, devises, etc., et y répandre quelque lumière, que nous avons entrepris la publication de ce dictionnaire ENCLYCLOPÉDiQUE, dans lequel se trouvent réunies toutes les marques que nos recherches personnelles dans les musées, les collections particulières, les monuments publics et privés, nous ont permis de recueillir ; celles que nous avons glanées par la lecture de plus de deux mille volumes ou brochures ; enfin, toutes celles que, dans leur inépuisable complaisance, MM. les collectionneurs et amateurs ont bien voulu nous Irans-' mettre. C'est à cette source de renseignements que les personnes s'occupant d'art viendront dorénavant puiser. Erudits, travailleurs, conservateurs de musées, commissaires-priseurs, collectionneurs, amateurs, marchands d'antiquité, orfèvres, bijoutiers, armuriers, etc., y trouveront les documents premiers qu'il leur est indispen- sable de connnaitre pour pousser plus avant leurs études sur l'art ancien. M IXTRODLCTIOX Pour rendre ce dicliomiaire l'acile à consulter, abréger les recherches, nous avons cru devoir, avant tout, en faire un livre pratique, s'adressant à tout le monde, et non pas à un nombre restreint d'initiés : aussi avons-nous abandonné toute prétention scientifique, pour arriver à notre but : simplicité des rechercher, précision dans les rengrigiiemenls. Après avoir écarté de notre texte les nombreuses abréviations si usitées en pareille matière, et toujnurs difficiles à interpréter, nous avons divisé cet ouvrage en quatre parties bien distinctes : La PREMIÈRE, contenant les marquis et monogrammes ordinaires, simples ou enlacés, classés par ordre alphabétique ; La suco.NDE, concernant les marques /ijiiratioss o'i symboliques, dont l'absence de lettres a motive une classification spéciale; La TROISIÈME, renfermant réunis, dans l'ordre alphabétique, tous les noms cités dans ce dictionnaire, et renvoyant, par des numéros, aux différentes marques employées par le môme artiste ou artisan, ce qui fait que, connaissant un nom, on en trouve aisément la marque, de même que, par la marque, on apprend à connaître le nom auquel elle se rapporte; La QUATRIÈME enfin, que nous appellerons table géographique, renfermera, rangés également par ordre alphabétique, les noms de tous les grands centres industriels. Il suffira donc de se reporter à un nom quel- conque de ville ou de pays pour voir immédiatement tout ce qui, dans notre ouvrage, intéresse cette région ou a été produit par elle. Ce mode de classement, simple et facile, nous a semblé devoir favoriser la rapidité des recherches et éviter tout embarras. Bien des incorrections, bien des inexactitudes se révéleront forcément dans le cours d'un semblable travail, les unes sont dues aux différentes manières des auteurs d'orthographier ou de franciser les noms étrangers : les autres, plus importantes, à notre avis, concernent les dates, qui quelquefois sont ignorées ou données d'une manière incertaine : ajoutez à cela celles indéchiffrables, celles modifiées sciemment par des écrivains fantai- sistes pour différer des sources auxquelles ils ont puisé (comme si la date permettait l'élasticité d'un récit) ; viennent ensuite celles causées par l'inexactitude de certaines dates, présentant parfois des anomalies incroyables, en prolongeant démesurément l'existence d'un individu : ce qui provient, pour les graveurs par exemple, de corrections apportées aux planches, ou de tirages posthumes exécutés par les héritiers ou les éditeurs. Enfin, pour terminer, les erreurs que nous avons pu commettre nous-même, celles faites à notre insu de la part du compositeur, ou provenant de lettres tombées ou déplacées pendant le tirage. Tout cela réuni est loin d'offrir un livre parfait, nous l'avouons humblement : mais qui peut, en ce monde, se flatter d'atteindre la perfection. Quoi qu'il en soit, môme avec ces incorrections, que nos lecteurs rectifieront aisément, notre Dictionnaire encyclopédique des marques et monogrammes est aujourd'hui le seul ouvrage de ce genre, et comme tel, il est appelé à rendre de précieux et réels services à ceux qui le consulteront. Notre unique souci est, nous l'espérons, d'avoir fait œuvre utile; nous n'avons d'autre ambition. La fatigue que nous a occasionnée ce travail considérable disparaîtra complètement devant le bienveillant accueil de nos lecteurs. Ris-Paouot PREMIEUE PARTIE MARQUES, MONOGRAMMES. POINÇONS CLASSES PAH OR DISK ALPHA RKTIQIK AVIS CONCERNANT LA MARCHE A SUIVRE POUR LA RECHERCHE DES MARQUES ET MONOGRAMMES Dans ce dictionnaire les marques ou monogrammes se cherchent tels que les lettres se présentent à la vue, sans essayer d'en rétablir l'ordre alphabétique, ainsi par exemple : Le Monogrammem il en est de même de cet autre troisième 0, la quatrième I, et qui se trouvera aux lettres EMOI. De même pour le monogramme ci-contre : n° 2548, se cherchera aux lettres C V B et non aux lettres B C V. Vf n" 3^49, dont la première lettre est un E, la seconde M, la A n" 1834, qui se trouvera aux lettres C A B. Lorsqu'une marque est sujette à plusieurs interprétations, comme les deux ci-dessus, nous les avons repro- duites sous leurs différentes formes, autant de fois que cela nous a semblé utile pour la précision des recherches. Lorsqu'en regard d'une marque, il ne se trouve que le nom, sans aucun détail, il faut se reporter à la table des noms renvoyant aux différents numéros concernant l'auteur de cette marque. Les seules abréviations contenues dans ce dictionnaire sont celles ci-dessous, adoptées dans nos précédents ouvrages, et que nous avons cru devoir continuer dans celui-ci, pour faciliter la composition du volume. A. F. Ancienne faïence. A. P. Ancienne porcelaine. A. G. Ancien grès. F. M. Faïence moderne, à partir de 1800, jusqu'à nos jours. P. M. Porcelaine moderne, à partir de 1800, jusqu'à nos jours. On verra souvent dans le cours de l'ouvrage (PI. I, iig. 1) ou (PI. Il, Gg. 1), etc , etc , cela renvoie aux Irob planches hors texte placées à la fin du second volume. Les deux premières de ces planches initieront aux différents types de certaines faïences françaises et étrangères; la troisième, composée de deux tableaux synoptiques, indiquera l'ordre dans lequel sont placés les poinçons des orfèvres sur l'argenterie. DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE DES MARQUES ET MONOGRAMMES A 1. Poinçon de charge employé par le sous-fermier Julien Berthe, à partir (le février 1750 à ortobre 1756. . Poinçon de charge employé, de 1744 à 1750 , par le fermier Antoine L'Echaudel. 3. Poinçon de charge employé par le fermier des droits de marque Etienne de Bouges, à partir d'octobre 1717 à 1722. . Poinçon de charge employé par le fcrmierClavel (Henri), régisseur géné- ral, de 1780 à 1789. (Variante du poinçon ci-dessus, voir 5, G, 14, 144.) 5. Poinçon de charge employé à Paris, sous le fermier général Clavel (Henri), de 1780 à 1789, pour marquer les gros ouvrages d'argent. C. uploads/Litterature/ marques-et-mono-grammes-a-i.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Nov 08, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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