Présentation cours ROMAB 380 La nuit bengali Mircea Eliade Prof . coord. : Cris

Présentation cours ROMAB 380 La nuit bengali Mircea Eliade Prof . coord. : Cristina Alice TOMA Etudiant: Bogdan Andrei TOMA 1 On va s’occuper de la grande personnalité de Mircea Eliade et on va attaquer les 4 points d’intérêts : I. La langue de son écriture II. Le contexte culturel et les courants III. La formation et le développement personnel IV. Sont-ils des voyageurs ? Tout d’abord on va parler de sa vie et de cette façon on va surprendre au fur et à mesure des moments importants de ce que l’écrivain Mircea Eliade fut. Pour ne pas faire les choses trop structurées, j’ai choisi d’atteindre tous les quatre points de mon exposé en les laissant libres. D’autre part cela peut être intéressant de les trouver dans une manière spontanée. Mircea Eliade naît le 9 mars 1907 à Bucarest et mort 22 avril 1986, UChicago Medicine, Chicago. Son père est capitaine dans l'armée roumaine. Il fait ses études primaires et secondaires a Bucarest. Très tôt attiré par la littérature et par l'écriture, il publie en janvier 1921 son premier texte : Comment j'ai découvert la pierre philosophale, un conte fantastique. Il écrit beaucoup : des nouvelles, des impressions d'escalade dans les Carpates et de croisière en bateau sur le Danube, des notices littéraires, des articles dans des domaines aussi éloignés l'un de l'autre que l'entomologie ou l'alchimie babylonienne. À dix-sept ans, Eliade écrit un texte autobiographique, Le Roman de l'adolescent myope, suivi de Gaudeamus. Ces souvenirs ne seront publiés et traduits en français qu'en 1992, six ans après sa mort. Donc il les a écrits en roumain. Ils éclairent ses expériences de jeunesse et ses aspirations profondes. Inscrit en 1925 en philosophie à l'Université de Bucarest, il en sort en 1928 avec une licence. Tout en collaborant très régulièrement au quotidien Cuvântul, il apprend l'italien, l'anglais, s'initie à l'hébreu et au persan. Il se rend en Italie, où il rencontre Papini, ainsi qu'en Autriche et en Suisse; il écrit sa thèse sur La philosophie italienne de Marsile Ficin à Giordano Bruno. Attiré par la spiritualité hindoue, il obtient une bourse ah et part pour Calcutta où il étudie le sanscrit, rencontre Tagore et devient un adepte fervent du yoga. Polyglotte, il parlait et écrivait couramment cinq langues : le roumain, le français, l'allemand, l'italien et l'anglais. Il lisait aussi l'hébreu, le persan et le sanskrit. Ainsi, la majeure partie de ses travaux universitaires a été écrite d'abord en roumain, puis en français et en anglais. Donc, on voit bien que Mircea Eliade a une multitude de choix quant aux langues dans lesquelles il écrit. En 1931, Eliade rentre en Roumanie pour y accomplir son service militaire. Docteur en philosophie en 1933, il devient assistant à l'Université de Bucarest en logique et en métaphysique. Il présente à un concours un manuscrit inédit, Maitreyi, roman se déroulant en 2 Inde, qui remporte le premier prix. Publié, le livre connaît un grand succès. Il se marie en 1934, voyage en Allemagne et en Angleterre, fait de nouveaux séjours en Italie et en Suisse. Engagement politique dans les années 1930 Les articles rédigés par Eliade avant et après son adhésion aux principes de la Garde de fer (ou du Mouvement légionnaire, appellation alors plus usuelle), et dont le premier en date est Itinerar spiritual (« Itinéraire spirituel », paru en plusieurs livraisons dans Cuvântul en 1927), sont axés autour des différents idéaux politiques prônés par l’extrême droite. Ils dénotent son rejet du libéralisme et des objectifs de modernisation de la Révolution roumaine de 1848. Il s’y déclare partisan d’un État nationaliste ethnique s’appuyant sur l’Église orthodoxe. Eliade se montrait en particulier insatisfait du taux de chômage sévissant chez les intellectuels, dont les carrières dans les institutions subventionnées par l’État avaient été rendues précaires par suite de la Grande Dépression 62 . En 1936, Eliade devint la cible d’une campagne hostile dans la presse d’extrême droite pour s’être rendu coupable de « pornographie » dans ses romans Domnișoara Christina et Isabel și apele diavolului, tandis que des accusations similaires était lancées contre d’autres personnalités du monde de la culture, telles que Tudor Arghezi et Geo Bogza 63 . À l’été 1937, par l’effet d’une décision officielle consécutive aux accusations susmentionnées, et malgré les protestations d’étudiants, il fut suspendu de ses fonctions à l’université65. Eliade cependant décida de poursuivre en justice le ministère de l’Instruction publique, requérant des dommages et intérêts symboliques de 1 leu 66 ; ayant gagné son procès, il put réintégrer son Les articles de sa main qui parurent à cette époque dans des publications de la Garde de fer telles que Sfarmă Piatră et Buna Vestire, renferment de longs éloges aux dirigeants du mouvement, notamment Corneliu Zelea Codreanu, Ion Moța, Vasile Marin et Gheorghe Cantacuzino- Grănicerul 68 ,69. Il finit par adhérer au parti Totul pentru Țară (litt. Tout pour le pays), bras politique de la Garde de fer3,71, et appuya la campagne électorale de celui-ci en vue des élections générales de 1937 dans le județ de Prahova, ainsi qu’en atteste le fait que son nom figure sur une liste, publiée dans Buna Vestire, recensant les membres du parti investis de responsabilités à l’échelon du județ71. Emprisonnement et carrière diplomatique Ses agissements au sein de la Garde de fer lui valurent d'être arrêté le 14 juillet 1938 et brièvement incarcéré40, dans le cadre d’un ensemble de mesures répressives contre la Garde de fer décidées avec l’accord du roi Carol II. 3 Eliade fut retenu pendant trois semaines dans une cellule au siège de la Siguranța Statului, pour l’amener à signer une « déclaration de dissociation » d’avec la Garde de fer, mais Eliade s’y refusa73. En octobre 1940, après que la Garde de fer fut arrivée au pouvoir en même temps que fut instaurée la dictature militaire de Ion Antonescu (l’État national légionnaire, Statul Național Legionar)41, Eliade est nommé, grâce au concours d’Alexandru Rosetti, attaché culturel du régime auprès de la légation de Roumanie à Londres, poste auquel il sera mis fin bientôt à la suite de la rupture des relations diplomatiques entre la Roumanie et la Grande-Bretagne73. Son séjour à Londres avait cependant duré assez de temps pour permettre aux services secrets britanniques de le cataloguer comme « le plus nazi » des membres de la légation roumaine40. Après avoir quitté la capitale britannique, il remplit la fonction de Conseiller et de Responsable de presse (ultérieurement d’Attaché culturel) à l’ambassade de Roumanie au Portugal à Lisbonne, de janvier 1941 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, d’abord comme diplomate au service de l’État national légionnaire, puis enfin au service du régime d’Ion Antonescu. Sa fonction consistait à diffuser de la propagande en faveur de l’État roumain42. En septembre 1945, Eliade arrive à Paris où il donne un cours libre à l'École des hautes études et commence à écrire directement en français. Le contenu de son enseignement est centré sur l'histoire des religions, sujet qu'il travaille depuis plusieurs années et qui aboutira à la publication en 1949 du Traité d'histoire des religions et du Mythe de l'éternel retour. L'année précédente, il a fait paraître des leçons de Techniques du yoga. À Paris, Eliade retrouve Cioran et Eugène Ionesco et fonde une revue des écrivains roumains en exil. En 1950, il se remarie. Il se lie avec Jung, Bachelard, Brancusi, Michaux, Benedetto Croce et Teilhard de Chardin. Ses publications vont se succéder, accompagnées de collaborations à de multiples revues. Citons, parmi les livres de ces années-là, Images et symboles, Forgerons et alchimistes et le roman Forêt interdite dans lequel Eliade, comme dans la plupart de ses œuvres de fiction, part non négligeable de sa production, laisse libre cours à sa passion pour le fantastique. Invité aux États-unis, Eliade y donne des conférences, puis accepte une chaire de professeur d'histoire des religions à l'Université de Chicago. Il partage désormais son temps entre son enseignement américain et des retours réguliers à Paris, où il donne des cours à la Sorbonne. Il répond aux invitations de diverses universités européennes, effectue des voyages, notamment au Japon, au Mexique et en Argentine et produit d'incessantes publications en plusieurs langues. Ses ouvrages sont traduits et réédités un peu partout. En 1961, il fonde avec Ernst Jünger une revue, Antaios, qui paraîtra pendant onze ans. Des études et des thèses consacrées à sa philosophie commencent à voir le jour à partir de 1960 (on en dénombre à l'heure actuelle plus de trente). Eliade aborde les sujets les plus variés, 4 du mystère des rêves au sens du sacré. En 1974, il achève le début de son Histoire des croyances et des idées religieuses. Des extraits de son journal sont traduits en français. En 1978, des entretiens avec Claude-Henri Rocquet retracent, dans L'Épreuve du labyrinthe, la vie et la carrière d'Eliade. Deux volumes de mémoires, Les Promesses de l'équinoxe, en 1980, et Les Moissons du solstice, publiés après son décès survenu le 23 avril 1986 à Chicago, éclairent les soixante premières années d'une existence vouée tout entière à la compréhension uploads/Litterature/ mircea-eliade.pdf

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