Orthographe : revue de presse Du 1er au 31 octobre 2010 Par C.M. L’orthographe
Orthographe : revue de presse Du 1er au 31 octobre 2010 Par C.M. L’orthographe à l’université Paris 13 (p. 2). L’orthographe à l’université, série d’articles (p. 3-33). Un billet sur l’orthographe (p. 34-36). L’orthographe à l’Université de Bretagne Sud (p. 37-38). Article de Michel Mathieu-Colas dans Le Monde (p. 39-45). Cours d’orthographe à l’Université de Bourgogne (p. 46). Billet sur l’orthographe dans Le Dauphiné (p. 47-48). Cours d’orthographe à l’IUT de l’Aisne (p. 49-50). Dégradation de l’orthographe dans les copies ? (p. 51-52). Autre billet sur l’orthographe (p. 53-54). Niveau d’orthographe à l’Université de Saint-Étienne (p. 55-56). Long article sur l’actualité orthographique (p. 57-70). Témoignage d’une enseignante de primaire, largement commenté (p. 71-212). Un article du Monde sur l’illettrisme (p. 213-215). L’avis de linguistes suisses sur le français (p. 216-217). Les manuscrits de Jane Austen (p. 218-219). Une conférence sur le péril de la langue française (p. 220-221). Vers une réforme profonde de l’orthographe française ? L’avis d’un linguiste (p. 222). http://www.e-orientations.com/actualites/les-universites-chassent-les-fautes-d-orthographe-5798 Les universités chassent les fautes d'orthographe Pour de nombreux étudiants, cette rentrée va commencer par une remise à niveau... en français. Selon le journal Le Parisien, 19 universités sur 84 ont lancé pour leurs élèves des cours de rattrapage en orthographe. Certaines universités organisent des tests, comme une dictée de 10 minutes à l'UBO (Université de Bretagne Occidentale), tandis que d'autres, à l'exemple de Paris VI (UPMC), s'appuient sur les résultats du bac pour envoyer les élèves au niveau insuffisant dans des ateliers d'expression écrite et orale. L'objectif pour les chefs d'établissements est de ne pas laisser le niveau en orthographe des élèves freiner leur insertion sur le marché du travail. Certains n'hésitent pas à parler de situation catastrophique. "Depuis quinze ans, c’est une vraie dérive", a confié Patrick Porcheron, vice- président de l'UPMC, "Si encore ce n’était qu’un problème d’orthographe ! Mais cela va bien au- delà : les mots sont employés de travers et les phrases construites sans queue ni tête. Un bêtisier permanent !". Mis en ligne le 06/10/2010 http://www.leparisien.fr/societe/paris-xiii-universite-pionniere-04-10-2010-1094204.php Société Paris-XIII, université pionnière Hélène Haus | 04.10.2010, 07h00 A l’université Paris-XIII (Seine-Saint-Denis), plus question de laisser passer les lacunes en français. Depuis deux ans, la fac dispense des cours obligatoires de remise à niveau pour les étudiants de 1re année en lettres et sciences humaines. L’an dernier, 730 jeunes, répartis en petits groupes, ont profité de ce dispositif pionnier en France. A raison de vingt-quatre heures au premier semestre pour la majorité, et jusqu’à cinquante- six heures pour les étudiants en lettres modernes. C’est jeudi, en fin de matinée, que la nouvelle promo a attaqué son premier cours de « qualité de l’expression » sur le campus de Villetaneuse. Dans la salle, ils sont dix, huit filles et deux garçons, tous étudiants en psychologie. A peine le temps de s’asseoir que M. Salvador, leur enseignant, les mitraille de questions. « Pouvez-vous me conjuguer chanter au subjonctif ? » demande ce maître de conférences en linguistique médiévale, à une étudiante qui en reste bouche bée. « Que signifie machiavélique ? » poursuit-il. « Méchant », répondent les élèves. « Et d’où vient cet adjectif ? » Ahmed hésite : « De Machiavel, un philosophe. » « Bravo ! » bondit le professeur. Cet exercice n’est qu’une mise en bouche, le prélude à une reprise énergique des bases en français — écrit et oral — avec lequel de nombreux étudiants sont en délicatesse. Pour Xavier-Laurent Salvador, ces cours sont une nécessité. « De nombreux collègues sont contre, car ils estiment que ce n’est pas à la fac d’enseigner les bases de grammaire. Or, les lacunes sont là. Des étudiants peuvent obtenir une licence de lettres alors qu’ils ne maîtrisent pas le français ! » Face à ce constat, il ne voit que deux façons de réagir : « Fermer les yeux ou se retrousser les manches. » Il a opté pour la seconde solution et le fait énergiquement. Tout au long de son cours, les élèves vont revoir des notions de phonétique, d’orthographe et de syntaxe. On apprend par exemple à écrire correctement « enneigé », « enivré », à accorder « la lettre que j’ai écrite », ou à formuler une phrase bien tournée. Si certains répondent aisément aux questions, comme Myriam, qui explique sans problème la différence entre une épithète et un attribut du sujet, d’autres peinent à définir l’adjectif « vétuste » ou à identifier la nature même des mots. « Les lacunes vont au-delà de l’orthographe, s’inquiète l’enseignant. L’autre jour, j’ai demandé à des élèves de faire des phrases avec le mot « aide » au masculin (ex. : un aide de camp) et au féminin. Ils ont confondu avec le verbe en écrivant il aide et elle aide ! » Si les élèves ne se montrent pas tous enthousiastes à l’idée d’assister au cours, son utilité fait l’unanimité. « On reprend les bases, c’est très utile, juge Mélissa. A l’école, on ne réalisait pas à quel point c’était important. Aujourd’hui si. » Sa voisine Myriam renchérit : « Même si c’est un peu ennuyeux, ça ne peut être que bénéfique pour la suite. » http://www.elle.fr/elle/Societe/News/La-dictee-au-secours-de-l-orthographe-a-la-fac/%28gid %29/1375171 LA DICTÉE AU SECOURS DE L’ORTHOGRAPHE À LA FAC ? Aujourd’hui, les jeunes ne connaissent ni leur conjugaison, ni les règles de grammaire. L’affaire est donc grave. A tel point que sur 84 universités françaises, dix-neuf ont lancé une remise à niveau avec des formations en orthographe et en grammaire. En effet, la méconnaissance de notre langue par les étudiants inquiète les facs qui ont décidé de prendre le sujet à bras-le-corps. Ainsi, les universités concernées vont agir en deux groupes distincts : celles qui après avoir fait une dictée générale, inscriront les élèves les moins bons aux cours de remise à niveau et celles qui ne se baseront que sur les résultats livrés lors des épreuves du bac pour repérer les mauvais élèves. La faute aux enseignants ? Aux nouvelles technologies ? Un test a démontré que si en 1987, un CM2 faisait 10,7 fautes, vingt ans plus tard, il en faisait 14,7. Dans son édition d’aujourd’hui, Le Parisien se demande donc à qui revient la faute. Pour certains, la responsabilité incombe clairement aux programmes scolaires. En quarante ans, l’enseignement du français aurait perdu 800 heures entre le CP et la 3ème. D’autres préfèrent pointer du doigt les méthodes d’apprentissage, prônant un retour aux dictées et aux leçons apprises « par cœur ». Quant à certains, ils accusent les nouvelles technologies et notamment le langage texto, qui privilégierait une écriture rapide et courte. K.M. Le 05/10/2010 Réactions • Anonyme Le 20 Octobre 2010 à 21h29 J'ai quinze ans et je vis à Montréal depuis 8 ans. L'orthographe est le défaut de notre génération et de celles à venir, et il y a beaucoup de raisons à cela. Mais il faut garder à l'esprit que les Français sont immensément plus respectueux de l'orthographe qu'en Amérique du Nord et que dans beaucoup de pays. Personnellement, je n'ai jamais eu de sérieux problème avec l'orthographe et il y a deux raisons à cela: j'ai appris à lire à quatre ans et demi (j'ai sauté le CP) et à partir de ce moment, j'ai énormément lu, et il n'y a aucun doute sur le fait que ça aie développé ma mémoire photographique (mon point fort aujourd'hui) et mon sens de l'orthographe. Mais le milieu, la culture, tout cela est très important. Au lycée français Stanislas, la différence est flagrante: ce sont les Français qui articulent et qui ne font pas d'anglicisme. Au Québec en général, mes parents reçoivent des mails professionnels contenant des «vous m'aver envoyer», «ce que je te parle» et autres. La situation ici est assez dramatique: 40% des étudiants avaient la moyenne au QCM d'orthographe et de grammaire française proposé à l'entrée à l'université. Le gouvernement l'a rendu facultatif. Ici, les personnalités publiques, les profs ne savent pas parler. Les Français se plaignent de ce que les jeunes d'aujourd'hui utilisent de plus en plus de mots anglais. Au Québec, bonjour les «t'as-tu une smoke», «arrète-donc de shit-talker sur elle»! Sans parler des US, où les panneaux «Drive Thru» (on parle du mot through) se rencontrent assez souvent sur l'autoroute. La France devrait se réjouir d'avoir une population capable de conjuguer au présent de l'indicatif. • Anonyme Le 07 Octobre 2010 à 12h15 merci anonyme de 17h22 de la part de l'anonyme disparu (...) de 02h11 • Anonyme Le 06 Octobre 2010 à 17h22 Anonyme de 02h11: pour la première, en effet l'addor est erroné, mais pour la seconde, non, tout simplement parce que "les facs" n'est pas le CDD mais bien le sujet... "Les facs ont décidé de..." ^^ Anonyme de 12h47: étant moi- même étudiante en fac de philosophie et lettres, j'en suis arrivée au même constat affligeant que vous... Le Français se perd, et le pire c'est que personne ne semble y accorder de l'importance. Le jour où personne ne s'exprimera comme son voisin et donc personne ne comprendra personne, ils se mordront uploads/Litterature/ orthographe-revue-de-presse-du1-au-31-octobre-2010.pdf
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- Publié le Mar 22, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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