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Une pensée spéciale pour tous les patients que j’ai suivis depuis seize ans. C’est un plaisir d’apprendre auprès de vous à chaque rencontre. Préface Assez de où, enfin du quand ! Cela fait bien longtemps que je ne crois plus au hasard ni aux coïncidences, mais je dois dire que je suis resté pantois lorsque mon ami Fabrice Midal, directeur de collection chez Belfond, m’a demandé de rédiger une préface à cet ouvrage. Fabrice a en effet choisi pour m’appeler le moment précis où je préparais mes valises pour mon voyage annuel d’enseignement en Chine, l’occasion de confronter une nouvelle fois nos modestes lumières occidentales en matière de chronobiologie à la science multimillénaire de l’Empire du Milieu en matière de médecine du temps. Force est de constater que l’Orient (la Chine, l’Inde…), avec sa conception cyclique de l’existence, a toujours intégré cette dimension dans son approche de la santé et des maladies. Dans cette région du monde, il n’est pas question de flèche du temps ni de progrès faisant table rase du passé… Depuis toujours privés du chronos, les médecins occidentaux, à l’inverse de leurs confrères asiatiques, se concentrent avec brio – il faut bien le dire – sur la dimension spatiale, au mépris de la dimension temporelle. Ah, le bonheur de l’anatomiste ! Réussir à localiser avec précision une tumeur, un anévrisme, pointer du doigt un microbe pathogène, réduire une fracture bien ou mal placée… Ce n’est pas pour rien que l’imagerie médicale (scanners, IRM, Pet scan…) connaît un essor depuis plusieurs décennies. Ainsi, on peut dire que le médecin occidental est « maître de l’espace » et que son confrère oriental est « maître du temps ». C’est également pour cette raison que la médecine occidentale, privée des aspects cycliques – donc évolutifs – de notre existence, néglige ce qui fait la bonne santé, ne sait pas suffisamment caractériser celle-ci et par conséquent mettre en place une véritable prévention individuelle, se consacrant uniquement au traitement des maladies et oubliant au passage les malades, rebaptisés « patients ». Je me suis donc jeté sur le manuscrit de Michael Breus et ai très vite éprouvé la sensation délicieuse de me sentir moins seul, peut-être même de m’être trouvé un jumeau américain, du moins d’avoir découvert un autre médecin issu comme moi des milieux du sommeil et donc épris de chronobiologie. En effet, pour le moment, chez nous en Occident, seuls les hypnologues se sentent concernés par l’approche temporelle des maladies qu’ils traitent, car l’alternance veille/sommeil qui se trouve au cœur de cette spécialité est par essence cyclique et circadienne. Mais pourquoi, me direz-vous, les hippocrates descendant de la tradition égypto-grecque ne se préoccupent-ils presque pas du quand, ne se passionnant que pour le où ? La raison en est simple : la médecine occidentale est née dans les amphithéâtres de dissection des cadavres. Dès le Moyen Âge, malgré l’interdiction de l’Église, les anatomistes ont commencé à dominer la pensée médicale, malgré parfois de grossières erreurs. Je repense à certaines extrapolations plus que hasardeuses de Vésale, de Galien, et à leurs fameuses anastomoses qui n’ont jamais existé que dans leur tête. À l’école comme à la faculté de médecine, on nous apprend que, comme tous les mammifères et tous les oiseaux, nous sommes des animaux à sang chaud, ou homéothermes, et que cette « température constante » est à la base de l’homéostasie, la permanence/persistance de tous les paramètres de notre milieu intérieur. Or, rien n’est plus faux. L’homéostasie n’existe pas, contrairement à la chronostasie, c’est-à-dire la variation cyclique de la température centrale et de tous les paramètres qui en découlent. Nous avons tous un thermostat dans la tête et son dérèglement est souvent la cause de nombre de nos petits troubles et de nos grandes maladies. Respecter ses rythmes propres permet généralement de bien se porter, de bien dormir, d’avoir la forme, d’être heureux tout simplement ! En revanche, les rythmes bousculés que nous connaissons tous depuis l’invention de la lumière électrique sont l’une des raisons majeures du malaise de notre civilisation moderne. Le psychologue Michael Breus fait d’Edison le grand responsable de la plupart de nos maux (insomnie, fatigue, obésité, dépression, diabète, cancers, maladies cardiovasculaires, etc.), et il a raison. Quand il insiste sur le « jet-lag social » que nous inflige la vie électrifiée – et donc artificiellement éclairée –, il met le doigt sur l’un des fléaux de notre civilisation. Nous sommes les seuls animaux – à part quelques animaux domestiques – à ne plus vivre selon le cycle solaire, ce qui a nécessairement des conséquences sur notre vie et notre santé. Cependant, là n’est pas l’essentiel de l’ouvrage : l’auteur est avant tout un homme pragmatique dont l’objectif est d’aider le grand public à progresser dans la connaissance de soi-même et à corriger ses erreurs d’organisation et de planning. Pour bien exploiter ce véritable guide d’organisation du temps individuel, le lecteur doit faire le petit quiz présent dans le premier chapitre afin de définir dans quelle catégorie – quel chronotype – il se situe : Lions, Dauphins, Ours ou Loups. Toute la perspicacité du livre est de ne pas s’être cantonné aux trois grandes catégories classiques de classification (« du matin », « du soir » ou indifférent) et d’avoir construit des archétypes de profils chronobiologiques. Par exemple : — Les Lions sont radicalement du matin ; ce groupe correspond bien aux individus matinaux, optimistes, ayant un besoin de sommeil moyen. Ils se situent au sommet de la chaîne alimentaire. — Les Ours sont des vagabonds très adaptables, qui dorment beaucoup et chassent à n’importe quel moment. Cette famille correspond aux individus sociables et amateurs de divertissement, qui aiment programmer leur journée en fonction du soleil et ont un fort besoin en sommeil. — Les Loups sont des chasseurs nocturnes. Ce groupe correspond aux individus créatifs, introvertis, ayant un besoin de sommeil moyen. — Les Dauphins dorment seulement d’une moitié de leur cerveau (c’est pourquoi on les nomme « dormeurs unihémisphériques »). L’autre moitié, éveillée et vigilante, se concentre sur la nage et la surveillance d’éventuels prédateurs. Ce chronotype correspond à un grand nombre d’insomniaques : des individus intelligents et névrosés, au sommeil léger et au faible besoin en sommeil. En faisant ce quiz, je me suis aperçu que je correspondais bien aux caractéristiques du Lion : très matinal, rigide dans ses horaires donc assez routinier, allergique au décalage horaire vers l’ouest, intolérant au café… Les autres chronotypes m’ont évoqué irrésistiblement certains de mes proches… Une fois que l’on a identifié son chronotype, plutôt que de lire cet ouvrage d’une traite, mieux vaut piocher parmi les multiples conseils qu’il prodigue, dans des domaines complètement inédits. Évidemment, tout commence par la « journée idéale » de chacun de nos quatre mammifères : horaires de lever, des repas, des siestes, du coucher… Ensuite, on apprend à quel moment il vaut mieux prendre ses repas, grignoter, se goinfrer même, quelles sont les modalités (restreintes) de la grasse matinée, pourquoi un sujet du soir prend des risques en se levant trop tard le matin, à quelle heure il faut évacuer ses selles (eh oui !), prendre ses médicaments, etc. En effet, il existe des rythmes chrono- pharmacologiques et l’on sait qu’il vaut mieux aller chez le dentiste le matin car les antalgiques seront plus efficaces et mieux tolérés. D’autres conseils sont encore plus insolites : par exemple, quels sont le jour de la semaine et l’heure auxquels il faut demander à son patron une augmentation de salaire, en fonction de données statistiques et du chronotype de chacun des interlocuteurs. À quel moment chaque individu se montre-t-il créatif ? Quel est le rôle des microsiestes ? Qui doit faire quel sport, que ce soit en équipe ou individuellement, et à quelle heure ? Pourquoi faut-il se peser tous les jours à la même heure ? On trouve également dans ce livre des conseils totalement surprenants, voire joyeux : ainsi, Michel Breus explique pourquoi il vaut mieux faire l’amour le matin, de manière créative, et non pas le soir, par trop routinier… (Je le soupçonne dans ce domaine d’être légèrement projectif, en bon Lion qu’il semble être !) Le lecteur l’aura compris, j’ai beaucoup uploads/Litterature/ quand-michael-breus.pdf
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jan 01, 2023
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 2.6807MB