4 / 5 Bastions Unis Photographie : Alessandra Passaseo © 2014 Revue Écrite par
4 / 5 Bastions Unis Photographie : Alessandra Passaseo © 2014 Revue Écrite par les Étudiant-e-s en Lettres www.reelgeneve.ch R.E.E.L. AVRIL 2014 - NUMÉRO 9 SOMMAIRE La littérature francophone p. 8 Photographie : Alessandra Passaseo © 2014 14 Un jour mon prince viendra Photographie : Ariane Sudan © 2014 Photographie : Magali Bossi © 2014 2 ÉDITORIAL 3 VIE ESTUDIANTINE 8 DOSSIER 12 SOCIÉTÉ 13 CULTURE(S) 18 SPORT, SANTÉ ET BIEN-ÊTRE 19 JEUX 20 REMERCIEMENTS 6 / 7 Unige & Handicap R.E.E.L. 4 Avril 2014 - NUMÉRO 9 / 2 / ÉDITORIAL ÉDITORIAL Un éternel recommencement. C ’ est l ’ impression qu ’ on peut avoir en s ’ intéressant au programme des cours de la Faculté des lettres. Les étudiants deviennent des assistants et les assistants des professeurs, mais, à quelques excep tions près, les problématiques demeurent les mêmes. Pour les résumer en trois mots : Europe, Europe, Europe. En effet, les diverses disciplines aca démiques ont beau avoir modifié leur méthodologie, le cercle géographique demeure inchangé. On n ’ étudie plus les guerres, mais les mouvements sociaux. On n ’ étudie plus les grands dirigeants, mais leurs femmes. Pourtant, on ne s ’ intéresse toujours qu ’ à l ’ Europe. Bien sûr, s ’ interroger sur des probléma tiques plus larges serait compliqué. Pour s ’ en convaincre, on peut prendre en exemple le cours général d ’ histoire : comment aborder des sujets extra-euro péens alors que 13 séances sont déjà bien insuffisantes pour l ’ Europe seule ? Plus globalement, la Faculté des lettres n ’ a pas la possibilité d ’ embaucher des dizaines de professeurs ordinaires pour chaque département et est donc obligée de faire des choix, au détriment des thématiques innovantes. Néanmoins, malgré ces difficultés légi times, il est certainement possible d ’ en faire plus. C ’ est même nécessaire : s ’ inté resser à des cultures différentes aide assu rément à porter un regard plus critique et objectif sur la sienne. En ne s ’ intéressant qu ’ à l ’ Europe, on risque de manquer les points de comparaison qui permettent de voir que ce qui nous paraît normal et évi dent ne l ’ est en réalité pas tant que ça. Heureusement, il existe des exceptions et le programme des cours est en train d ’ évoluer afin de proposer davantage de diversité. Du moins, peut-on l ’ espérer. En attendant, R.E.E.L. vous propose de vous intéresser à un sujet spécifique et souvent trop méconnu, la littérature francophone. Contrairement à ce que l ’ on pourrait croire, il existe une littérature en dehors de l ’ Europe. Vous en doutez ? Alors fon cez en page 8 pour découvrir ce dossier qui devrait plaire aux accros de littérature. LOGO Silvain Correvon GRAPHISTE Angela Cardona CONTACT reelgeneve@gmail.com www.reelgeneve.ch COMITÉ Pierre-Hugues Meyer, rédacteur en chef Fredrik Blanc, membre du comité Magali Bossi, membre du comité Naïke Bravo, membre du comité Fabien Imhof, membre du comité Ariane Mawaffo, membre du comité Alessandra Passaseo, membre du comité CORRECTEURS Samuel Freitas Lara Jost Sandrine Maulini Marie-Sophie Péclard Aurélie Pullara Sonia Russo Jade Sercomanens Noémie Zwicky IMPRIMÉ CHEZ CH Print - 1096 Cully Nombre d’ exemplaires : 850 R.E.E.L. est affiliée à l’ Association des Étudiant-e-s en Lettres Pierre-Hugues Meyer IMPRESSUM R.E.E.L. 4 / 3 / Avril 2014 - NUMÉRO 9 Quand Ai Wei Wei rencontre Mozart R.E.E.L. : Pourquoi as-tu choisi ce champ d'étude et quelle est ton autre branche ? Ariane Sudan : J ’ ai choisi le chinois afin d ’ acquérir les notions essentielles pour pouvoir communiquer avec la moitié de ma famille. J ’ ai toujours vécu à Genève et n ’ ai guère eu l ’ occasion – ou, quand j ’ étais petite, la motivation - d ’ apprendre le chinois ; or, ma mère est taïwanaise et une très grande partie de sa famille parle uniquement chinois… savoir qu ’ à l ’ Uni versité, on enseignait cette langue était une chance pour moi d ’ enfin l ’ apprendre. Comme deuxième branche, j ’ étudie l ’ his toire de l ’ art. Claudio Marques : Après ma maturité, j ’ avais tout d ’ abord envie de continuer à étudier l ’ histoire, branche qui m ’ a tou jours passionné. C ’ est donc tout naturelle ment que j ’ ai choisi cette matière comme première branche en lettres. Le choix de la deuxième s ’ avéra cependant plus com pliqué, même si la musicologie s ’ imposa progressivement à moi comme un défi personnel : nourrir mon vif intérêt pour la musique sans avoir pourtant jamais pris un seul cours de solfège ou déchiffré une seule partition et avec pour seuls bagages quelques connaissances générales. R.E.E.L. : Quel est ton parcours acadé mique ? A. S. : J ’ ai étudié au Collège Calvin, avec comme option spécifique l ’ anglais, puis ai directement enchaîné avec l ’ Université de Genève, en Faculté des lettres. Je suis ac tuellement en dernière année de Bachelor. C. M. : J ’ ai réussi mon pari puisque j ’ ai obtenu en février dernier mon Bachelor en histoire générale et musicologie. Cela m ’ aura pris quatre ans, mais les résultats obtenus, surtout en musicologie, valaient bien une année supplémentaire de travail. À présent, je suis inscrit en Master d ’ his toire générale et ne désespère pas de reve nir vers la musique plus tard… R.E.E.L. : Pourrais-tu nous présenter briè vement en quoi consistent certains cours ? A. S. : Certains cours nous apprennent les bases de la langue : grammaire, lec ture, traduction, expression orale et écrite. D ’ autres nous ouvrent à l ’ histoire chinoise, à la littérature chinoise classique ou contemporaine. Enfin, nous avons le choix de suivre plusieurs séminaires d ’ histoire, de sociologie ou d ’ histoire de l ’ art, dont certains restent focalisés sur la Chine alors que d ’ autres s ’ élargissent à la Corée ou au Japon. C. M. : Les cours et séminaires offerts aux étudiants couvrent de nombreux thèmes, de l ’ Antiquité jusqu ’ à nos jours. Chaque enseignant a évidemment ses sujets de prédilection, mais, dans l ’ ensemble, le programme des cours se veut chaque an née le plus complet et diversifié possible, tant au niveau des styles que des composi teurs ou bien encore des époques. Cette large palette d ’ enseignements peut alors aborder mille et un domaines tous aussi captivants les uns que les autres : contrepoint et harmonie, histoire de la notation, évolution du langage musi cal, organologie, épistémologie musicale, interprétation et pratiques d ’ exécution, etc. Enfin, ce qui fait surtout la force de notre unité, c ’ est la proximité des étudiants entre eux et avec le corps professoral dans une très bonne ambiance de travail, presque familiale. R.E.E.L. : Quels sont les débouchés, penses-tu continuer dans ce domaine ? A. S. : Les études chinoises nous per mettent par la suite de devenir par exemple traducteur, enseignant, d ’ exercer une pro fession en relation avec la Chine ou encore d ’ aller y travailler. Mais je pense plutôt continuer dans le domaine de l ’ histoire de l ’ art. C. M. : Après des études de musicologie, on peut par exemple enseigner la mu sique dans les écoles publiques, faire de la recherche universitaire, entrer au sein d ’ une maison d ’ édition ou d ’ une insti tution culturelle, de même que travailler dans la presse écrite ou radiophonique, comme journaliste culturel ou critique musical, etc. Même si les débouchés sont évidemment nombreux et très tentants, je ne me sens pas à la hauteur pour enta mer un Master en musicologie à l ’ heure actuelle, préférant ainsi me consacrer à l ’ histoire générale. R.E.E.L. vous remercie ! La Faculté regorge de départements, mais certains sont plus fréquentés que d'autres. En effet, bon nombre d'entre vous connaissent certainement au moins une personne en his toire et/ou en français, mais combien ont déjà discuté avec quelqu'un en musicologie ? Dans cet article, R.E.E.L. va à la rencontre de deux étudiants ayant choisi une branche particulière : Ariane Sudan, étudiante en chinois, et Claudio Marques, étudiant en musi cologie. Naïke Bravo VIE ESTUDIANTINE FACULTÉ DES LETTRES R.E.E.L. 4 Avril 2014 - NUMÉRO 9 / 4 / VIE ESTUDIANTINE FACULTÉ DES LETTRES Bastions Unis R.E.E.L. : Bonjour Deniz ! Tu es le fon dateur d ’ Unibastions.ch : peux-tu nous expliquer comment t ’ est venue l ’ idée de ce site internet ? Deniz Ates : Des professeurs, qui se plaignaient tout le temps. Bien sûr, ça me travaillait depuis un petit moment, mais comme tout le monde, je parlais beaucoup sans forcément faire quelque chose. Puis, il a commencé à y avoir ces histoires de déménagements de biblio thèques. C ’ était le foutoir, le manque de communication était permanent. Là, je me suis uploads/Litterature/ r-e-e-l-9-pdf.pdf
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- Publié le Mar 21, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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