Français Étude de la langue Informer et accompagner les professionnels de l’édu

Français Étude de la langue Informer et accompagner les professionnels de l’éducation Cycles 2 3 4 eduscol.education.fr/ressources-2016 - Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche - Mars 2016 1 Retrouvez Éduscol sur Une progression en langue pour la classe de 5e L’étude de la langue au service de la maîtrise de l’écriture L’étude du fonctionnement de la phrase en 7 étapes 1. Le travail sur le verbe Cette étude des groupes de mots est nécessairement précédée d’un important travail sur le verbe dans les 3 domaines de la langue : •  en grammaire, il s’agit de savoir reconnaître un verbe conjugué en s’appuyant sur des critères syntaxiques et explicites et de savoir reconnaître dans une phrase complexe par subordination le verbe conjugué principal ; •  ce travail en grammaire appelle logiquement un travail sur le système des modes qui permet à la fois une consolidation des acquis grammaticaux et une préparation à la séance d’orthographe grammaticale suivante qui porte sur la distinction entre -é et -er. Ces séances-là nécessitent un réinvestissement à l’écrit, absolument nécessaire car toujours plus difficile dans ce contexte que dans des exercices mécaniques (risque de confusion par exemple avec d’autres formes verbales : -ez, -ait, -ai, etc.) La progression qui suit présente des séances de grammaire (en rouge), de conjugaison (en bleu) et d’orthographe grammaticale (en vert) ainsi que des activités de transfert en écriture (en noir, à la fin, annoncées par une lettre majuscule). En effet, l’objectif ultime est bien la maîtrise de l’écriture. Pour l’atteindre, certaines connaissances et compétences doivent être maîtrisées par les élèves. Une question a guidé la réalisation de cette progression : « De quelle notion ou compétence l’élève a‑t‑il besoin pour acquérir telle autre notion ou compétence ? ». Avec une telle démarche, les séances peuvent difficilement être déplacées car elles sont étroitement articulées les unes aux autres, tant à l’intérieur d’un domaine de la langue qu’entre les différents domaines que sont la grammaire, la morphologie verbale et l’orthographe grammaticale. Ainsi, en grammaire, l’objectif principal est de faire prendre conscience aux élèves que la langue est un système et fonctionne comme tel. C’est pourquoi les sept premiers ensembles de séances de grammaire sont consacrés à l’étude du fonctionnement de la phrase envisagée comme un ensemble de groupes de mots. eduscol.education.fr/ressources-2016 - Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche - Mars 2016 2 CYCLE I Français I Étude de la langue 4 Retrouvez Éduscol sur 2. La délimitation des groupes de mots Toujours guidé par cette conception de la langue comme système, il convient ensuite de s’attacher en grammaire à la délimitation des groupes de mots. Lorsqu’on travaille sur le repérage du groupe sujet, l’élève rencontre parfois des difficultés face à un sujet inversé. Pour renforcer l’efficacité de l’enseignement, il est pertinent à ce moment-là de travailler en orthographe grammaticale, puis en écriture, sur l’accord du verbe avec le sujet et notamment avec le sujet inversé. On imposera de plus dans le sujet d’écriture quelques sujets comme « chacun ; tous ; le groupe ; chaque+nom ; peu ; beaucoup ; aucun ; on ; l’équipe ; personne » dont l’accord avec le verbe aura été étudié. 3. L ’accord du participe passé En orthographe grammaticale, l’accord du participe passé (lié ou en en position détachée) ne sera vu que lorsqu’on aura permis à l’élève de comprendre que pour un même son [i] ou [u], au masculin singulier, les terminaisons peuvent différer, le « s » n’étant pas forcément une marque de pluriel mais pouvant aussi servir à l’éventuelle formation du féminin. Ce point d’orthographe grammaticale nécessite là encore un réinvestissement à l’écrit : l’emploi du participe passé en position détachée – bien orthographié, qui plus est – est loin d’être aisé pour les élèves, qui l’emploient essentiellement accompagné d’un auxiliaire. 4. La délimitation des groupes compléments En grammaire, le travail sur la langue comme système se poursuit avec la délimitation des groupes compléments et la différenciation, à l’aide de la pronominalisation, entre compléments direct et indirect. Travailler à ce moment-là sur les pronoms personnels donnera plus de cohésion à l’enseignement. En écriture, on pourra demander aux élèves de pronominaliser des groupes nominaux compléments de verbes, y compris dans des phrases qui en contiennent deux. Combiner l’emploi de deux pronoms personnels n’est pas facile pour les élèves mais est très utile en écriture pour éviter des répétitions. 5. Les constituants du groupe nominal En grammaire, on étudiera ensuite les constituants du groupe nominal (les adjectifs liés, détachés, les déterminants, etc.) en liant cette séance à une séance d’orthographe grammaticale sur l’accord à l’intérieur du groupe nominal, avant de réinvestir le tout en écriture, dans des écrits descriptifs par exemple. 6. Les compléments d’objet et l’attribut du sujet Les compléments d’objet et l’attribut du sujet ne seront étudiés qu’une fois la délimitation des compléments de verbe acquise. À l’aide d’un corpus, on travaillera sur la distinction entre COD et attribut, ce qui permettra de voir en orthographe grammaticale l’accord de l’adjectif attribut qu’on rapprochera de l’accord du participe passé employé avec l’auxiliaire être. On étudiera aussi à ce moment-là en morphologie verbale les temps composés. De même, l’accord du participe passé avec le COD antéposé ne sera vu qu’après avoir étudié les compléments d’objet et le passé composé. Ces notions seront réinvesties lors de l’écriture d’un portrait par exemple. 7. Les types de phrase Enfin, le discours direct étant l’endroit privilégié de l’expression des émotions, on le fera suivre d’un travail sur les types de phrases exclamatif, interrogatif (et sur les déterminants et pronoms correspondants) et injonctif (et sur la conjugaison de l’impératif car l’utilisation de ce mode nécessite la présence effective d’un interlocuteur). Le tout se prêtera parfaitement à de multiples réinvestissements en écriture. eduscol.education.fr/ressources-2016 - Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche - Mars 2016 3 CYCLE I Français I Étude de la langue 4 Retrouvez Éduscol sur Quelques principes généraux pour les sujets d’écriture en lien avec l’étude de la langue Pour éviter l’ennui et susciter l’envie d’écrire, les sujets d’écriture proposés sont parfois ludiques (sujets K, U, AA), parfois ancrés dans le quotidien des élèves (A, C, E, G, V, Y, Z). Ils peuvent prendre appui sur un support image (D, H, L, N, Q, R). Par ailleurs, ils proposent si besoin un lanceur d’écriture pertinent : ainsi, pour amener les élèves à utiliser l’imparfait, on leur propose de commencer leurs phrases par « tous les jours », « chaque fois », ou « souvent ». Pour les amener à utiliser le passé simple, on leur demande de commencer par « Une fois arrivé devant le chêne centenaire aperçu la veille, le bûcheron… », ce qui induira un certain nombre de verbes d’action au passé simple. Chaque fois que possible, on accompagnera les élèves dans leur travail en aidant les plus en difficulté par une recherche collective de mots pertinents à employer, afin de débloquer ceux d’entre eux qui « ne savent pas quoi écrire » (sujet J par exemple). Ce sont généralement des sujets à contrainte explicite, puisque l’objectif reste avant tout de faire employer un procédé, un temps, une expansion du nom, etc., travaillés préalablement (sujets F, K, L, Y). Enfin, ce ne sont pas, sauf exception, des écritures dites « longues ». Ces sujets sont conçus pour contribuer à une pratique fréquente et variée de l’écriture. Proposition de sujets d’écriture en prolongement des séances de langue 1. Les séances de langue Grammaire/Conjugaison/Orthographe grammaticale (Niveau 5e) S.1 : Identifier les phrases (simple, complexe, verbale ou non). S.2 : Identifier les verbes conjugués d’une phrase et différencier verbe principal et secondaire. A S.1 : Modes conjugués/non conjugués. B S.1 : Distinction -é / -er. C S.3 : Délimiter le groupe sujet principal (« c’est… qui » et pronom personnel sujet) en entier (attention aux GS inversés). S.2. : L ’accord du verbe avec le sujet (y compris avec termes collectifs, « on », adverbe de quantité, pronom indéfini, « qui », sujet inversé/éloigné). D S.4 : Délimiter les groupes compléments (« c’est… que », pronom personnel et placement en tête de phrase suivi d’une virgule). S.3 : Les terminaisons du participe passé (-i, -is, -it, -u, -us, etc.). E S.4 : L ’accord du participe passé et de l’adjectif en position détachée. F eduscol.education.fr/ressources-2016 - Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche - Mars 2016 4 CYCLE I Français I Étude de la langue 4 Retrouvez Éduscol sur S.2 : La conjugaison du présent, de l’imparfait. G-H S.5 : Les particularités orthographiques des verbes du 1er groupe. S.5 : Différencier compléments de verbes et compléments de phrases (pronominalisation). I S.6 : Identifier les compléments de verbe : groupes compléments direct et indirect / la classe des pronoms personnels (S/COD/COI). S.3 : La conjugaison du futur, du conditionnel présent. J-K S.7 : Synthèse sur les groupes constituants de la phrase. S.8 : Les constituants du GN (1) : les déterminants uploads/Litterature/ ra16-c4-francais-etude-langue-progression-langue-5e-774321.pdf

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