CD 00 CD C\J co CD co UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY WILLIAM II. DONNER COLLECTI
CD 00 CD C\J co CD co UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY WILLIAM II. DONNER COLLECTION purchased jrom a gift hij THE DONNER CANADIAN FOUNDATION \\ 1/ .1 #^ ./ 7^ Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of Ottawa http://www.archive.org/details/radjataranginihi01kalh MÉMOIRES TEXTES ORIENTAUX ET TRADUCTIONS PUBLIES PAR LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE DE PARIS I SE TROUVE A PARIS : AU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE, RUE TARANNE , n" 1 2 ; CHEZ M"* V*' DONDEY-DUPRÉ, RDE VIVIENNE, N° 2. A LEIPSICK, CHEZ BROCKHAUS. RADJATARANGINI HISTOIRE DES ROIS DU KACHMÎR TRADUITE ET COMMENTEE PAR M. A. TROYER MEMBRE DES SOCIÉTÉS ASIATIQUES DE PARIS, LONDRES ET CALCUTTA ET P0CLIEE AUX FRAIS DE LA SOCIÉTÉ ASIATIQUE TOME I TEXTE SANSCRIT DES SIX PREMIERS LIVRES ET NOTES PARIS IMPRIMÉ PAR AUTORISATION DE M. LE GARDE DES SCEAUX A L'IMPRIMERIE ROYALE M DCCC XL PS -t.i 11 4*^30 J> î^\Wo PRÉFACE. Cest en i832 qu'une édition du texte sanskrit du Râdjataranginî, ou de la Chronique du Kachmîr, fut commencée à Calcutta , sous les auspices du comité général de l'instruction publique. La même année j'en- trepris une traduction de cet ouvrage, que j'exécutai au fur et à mesure qu'on imprimait le texte, dont les feuilles m'étaient communiquées. Je me trouvais favorisé dans cette entreprise par la place que j'avais l'honneur d'occuper comme secrétaire du collège sanskrit de Cal- cutta, collège où quelques Pandits étaient employés à corriger les épreuves des livres qui se publiaient aux frais du gouvernement. Je quittai le Bengale au mois de février 1 835, lorsque les six premiers livres de cet ouvrage venaient d'être imprimés. A cette même époque le gouvernement du Bengale trouva bon d'arrêter l'impression de tous les ouvrages orientaux qui avaient été commencés sous l'inspection du comité général de l'instruction publique. C'est principalement cet événement qui a engagé la Société asiatique de Paris à publier k ses frais, avec le texte sanskrit, une traduction française du Râdjataran- ginî, que j'ai eu l'honneur de lui offrir. H , PRÉFACE. Dans rintervalle , la Société asiatique de Calcutta avait pris la résolution de continuer, par ses propres moyens, la publication des ouvrages orientaux dont le gouvernement venait d'interrompre l'impression. Grâce à ce zèle si louable pour les progrès de l'érudition orientale, le Piâdjataranginî complet et d'autres ou- vrages sanskrits, persans ou arabes, ont pu sortir des presses de Calcutta en i835 et dans les années sui- vantes. Pendant ce temps l'impression des six premiers livres de la Chronique du Kachmîr s'achevait à Paris. Je dois faire ici un exposé détaillé de tout ce qui est relatif aux diverses copies manuscrites que l'on possède du texte sanskrit de cet ouvrage , aux matériaux dont on s'est servi pour l'édition de Calcutta, et aux moyens que j'ai employés pour rendre aussi correcte que possible l'édition que je présente au public sous les auspices de la Société asiatique de Paris. Le savant Hay. Horace Wilson, dans l'introduction à son Essai sur l'histoire du Kachmîr \ nous a donné une notice de tous les manuscrits du Râdjataranginî dont il avait eu connaissance, et qui lui ont servi à composer un extrait de cet ouvrage. Il fait mention d'une copie que l'illustre Colebrooke avait acquise en i8o5, d'une autre que feu M. Speke s'était procurée à Luknâu, et d'une troisième que M. Wilson lui-même avait achetée. A l'époque où ce dernier écrivait son Essai, la Société asiatique de Calcutta n'avait pas encore reçu ' Asiatic Besearches , t. XV. PREFACE. m la copie du Piâdjataranginî dont je vais parler tout à l'heure , et que Moorcroft avait fait exécuter à Kachmîr même dans l'intention de l'offrir à cette société. Le voyageur que je viens de nommer, et qui a montré une si prodigieuse activité dans l'exploration du pays que son gouvernement l'avait chargé de visiter au nord et au nord-ouest de l'Inde, ce voyageur ne négligea rien pour se procurer un bon exemplaire du Râdjata- ranginî, ouvrage quijusqu'alors n'était connu que par des traductions persanes peu fidèles et par des extraits im- parfaits qu'en avaient donnés plusieurs auteurs, soit en Asie, soit en Europe. Ce livre était autrefois si générale- ment répandu, que presque chaque famille indienne un peu considérable en possédait un exemplaire. Mais, dans la suite, il devint si rare, que dans ces derniers temps on n'en pouvait plus citer que trois exemplaires au- thentiques. En revanche on rencontrait fréquemment des copies de la traduction persane ou des extraits du Râdjataranginî. Dans ces deux catégories d'écrits, l'ou- vrage original est défiguré par les copistes liindus ou musulmans, qui ont substitué souvent leurs opinions particulières ou leurs croyances religieuses à celles de l'auteur. Toutefois Moorcroft parvint à se procurer, à Kachmîr, un manuscrit qui contenait le texte de cette chronique; il le dut à la reconnaissance d'un Pandit qu'il avait guéri d'une maladie supposée incurable. Le manuscrit, tracé sur des écorces de bouleau, portait des marques évidentes d'ancienneté. Dix Pandits tra- vaillèrent pendant trois mois à en faire une copie, que A. IV PREFACE. d'autres Pandits collationnèrent avec l'original, et qui fut envoyée à Calcutta ^ D'après l'examen que j'ai eu l'occasion de faire de cette copie , l'écriture m'en a paru belle et facile à lire , et le texte aussi correct qu'on peut l'attendre d'un ma- nuscrit indien. Je n'hésite pas à dire que c'est le meilleur exemplaire du Râdjataranginî qui existe hors du Kach- mîr. C'est principalement sur cette copie qu'on a exécuté l'édition de Calcutta, en la collationnant avec celle que M. Wilson avait prêtée aux éditeurs, et avec une autre qui m'appartient et que m'avait procurée, à Benâres, la complaisance du Babou Ram Comal Sen, quoique ces dernières copies fussent très-inférieures à la pre- mière. J'ai fait copier soigneusement sur celle-ci les six premiers livres par Çiva Tchandra, jeune Pandit à mon service, dont l'habileté, unie au savoir de Madhusuda- nagupta, m'a été d'une grande utilité^. Le texte, ainsi préparé, a subi de nouvelles corrections avant d'être livré à l'Imprimerie royale de Paris pour servir à l'édi- tion actuelle. ' Voyez la lettre deMoorcroft, datée de Kachmîr, 2ojuillet 18 2 i-^Asiat. Journ. t. XVIII, p. 517. ^ Les trois natifs du Bengale nommés ci-dessus appartiennent à la classe des médecins, qui de tout temps dans Tlnde, comme souvent en Europe, ont su bien mériter de l'érudition. Ram Comal Sen, qui est actuellement secrétaire du collège sanskrit de Calcutta et secrétaire adjoint de la Société asiatique du Ben- gale, est un des Hindus les plus distingués par ses connaissances et par son ca- ractère respectable. Madbusudanagupta, professeur de médecine au collège sanskrit, est avantageusement connu par une traduction du Vade mecum médical de Cooper, faite de l'anglais en sanskrit, et par l'édition de Susruta , ouvrage sanskrit de médecine. PRÉFACE. V Ne voulant rien négliger qui pût ou donner une meilleure leçon, ou ajouter une variante utile, ou con- firmer, soit un passage douteux, soit une correction hasardée, je me suis rendu à Londres, dans le mois de juin de l'an 1887, pour compulser les manuscrits du Râdjataranglnî dont l'existence dans la bibliothèque de la compagnie des Indes m'avait été indiquée. La conservation des trésors que la littérature indienne a fournis à cette bibliothèque ne pouvait être mieux confiée qu'au savant qui le premier, dans son diction- naire sanskrit et anglais, nous a donné la clef sans la- quelle ces trésors resteraient inaccessibles. Je n'ai pas à parler ici des vastes connaissances de M. Wilson, qui sont depuis longtemps appréciées des érudits, mais bien de la complaisance infinie qu'il témoigne journellement à toutes les personnes qui ont besoin de consulter la bibliothèque de la compagnie des Indes. J'en aurais éprouvé les effets, lors même que le long commerce d'amitié qui s'était établi entre lui et moi pendant mon séjour à Calcutta ne m'aurait pas donné la certitude de le retrouver tel à mon égard, en Angleterre, qu'il l'avait toujours été dans l'Inde. Il m'a remis entre les mains, pour les comparer, quatre manuscrits du Râdjataran- ginî, dont deux seulement contiennent les six premiers livres composés par Kalhana. Avant de faire une description détaillée de ces der- niers manuscrits, je crois devoir rappeler ici que This- toirc du Kachmîr connue sous le nom de llàdjataran- gini a été écrite par quatre auteurs différents. La première VI l'IlElACE. partie de celte histoire est Touvrage de Kalbaiia. On y a joint le Râdjâvalî, Généalogie des rois, dont l'auteur se nomme Djona Râdja, et le Çrî-Djâina râdjataranjinî , histoire qui commence par le règne de Zein ul Ab-eddin et se termine à celui de Fettah Schah, en l'année 882 de riiégire ou 1^77 de notre ère. Cette histoire parti- culière a été rédigée par Çrî Vara Pandita, élève de Djôna Piâdja. Le quatrième ouvrage dont se compose le Râdjataranginî a été écrit au temps d'Acbar, avec le dessein formel de conduire le récit des événements jus- qu'à l'époque où le Kachmîr devint une province de l'empire de ce monarque. En effet, il commence où s'arrête Çrî Vara, c'est-à-dire au règne uploads/Litterature/ radjatarangini-m-a-troyer-1852-v-1.pdf
Documents similaires










-
114
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Dec 25, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 42.5230MB