1 Concours du second degré Rapport de jury Concours : Agrégation interne Sectio

1 Concours du second degré Rapport de jury Concours : Agrégation interne Section : Espagnol Session 2015 Rapport de jury présenté par : Mme Caroline PASCAL, présidente ___________________________________________________________________________ © www.education.gouv.fr 2 AVEC LA COLLABORATION DE : • Christine LAVAIL, Ina SALAZAR (vice-présidentes), • Yann PERRON (secrétaire général), • Marianne BLOCH-ROBIN pour l’épreuve de composition, • Thomas FAYE, Pascal GOSSET pour l’épreuve de thème, • Nathalie BOISSIER, Brigitte DEL CASTILLO pour l’épreuve de version et la justification des choix de traduction, • Jeannette GARCIA VILA, Maria GOMEZ pour l’épreuve de préparation d’un cours, • Catherine HEYMANN pour l’épreuve d’explication de texte, • Philippe REYNÉS pour l’épreuve de thème oral. 3 SOMMAIRE • Composition du jury p. 4 • Modalités des épreuves p. 5 • Remarques générales p. 6 • Bilan de l’admissibilité p. 10 • Bilan de l’admission p. 12 • Epreuve de composition p. 14 • Epreuve de thème p. 32 • Epreuve de version et justification des choix de traduction p. 39 • Bibliographie pour l’épreuve de traduction p. 48 • Epreuve de préparation d’un cours p. 50 • Sujets de l’épreuve de préparation d’un cours p. 61 • Epreuve d’explication de texte p. 76 • Epreuve de thème oral p. 85 • Programme de la session 2016 p. 91 4 COMPOSITION DU JURY Directoire Qualité Académie d’origine PASCAL Caroline présidente Inspecteur général de l’Éducation nationale Paris LAVAIL Christine vice-présidente Maître de Conférences Versailles SALAZAR Ina vice-présidente Professeur des Universités Caen PERRON Yann secrétaire général Inspecteur pédagogique régional Rouen Membres du jury ALQUIER Marie-Carmen PRAG Versailles BLOCH-ROBIN Marianne Maître de Conférences Lille BOISSIER Nathalie Professeur agrégé CPGE Lille BOYER Christian Professeur agrégé CPGE Paris BREYSSE-CHANET Laurence Professeur des Universités Paris CUENCA Marta Professeur agrégé CPGE Bordeaux DEBLEDS Xavier Professeur agrégé Bordeaux DEL CASTILLO Brigitte Professeur agrégé CPGE Strasbourg DIAZ BLANCO Alberto Professeur agrégé Besançon DISERVI Carine Professeur agrégé Montpellier ESTEVE Raphaël Professeur des Universités Bordeaux FAYE Thomas Maître de Conférences Limoges GARCES Marie-Thérèse Inspecteur pédagogique régional Montpellier GOMEZ Alejandro Maître de Conférences Lille GOMEZ María Inspecteur pédagogique régional Créteil GOSSET Pascal Professeur agrégé CPGE Créteil HERNANDEZ Sandra Professeur des Universités Lyon HEYMANN Catherine Professeur des Universités Versailles LARRUE Christophe Maître de Conférences Paris LENOIR Pascal Maître de Conférences Nantes LUCIEN Renée Maître de Conférences Paris LYVET Caroline Maître de Conférences Lille MARTOS Elise PRAG Bordeaux MENARD Béatrice Maître de Conférences Versailles MERLO Philippe Professeur des Universités Lyon OROBITG Christine Professeur des Universités Aix-Marseille PARISOT Fabrice Professeur des Universités La Réunion PELOILLE Manuelle Professeur des Universités Nantes REYNÉS Philippe Maître de Conférences Amiens RUAUD Olivier Professeur agrégé Montpellier SABBAH Jacqueline Maître de Conférences Paris VILA Jeannette Professeur agrégé Montpellier MODALITÉS DES ÉPREUVES 5 Arrêté du 21-2-2001 Vu D. n° 72-580 du 4-7-1972 mod. A. du 12-9-1988 mod. Section langues vivantes étrangères A - Épreuves écrites d’admissibilité 1) Composition en langue étrangère portant sur le programme de civilisation ou de littérature du concours (durée : sept heures ; coefficient 1). 2) Traduction : thème et version assortis de l’explication en français de choix de traduction portant sur des segments préalablement identifiés par le jury dans l’un ou l’autre des textes ou dans les deux textes (durée : cinq heures ; coefficient 1). B - Épreuves orales d’admission 1) Exposé de la préparation d’un cours suivi d’un entretien (durée de la préparation : trois heures ; durée de l’épreuve : une heure maximum [exposé : quarante minutes maximum ; entretien : vingt minutes maximum] ; coefficient 2). L’épreuve prend appui sur un dossier composé d’un ou de plusieurs documents en langue étrangère (tels que textes, documents audiovisuels, iconographiques ou sonores) fourni au candidat. 2) Explication en langue étrangère d’un texte extrait du programme, assortie d’un court thème oral improvisé et pouvant comporter l’explication de faits de langue. L’explication est suivie d’un entretien en langue étrangère avec le jury (durée de la préparation : trois heures ; durée de l’épreuve : une heure maximum [exposé : trente minutes maximum ; entretien : trente minutes maximum] ; coefficient 2) Une partie de cet entretien peut être consacrée à l’écoute d’un court document authentique en langue vivante étrangère, d’une durée de trois minutes maximum, dont le candidat doit rendre compte en langue étrangère et qui donne lieu à une discussion en langue étrangère avec le jury. Les choix des jurys doivent être effectués de telle sorte que tous les candidats inscrits dans une même langue vivante au titre d’une même session subissent les épreuves dans les mêmes conditions. (Publié au BO n° 12 du 22-03-2001) 6 REMARQUES GÉNÉRALES Avant d’entrer dans le détail des commentaires et des recommandations, il convient de tirer un rapide bilan de cette session à partir des quelques données chiffrées. Pour cette session 2015, les barres d’admissibilité se situent à 11,25 pour le public et à 9,25 pour le privé et les barres d’admission à 10,21 pour le public et à 9 pour le privé. Ces résultats s’inscrivent parfaitement dans la continuité de ceux qui étaient présentés pour les sessions précédentes, ce qui témoigne fort heureusement de la manière dont ce nouveau jury s’est inscrit dans la filiation du précédent. S’il est bon de voir que pour l’agrégation interne publique, on assiste à une tendance régulière à la hausse des barres d’admissibilité comme d’admission que vient encore confirmer cette session, il est surtout rassurant de voir que l’agrégation du privé retrouve des résultats proches de ceux de 2012, avant le passage de 5 à 10 postes. Il faut sans doute y voir là une préparation plus rigoureuse des candidats et une meilleure appréhension du niveau requis pour ce concours. Reste une différence notable entre les résultats des candidats du public et ceux du privé dont une part doit pouvoir être attribuée à la différence de leur nombre global. Enfin, une dernière remarque s’impose : l’oral fait légèrement baisser les résultats définitifs, la moyenne de celui-ci étant inférieure à celle de l’écrit. Or, nous tenons à rappeler aux candidats à venir que les coefficients sont de 2 à l’écrit et de 4 à l’oral et qu’il convient donc d’attacher la plus grande importance à l’ensemble des épreuves orales. En effet, le jury s’est étonné d’une forme évidente d’impréparation des épreuves de didactique et de thème oral, comme si les candidats envisageaient de s’y présenter avec leur seul bagage professionnel. Si le jury est bien conscient que le programme est lourd pour des candidats qui, par ailleurs, continuent d’exercer leur mission d’enseignant, il leur rappelle que l’agrégation interne suppose malgré tout une vraie réflexion menée au cours de l’année sur leur pratique pédagogique et sur leur maîtrise de la langue pour espérer le succès. Les lauréats de cette session ont su ainsi montrer une bonne connaissance des questions au programme tant à travers la composition que pour l’explication ainsi qu’un recul fructueux sur leurs pratiques de classe et une belle aisance dans les deux langues. Après cette rapide analyse, nous souhaiterions insister sur quelques points qui sont à la fois de l’ordre du bilan et de la prospective. La composition, qui a d’ailleurs donné lieu à de belles réussites, portait sur la question de cinéma. Même si celle-ci n’est plus au programme, nous avons choisi de proposer un rapport très précis et très complet, établi par Marianne Bloch-Robin, afin de montrer aux candidats comment les supports cinématographiques peuvent être utilisés dans toute leur spécificité dans le cadre d’une question de civilisation. Si ce ne sera plus immédiatement exploitable dans la composition de la session à venir, les candidats auraient tout intérêt à lire ces recommandations avec la plus grande attention afin d’en tirer également des pistes pour l’exploitation des documents filmiques à l’oral. En effet, le jury a noté combien une majorité de candidats étaient dépourvus face à ces documents dans le cadre de la préparation du cours à l’oral, se contentant bien souvent d’énumérer les 7 éléments de présentation et d’en évoquer la thématique mais se montrant rarement capables d’en tirer les quelques lignes de force, les caractéristiques essentielles, d’en décrire les spécificités formelles et d’analyser le point de vue. Le rapport établi par Jeannette García Vila et María Gómez au sujet de la préparation de cours reviendra sur l’importance de bien traiter chaque document pour ce qu’il est, à la fois dans l’analyse et ensuite dans son utilisation en classe. L’épreuve de traduction a donné lieu à des résultats légèrement déséquilibrés entre le thème et la version. Le premier, bien que d’une langue plus ancienne, ne contenait pas de difficultés considérables pour qui faisait preuve du niveau de compréhension du français attendu des candidats à l’agrégation, à la fois précis et nuancé. Il a donné lieu à de très bonnes copies. Il va de soi qu’il supposait d’apporter la plus grande attention à la syntaxe très travaillée et au registre. Les copies qui se sont vu attribuer de très mauvaises notes, ont le plus souvent fait montre de négligence dans la syntaxe et d’anachronismes ou de fautes de ton rédhibitoires. La traduction est un exercice qui doit allier technique linguistique et uploads/Litterature/ rapport-jury-agrg-2015.pdf

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