Révision destinée aux élèves de : Lettres et philo. Langues étrangères. Science

Révision destinée aux élèves de : Lettres et philo. Langues étrangères. Sciences – gestion – T.M (GM, GELT, GP). Projet I :I/ textes et documents d’histoire Un récit historique raconte un évènement (un fait historique) important. Un fait ayant marqué par son importance l’histoire d’une région, d’un pays, d’une nation, de l’humanité. → L’évènement relaté n’est pas inventé, il est réel. 1 - Le texte d’histoire est à visé informative. Le scripteur n’apparaît généralement pas dans le texte, il s’efface pour laisser apparaître l’évènement et ceux qui l’ont fait (les personnes). Son discours est de ce fait objectivé. Ex : L’auteur se manifeste-il dans le texte ? Pourquoi ? L’auteur dans ce type de discours est absent (il ne se manifeste pas), son souci majeur est de nous informer sur un évènement historique. → L’emploi de la tournure impersonnel, le pronom indéfini, favoriser la forme passive permette de mettre en évidence le fait ou l’évènement au détriment de celui qui a fait ou rapporté le fait. →L’ emploi de la phrase nominale (la nominalisation des faits permet de mieux informer), ou de la phrase déclarative. → L’emploi soit du présent historique pour permettre la réactualisation de l’évènement : l’auteur en employant le présent historique tente de rapprocher les faits du moment de l’énonciation). Il tente de nous faire revivre l’évènement). Soit le passé simple et l’imparfait ou le plus que parfait.  Dans le récit historique au passé on peut dans certain cas, mettre un passage au présent. Informer d’un évènement ou d’un fait historique c’est répondre aux questions : Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? 2 – L’historien s’appuie sur des statistiques qu’il met en relation avec les évènements qu’il rapporte. Il ne se limite pas à raconter ces évènements mais s’intéresse aussi à ce qu’ils provoquent comme impact socio-économique → c’est-à-dire les effets de ce fait sur la vie sociale et économique du pays, de la population.... Il s’appuie de ce fait sur le témoignage : on introduire dans sa narration une description des personnes, des lieux... d’où l’emploi d’un lexique affectif : mélioratif. Ce procédé lui permet de montrer la forte personnalité des éléments du groupe et leur conviction en l’action engagée. → Absence donc de l’objectivité. →La narration du fait historique se fait à la première personne « je » lorsqu’il s’agit du témoignage d’une personne ayant vécu ou participé au fait vécu.  Les indicateurs temporels jouent un rôle prépondérant dans la narration des faits, c’est-à-dire on évoque le moment où le fait historique s’est déroulé. 2 – L’historien fait valoir son point de vue à travers le commentaire ou l’analyse des faits relatés. Leurs causes et leurs conséquences sont mis en évidence pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants. → Sa présence de se fait est indiscutable. → En faisant valoir son point de vue le scripteur expose les faits et manifeste son esprit critique. Il apparaît donc implicitement ou explicitement dans son discours, d’où sa subjectivité. Ici la narration est au service de l’argumentation ►Nous vous présentons un exemple d’analyse de texte d’histoire. Texte : 1er Mai 1889. Dans toute l’Amérique, des centaines de milliers d’ouvriers descendent dans la rue pour exiger par l’action directe la journée de huit heures. A Chicago, où quelque 40. 000 ouvriers font grève, les anarchistes se chargent d’organiser la campagne du 1erMai. Il y a des manifestations et des meetings tous les jours. Les ouvriers vivent dans des ghettos appelés « quartiers ouvriers ». Des milliers d’immigrants survivent dans des taudis alors qu’ils doivent travailler de l’aube au crépuscule pour une bouchée de pain. C’est dans ce contexte que se déroule la tragédie qui donne au 1er Mai un sens plus profond pour les anarchistes. Les deux premiers jours de grève se déroulent tranquillement mais, le 3 mai, des accrochages ont lieu entre les ouvriers opprimés et des briseurs de grève. La police ouvre le feu sur les grévistes, en tuant un et en blessant plusieurs autres. Le soir même, des tracts qui appellent à la résistance contre cette violente répression sont imprimés. Le jour suivant, un meeting est organisé à Haymarket. Bien que la tension soit à couper au couteau, les prises de paroles se déroulent dans le calme. Juste avant la fin, les forces de l’ordre décident de disperser le rassemblement et de se frayer un chemin à travers la foule. A cet instant, une violente explosion retentit. Quelqu’un a jeté une bombe, qui tue un agent. Les forces de l’ordre ouvrent alors le feu et tirent à bout portant. On n’a jamais su combien de blessés et de tués il y a eu parmi les ouvriers. Ce n’était pas important. Aujourd’hui, le 1er Mai est réduit à un « jour férié », un jour de congé pour les ouvriers, où ils font une petite promenade dans la ville avec les syndicats, chacun avec ses couleurs politiques. On ne trouve plus trace de la combativité des origines et les martyrs de Chicago sont tombés dans l’oubli. Ce qui était un jour d’action directe a été édulcoré en une fête superficielle. Pourtant, je ne vois pas beaucoup de raisons de faire la fête. De Lastigen Bruggeling, Mercredi 27 Avril 2004 I/ Compréhension de l’écrit : 1- Quel est le thème abordé dans ce texte, Ce texte aborde le thème est : les évènements du 1erMai. 2- A quel domaine ce thème renvoie t-il ? Ce thème renvoie au domaine de l’histoire. 3- Relevez dans le texte deux indices de la présence de l’auteur ? L’auteur dans ce texte se manifeste explicitement dans le texte : « Je ne vois pas beaucoup de raisons de faire la fête. » et implicitement à travers l’emploi de certains procédés tel que : la métaphore : « ...la tension est à couper au couteau », le lexique dépréciatif pour qualifier la situation des ouvriers : « ...des conditionsdégradantes, pour une bouchée de pain.... 4- Relevez dans le second paragraphe tous les éléments qui permettent de situer les évènements dans le temps. Les éléments qui permettent de situer les évènements dans le temps sont : Les deux premiers jours → le 3 Mai → Le soir même →Le jour suivant → juste avant la fin →A cet instant → Quelques minutes plus tard. 5- Relevez du premier paragraphe (1er §) quatre termes ou expressions qui se rapportent à la « misère ». Les termes et expressions qui se rapportent à la « misère » : Conditions dégradantes - ghettos – quartiers ouvriers - taudis. 6- Relevez du 2ème § ce qui montre que les manifestations du 1er Mai étaient au départ pacifiques ? Ce qui montre dans le second § que les manifestations du 1er Mai se sont dérouler pacifiquement : « Les deux premiers jours de grève se déroulent pacifiquement ». 7- Répondez par vrai ou faux. a- les ouvriers revendiquent une augmentation des salaires Faux ► les ouvriers revendiquent l’amélioration de leurs conditions... b- la répression fut violente et sanglante. Vraie c- Le 1er Mai est commémoré chaque année. Vraie 8- « On ne trouve plus trace de combativité... » « Comment honorions-nous mieux.. » « Je ne vois pas .... » A qui renvoient les pronoms soulignés dans ces passages ? On → l’auteur et ceux qui partage son point de vue sur cet évènement. Nous → l’auteur et les lecteurs : c’est le nous inclusif à travers lequel l’auteur cherche à faire du lecteur un témoin et donc renforcer sa position vis-à-vis du devenir de cette journée mémorable. Je → L’auteur, il s’implique directement dans son discours. 9- « Bien que la tension soit à couper au couteau, les prises de paroles se déroulent dans le calme. » a- Quel est le rapport logique exprimé dans cette phrase ? b- Remplacez le connecteur ayant permis l’expression de ce rapport par un autre en veillant à garder la même idée. → le rapport logique exprimé est l’opposition introduit par « bien que ». → On peut remplacer ce connecteur par :« quoique ». 10 Le texte se termine par une question. L’Appelle -t- on une réponse ? Non, c’est une question oratoire (une fausse question, une question rhétorique) utilisé par l’auteur pour nous donner à réfléchir sur l’intérêt ou l’importance de cette journée mémorable. Apprendre à résumer un texte d’histoire. Nous vous présentons ci-après une activité qui constituera une entrée primordiale pour réaliser un bon compte rendu objectif : le résumé. Il est vrai que le résumé n’est plus un exercice proposé au bac mais il constitue une étape importante au compte rendu. →Dans une situation de communication déterminée, on peut être amené à dire l’essentiel en un minimum de mots. C’est-à-dire à procéder à des transformations dans les énoncés en vue de les réduire, de les résumer.  Pour cela on peut recourir à divers procédés tel que : la nominalisation ou l’adjectivisation : « les jeunes cherchent à se divertir → la recherche du divertissement..., la transformation passive, expliciter des propos imagés : uploads/Litterature/ revision-destinee-aux-eleves-de-3as.pdf

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