« Sans tachbîh, l’accès au tanzîh est impossible » اﻟﺮﺣﻴﻢ اﻟﺮﺣﻤﻦ ؄ا ﺑﺴﻢ اﻟﻤﺮﺳﻠﻴ

« Sans tachbîh, l’accès au tanzîh est impossible » اﻟﺮﺣﻴﻢ اﻟﺮﺣﻤﻦ ؄ا ﺑﺴﻢ اﻟﻤﺮﺳﻠﻴﻦ أﺷﺮف ﻋﻠﻰ اﻟﺴﻼم و اﻟﺼﻼة و أﺟﻤﻌﻴﻦ اﺻﺤﺎﺑﻪ و اﻟﻪ ﻋﻠﻰ و « Sans tachbîh, l’accès au tanzîh est impossible » Résumé de l’assise du 1 avril 2016 Jumu’a 22 Jumada at-Thaniy 1437 Nous revenons à l’étude du lâm al-qabd, qui a la particularité d’agiter la nafs du cheminant. Ainsi, durant cette deuxième Lecture du Nom « Allâh », ta nafs ne pourra garder au fond d’elle- même le moindre atome de quelque penchant que ce soit, consciemment ou inconsciemment, sans que le Vrai –subhânahu wa ta’ala- ne te le fasse voir directement. Ces penchants t’apparaîtront tantôt de manière belle et agréable, s’il s’agit de choses relevant du Jamâl, tantôt de manière coercitive s’il s’agit de choses relevant du Jalâl. Allâh –ta’ala- dit : « Nous leur montrerons Nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur devienne évident que c’est cela, la Vérité. » [s41.v53]. Celui qui est donc doté d’une vision intérieure sera ainsi donc en mesure de constater que tout ce qui se trouve dans l’univers ne se trouve en réalité nulle part ailleurs qu’en lui-même. Et ce « lui-même », il ne le connaîtra ni ne saura ce dont il recèle que s’il parvient à la connaissance parfaite du lâm al-qabd. Et connaître le lâm al-qabd, c’est connaître le lâm par le lâm, et non pas le lâm par le hâ’ (comme dans la première Lecture). Allâh –ta’ala- dit : « Je jure par les positions des étoiles ! Et c’est vraiment un serment immense, si seulement vous saviez. Il s’agit là d’un Coran noble, dans un Livre bien gardé que seul les puri¦és touchent : c’est une révélation de la part du Seigneur de l’Univers. » [s56.v75/80]. Le Coran est donc en réalité réparti dans le ¦rmament. Chaque position d’étoile a ses propres versets, ses Hizb, ses images, ses serments… Et Il a placé ceci dans ton cœur, ô toi qui a pris la bay’a, qui a suivi la Guidée et qui a réalisé le degré de « Lumière sur Lumière », et dans le cœur de qui il ne demeure pas le moindre atome de doute ou de waswas… Allâh a certes puri¦é ton cœur lorsqu’Il y ¦t descendre l’Etoile : « Par l’Etoile lorsqu’elle descend, votre compagnon ne s’est pas égaré et n’a pas été induit en erreur. » [s53.v1/2]. Bonne nouvelle donc à celui dans le cœur de qui l’Etoile est descendue, et qui l’a considéré avec la plus grande sacralité. Car c’est de cette manière que, par l’Etoile, il découvrira l’emplacement originel des versets du Coran. Ainsi, celui dont le travail et toute la préoccupation se concentre sur des passages Coraniques relevant des gens de l’Imân, celui-là fait belle et bien partie des gens de l’Imân. Quant à celui en qui auront pénétré les doutes et une dévalorisation de ce degré de l’Imân, qu’il sache qu’il est du nombre des hypocrites. Quant à celui qui aura renié et aura tourné le dos à cela dans sa globalité après s’être engagé, qu’il sache qu’il est du nombre des mécréants. Ceci parce que après avoir Connu, il a mécru (kafara), sachant que dans la langue arabe le mot kafara signi¦e er  enfouir, dissimuler : après que le Vrai Se soit manifesté à lui de manière évidente, le Kâ¦r a caché la Vérité. Le fait de cacher cette Vérité (à toi-même) n’est donc pas seulement un manque de bienséance vis-à-vis du Vrai, mais bel et bien un reniement de Lui. Voilà donc une dizaine de semaines que nous avons débuté la seconde Lecture du Nom « Allâh », et nous allons poursuivre si Allâh nous le permet jusqu’à compléter ses 7 degrés, qui sont des Secrets absolus et totalement différents de ce que vous avez pu découvrir au sein des limites du hâ’. Mais pour parvenir à cela, il s’agira de savoir si oui ou non tu accordes à la Lamha (l’Etoile) la valeur qu’elle mérite, si tu admets l’établissement du Markaz (centre du cercle)… ou si au contraire tu ne cherches qu’à l’effacer, a¦n de demeurer sans qibla. Ceci s’adresse donc à ceux qui Connaissent la qibla. Et il ne s’agit pas ici de la connaitre simplement par les mots, mais plutôt par le cœur. Ceux dont l’esprit est devenu pur, et qui la perçurent dans un premier temps par la Majesté (Jalâl), qui furent alors emplis de pudeur vis-à-vis d’elle, d’humilité et d’abnégation. C’est après cela qu’ils purent percevoir et goûter à la Beauté (Jamâl) au cœur même de la Majesté (Jalâl). Parvenu à cela, ils restèrent dans l’état de stricte observance de la bienséance, sans jamais s’en écarter. Tel est le disciple dont on peut dire qu’il a atteint une part du lâm al-qabd. Le lâm al-qabd est la main de Sulaymân, ainsi que la main de Moussa (‘alayhima s-salâm). Il s’agit de la Lumière, pour celui qui désirera voir ses propres défauts re§étés dans le miroir de sa nafs. Qu’il libère donc cette dernière des limites du hâ’, et qu’il entre pleinement dans le lâm al- qabd, que son esprit lui soit ôté, et qu’il ne persiste plus rien de son être : ni jugement, ni acte qui proviennent de lui-même. Mais plutôt, il s’agira d’un suivi aveugle des paroles (qawl), des faits (¦’l) et de ce qui a été établi (taqrir)… soit dit autrement, ce miroir n’est autre que la Sunna du Prophète ﷺ. Le miroir est celui qui te dit : « Si tu me suis, alors ne m’interroge sur rien tant que je ne t’en aurais pas fait mention. » [s18.v70]. Il s’agit d’un miroir, mais pas d’un miroir au sens où on l’entend… Il s’agit d’un miroir, mais pas d’un miroir avec lequel on interagis sous forme de questions réponses. C’est un miroir dont le langage est Esprit et dont les paroles sont contemplation. C’est ainsi que tu apprendras la Science des Lectures « châdha ». Mais pour parvenir à cela il faut impérativement sacraliser le lâm. Et quand on parle de sacraliser… encore une fois cela ne se fait pas par la bouche, auquel cas tu demeures dans le hâ’. Plutôt il s’agit de sacraliser et magni¦er par l’Esprit. Malheureusement, on voit le disciple qui se trouve au cœur même de cet état faire par ailleurs défaut à la bienséance (sou’ al-adab)… Les signes et les preuves évidentes d’Allâh sont Lumière, et c’est par ces Lumières qu’Il ¦t référence au Livre écrit du moulk (kitâb al-mastoûr), qui correspond dans notre monde connu au ciel décoré d’étoiles. Notre Seigneur –‘azza wa jall- y a inscrit ce qui était, ce qui est et ce qui sera. Tout y a été réuni et gravé, et c’est alors que le Coran s’établit dans les positions des étoiles. Il descendit ensuite dans les différentes stations de la Lune, c’est-à-dire selon ses différentes positions autour de la terre, a¦n qu’elle réalise un mouvement de rotation autour de toi, et qu’elle te montre et t’enseigne la descente depuis les cieux de l’Esprit vers la terre de ta nafs. Ces sens profonds te parviennent à chaque instant et te transmettent les différentes exégèses de différents versets Coraniques… Et tout ceci est et demeure sous forme de taqdîr (sujet au changement) et non d’ithbât (immuable), parce que la lune n’observe jamais exactement la même trajectoire. Et si le Tawâf de la lune autour de la terre s’était fait selon une trajectoire ¦xe et répétée, Allâh –ta’ala- n’aurait pas dit : « Et la lune, Nous lui avons déterminé des phases changeantes (qaddarnâ)… » [s36.v39]. Le verbe « qaddarnâ » implique le fait d’être sujet au changement, si donc il s’était agit d’une trajectoire ¦xe le verbe employé aurait été « ja’alnâ ». Les paroles de notre Seigneur sont telles que chaque mot a ses sens bien particuliers.  Le taqdîr ici renvoie au fait que la lune se déplace à la même vitesse, et sur un même cercle… ce qui change, c’est le diamètre de ce cercle. Ainsi, tu te déplaces dans le moulk en considération du haut, du bas, de l’avant et de l’arrière. Dans le malakoûte au contraire, il n’y a plus ces directions, tout simplement parce que dans le malakoûte il n’y a pas de « toi » : tu es la cause de l’apparition des directions. Parce que tu es existant, tu considères le devant et le derrière, la droite et la gauche. En revanche dans le malakoûte il n’y a pas de direction, et même si tu dis être arrivé, c’est par l’Esprit que tu es parvenu et non pas par le corps. Le malakoûte relève de l’Esprit, qui lui-même relève de la Seigneurie (Rouboubiya) : comment pourrait-on donc lui attribuer la direction ? « Et ils t’interrogent au sujet de l’Esprit. Dis : « L’Esprit relève de l’Ordre de mon Seigneur » » [s17.v85]. Allâh –ta’ala- ¦t donc que Sa Parole soit dessinée dans les positions des étoiles, et Il ¦t uploads/Litterature/ sans-tachbih-l-x27-acces-au-tanzih-est-impossible-cours-du-shaykh 1 .pdf

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