Aujourd’hui on va réinventer et mettre en contexte le concept de parasite sur l

Aujourd’hui on va réinventer et mettre en contexte le concept de parasite sur lequel le philosophe Michel Serres a travaillé par rapport à un texte plurilingue du Luxembourg et à un film qui comporte le même titre que le concept. On a brièvement vu le concept en classe, mais on n’a pas eu le temps de s’attarder dessus, c’est pourquoi on voulait en faire une analyse à notre façon. 1. Tout d’abord il est pertinent de vous expliquer le concept de parasite tel qu’il est traité par Michel Serres pour que vous puissiez comprendre comment on l’a réadapté par la suite. Dans la communication et dans un texte on trouve toujours des parasites. En effet, Michel Serres nous présente 3 modèles de communication : a) le modèle de Leibnitz qui est univoque (il n’ y a qu’un seul sens, pas d’ambiguité) b) le modèle d’Hermès qui est polythéiste, càd-> il n’y a pas d’univocité, mais plusieurs sens (multicentré)-> il y a plusieurs centres-> comme un réseau avec plusieurs noeuds dont chaque noeud correspondrait à un sablier permettant la communication entre deux langues c) le modèle Paraclet qui tient son nom de la figure biblique : tout le monde comprend tout sans parasitage-> ce qui est bien évidemment un miracle et reste impossible à réaliser-> «C’est un réseau qui n’a pas besoin ni de carrefours ni d’échangeurs. La relation a ici la forme « multiple - multiple » Cependant, pour lui le vrai modèle et le plus simple du parasitisme est l’hôte d’un côté, le parasite de l’autre et ensuite l’intercepteur qui serait le parasite du parasite. (autre figure) L’hôte serait pour lui le propriétaire de la maison, celui qui est en possession de la chose et qui donne sans rien recevoir. Celui qui n’est pas en possession de la chose est le parasite qui vient uniquement en profiter. 2. C’est pour ça qu’on choisi un texte multilingue (quadrilingue) du Luxembourg pour vous réinventer ce concept de Michel Serres. Le texte s’intitule: Le Frangletzdelish et il s’agit d’un texte qui mélange les 4 langues du luxembourg: Le français, l’anglais, l’allemand et le luxembourgeois. Le texte n’a pas vraiment de fond précis, mais il traite le phénomène du plurilinguisme en tant que tel. Rafael et Roberta vous liront le texte en question. Soyez très attentifs aux bruits de fond, on vous dira par la suite pourquoi. Gardez à l’esprit que pour Michel Serres le « parasite », dans son vocabulaire devient vite synonyme de « relation ». (Rafael) Le Franglètzdelish! You can't lesen dèsen article si t'es net quadrilingue (français, luxembourgeois, allemand & français) Being viersprachig est parmi de beschte Freuden dans le world entier. Think about it für un Abléck. You can utiliser véier verschiedene langages en même temps in such a Manéier that it makes dein Gehirn want to explodéiere from the Geschwindigkeit par laquelle it switches from one Sprooch to die andere but still tu peux das tun and te sentir spécial(e) zur gleichen time. The Tatsache that tu peux lire this article ouni opzehalen to think est un talent très few Menschen hunn. La majorité of people struggle to lire juste in enger einzigen langage, aber what you are doing elo est un Zeichen of absolute genius. (Roberta) Reading fluently a très schwierigen Text in four verschidde Sprooche makes you un(e) nerd et someone qui huet Spass mat langues. Reading cet article must have given deinem Gehirn a flotte petit workout. That's warum you devrais le deelen avec tes amis. De rien im Voraus an have une ganz bonne Dag. (Pendant la lecture Bogdan va tousser 3x fois, va faire tomber un stylo) Après la lecture du texte-> on peut reprendre la théorie de Michel Serres et se concentrer sur le bruit de fond qu’est un parasite aussi. Qu’avez-vous entendu comme bruit de fond pendant notre lecture ? -> demander aux autres (bogdan a toussé 3x, fait tomber un stylo) Bogdan était le parasite durant notre lecture, parce qu’il est venu déranger le système de la relation qu’on avait mis en place et qui est donc en perpétuel changement. Il suffit qu’une personne fasse quelque chose pour que le système soit dérangé et l’attention n’est plus portée sur la cible du départ (rafael et roberta). « Le bruit est toujours au fond de chaque canal de communication, un bruit un peu plus fort, un bruit venu d’ailleurs, transforme le sens de la relation et instaure un nouveau système. À chaque instant, un changement de position est possible, et tous les récepteurs risquent d’être transformés en hôte ou en parasite : « le bruit suscite un système nouveau, un ordre plus complexe que la simple chaîne. » Cependant, on a décidé d’apporter une touche personnelle à cette lecture et d’y détecter un autre parasite qui n’est pas forcément théorisé en tant que tel par Michel Serres, et c’est celui de la barrière de la langue. Parmi nous, Maeva et Madame Roelens ne parlent pas le Luxembourgeois si je ne me trompe pas. Le texte est tellement entretissé avec cette langue, qu’il se peut que la communication et la transmission du message ne soient pas passées correctement à travers ce parasite qu’est la langue luxembourgeoise voir allemande. Donc à quel modèle de Serres pourrait-on attribuer la relation entre ce texte qu’on vient de lire et vous nos spectateurs ? -> Pour le dernier modèle de communication, celui du paraclet vous voyez bien qu’il est impossible à réaliser du fait que tout le monde ne peut pas tout comprendre sans parasitage. Nous personnellement on trouve qu’il s’agirait plutôt du modèle d’Hermès ici, qu’est le deuxième modèle, car il y a plusieurs centres.  “Le modèle du « multiple-un-multiple » est aussi celui de la traduction. Dans chaque sablier, à chaque carrefour, une traduction à lieu : réception dans une langue, émission dans une autre, et ainsi de suite. Grâce à la grande capacité de ce système à mettre en connexion des multiples divers au moyen d’un seul, de celui capable de canaliser tout message en le transformant en équivalence généralisée.” 3. Finalement, on a pensé à vous intégrer un film nommé “Le parasite” car il reprend le nom de notre concept étudié. Dans le film, on va se rapporter sur les relations parasitaires entre la famille d’accueil et les domestiques qui viennent travailler dans la maison. On parle donc de parasites en tant qu’être envahissant un espace privé et à partir du premier parasite qui affranchit le seuil de la maison, on assistera à un enchaînement de situations qui permettra au nouveau parasite d’amener le suivant membre-parasite de sa famille. Le premier parasite est le soi-disant professeur d’anglais qui préparera l’entrée de sa sœur, soi-disant professeure de dessin et pas à pas le père devient le chauffeur personnel, la mère remplacera la femme de ménage qui avant l’arrivée du groupe parasitaire avait fait à son tour l’entrée d’un parasite dans la maison, son marie qui vit dans la cave depuis des années sans que les propriétaires de la maison le sachent. Il est question d’un enchaînement parasitaire perpétuel brisé par le nouvel arrivant qui introduira la suite de sa famille dans la maison. La famille- parasite essayera de faire partir le mari pour se sentir les seuls parasites dans la maison, pour ne pas partager l’espace et les bénéfices d’en être un. On observe la création d’un encombrement de parasites et les nouveaux parasites qui sont plus nombreux que les anciens essayeront de les annihiler. Dans le film, il y a une scène où le père-parasite essaie d’envahir la tente du benjamin de la famille. Les deux sont habillés en natifs amérindiens d’où on relève la subtilité du message, les amérindiens dont leur territoire a été parasité par les colonisateurs. La famille-parasite vit dans un sous-sol, condition qui décrit encore plus fort leur statut de parasite de la société. Il est souvent question dans le film des couches sociales. La maison des riches est située sur une colline d’où on peut regarder toute la ville et d’autre part, les futurs domestiques rentrent toujours chez eux au sous-sol. uploads/Litterature/ semaine-asynchrone.pdf

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