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FNEGE Fondation Nationale Pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises TAGE MAGE Test d’Aptitude aux Etudes Supérieures de Gestion PRÉSENTATION LIVRET DU CANDIDAT L'usage de la calculatrice est interdit. Le test TAGE MAGE est un outil de sélection aux études de gestion et de management. Il vise à évaluer les aptitudes verbales, calculatoires et logiques des candidats aux études de gestion dans trois grands domaines : compréhension et expression ; résolution de problèmes d'arithmétique ; raisonnement et argumentation. Créé en 1996, il résulte de la fusion de deux tests d'aptitude : - le TAGE, géré par la FNEGE et régulièrement utilisé par une quinzaine d'institutions universitaires et consulaires dans le cadre de la sélection de candidats à des filières de 2ème et 3ème cycles. - le MAGE, développé par E.M. Lyon et utilisé dans les Grandes Ecoles de Gestion membres du Centre International d'Admission aux Etudes de Management (CIAM). Le test TAGE MAGE est un Questionnaire à Choix Multiples (QCM). Il est constitué de 90 questions, réparties en 6 épreuves d'une durée de 20 minutes chacune. Chaque épreuve contient 15 questions. Pour chacune des questions, il est proposé 5 réponses, dont une seule est correcte. Partie 1 : Partie 2 : Partie 3 : Résolution de problèmes Aptitudes verbales Raisonnement logique - Calcul - Compréhension - Logique - Conditions minimales - Expression - Raisonnement Les candidats doivent se munir d'un crayon à papier et d'une gomme. L'utilisation d'une calculatrice n'est pas autorisée. Attention : Il n'est possible de passer le test TAGE MAGE qu'une seule fois par an. Ce document permet aux candidats d’avoir un aperçu des épreuves constitutives du test TAGE MAGE. Des annales sont disponibles sur www.tagemage.com 2 Sous-test 1 COMPRÉHENSION D’UN TEXTE ÉCRIT Cette sous-épreuve permet d’évaluer les aptitudes des candidats à identifier et/ou retrouver les informations contenues dans un texte. Il s’agit également de savoir repérer les articulations logiques du texte et d’avoir cerné les intentions de l’auteur, manifestées de façon implicite ou explicite. Cette sous-épreuve combine donc la compréhension et l’explication de texte. 1. COMMENT SONT CHOISIS LES TEXTES ? Les sources - Dans la presse (quotidienne et hebdomadaire) et dans les revues à l’usage du grand public. - Dans les ouvrages et manuels de vulgarisation scientifique et technique. - Dans des revues scientifiques, particulièrement dans le domaine des sciences humaines. 2. COMBIEN DE QUESTIONS, QUELLES SORTES DE QUESTIONS ? Les 15 questions peuvent porter : - soit sur un simple repérage d’information. - soit sur des propositions d’interprétation. Trois propositions sont en général faites. Les trois peuvent être fausses; une seule peut être exacte, etc. Tous les cas de figure sont théoriquement possibles. - soit sur une proposition de titre pour un texte donné. - soit sur l’opinion de l’auteur, exprimée de façon explicite ou implicite. Dans le cadre de cette sous-épreuve, le problème de la lecture est encore compliqué par le fait que les candidats doivent prendre en compte l’interprétation d’un premier lecteur : le concepteur de l’épreuve. Ils doivent s’efforcer de prendre en compte ce niveau supplémentaire de la lecture. Consignes Cette épreuve comporte deux textes numérotés 1 et 2. Chacun de ces textes est suivi d'une série de questions. Chaque question vous présente cinq propositions qui peuvent porter sur différents niveaux de lecture : - Informations "isolées" contenues dans le texte ; - Idées principales, traitées dans un ou plusieurs paragraphes ; - Position de l'auteur telle qu'elle se reflète dans le texte, etc. Parmi les cinq propositions présentées dans le cadre de chaque question, certaines sont en contradiction flagrante avec le texte ; d'autres abordent des aspects qui n'y sont pas traités ; d'autres encore se rapprochent plus ou moins de ce qui est exprimé - directement ou indirectement - dans ce même texte. La seule proposition considérée comme exacte est celle qui se rapproche le plus de ce qui est dit dans le texte. Les quatre autres propositions sont considérées comme fausses. 3 Texte I : LE CAMEMBERT ET L'ATOME Fatales à fortes doses pour tout être vivant, les radiations ionisantes peuvent, à doses faibles, guérir ou soulager des maladies du cancer, et elles ont permis la mise au point de méthodes d'investigation médicale aujourd'hui irremplaçables comme la radiographie aux rayons X. Depuis le début des années 60, on les emploie dans l'industrie pour les usages les plus divers, de la stérilisation des instruments chirurgicaux au traitement des matières plastiques. Sur les aliments, les irradiations produisent des phénomènes un peu analogues à certains effets de la cuisson. Le choc des photons casse les grosses molécules comme 1'ADN, porteur du code génétique, empêchant toute multiplication des cellules et des micro-organismes. Les énergies utilisées sont beaucoup trop faibles pour induire une radioactivité artificielle par modification des noyaux atomiques, comme cela se passe dans les réacteurs nucléaires. Par ailleurs, la source des rayonnements ionisants n'est jamais en contact avec les denrées alimentaires, qui ne peuvent donc pas être contaminées. Cependant, tous les doutes ne semblent pas avoir été encore totalement levés et cette technique conserve un certain nombre d'adversaires. La France est peut-être bien placée pour donner ses lettres de noblesse à l'ionisation: l'étude sur le camembert menée sur la demande d'une Union coopérative normande en est un bon exemple. Il faut savoir que toutes les opérations visant à éliminer du lait cru les micro- organismes éventuellement pathogènes - par exemple par stérilisation - suppriment aussi la plupart des germes utiles à la fabrication du fromage. En traitant le camembert par ionisation, au bout de quinze jours d'affinage, on arrive à diviser par mille le nombre de germes indésirables. La flore utile, quant à elle, résiste mieux aux rayonnements, et, de toute façon, elle a eu le temps de libérer les enzymes nécessaires à l'affinage. Voici une approche pragmatique que semblent avoir désormais adoptée la plupart des défenseurs de l'ionisation. Plus personne aujourd'hui ne parle de traitement miracle, mais plutôt d'une technique supplémentaire de conservation des aliments, moins agressive que les traitements chimiques ou thermiques. Elle ne les remplacera pas, mais viendra compléter certains traitements comme la pasteurisation, qui, souligne un responsable de 1'OMS, fut d'ailleurs violemment combattue lors de son apparition, avec des arguments similaires à ceux des opposants actuels à l'ionisation. Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de questions concernant le sous-test 1 Compréhension d’un texte écrit. Question 1. Quelle est, selon le texte, la gamme d'utilisation des radiations ionisantes: 1) Traitement de certaines maladies. 2) Méthodes d'investigation médicales. 3) Applications industrielles multiples. A - seulement 1. B - 1+2+3. C - 1+2 D - 1+3 E - seulement 2. Question 2. A quoi peut-on comparer les effets des irradiations sur les aliments ? A - à une cuisson. B - à une stérilisation. C - à une ionisation. 4 D - à une lyophilisation. E - à une congélation. Question 3. Quelle est la position concurrentielle de la France dans le domaine de l 'ionisation ? A - elle est sur le point d'affirmer sa supériorité. B - elle ne pourra réussir qu'en coopérant avec d'autres. C - elle est le leader mondial. D - elle va s'affirmer grâce à l'ionisation du camembert. E - elle a un certain nombre d'atouts. Question 4. Comment se comporte, en cas d'ionisation, la flore permettant la fabrication d'un camembert de qualité ? A - elle est totalement insensible aux rayonnements. B - elle est transformée en enzymes grâces aux rayonnements. C - elle voit son effet retardé sous l'effet des rayons. D - elle est stérilisée par les rayons. E - elle souffre des rayonnements, mais ne disparaît pas complètement. Question 5. Qu'est-ce qui provoque la segmentation de l'ADN, dans le cadre d'une irradiation ? A - les neutrons lents B - les électrons C - les photons D - les ions E - les neutrons rapides. REPONSES : Question 1 : B Question 2 : A Question 3 : E Question 4 : E Question 5 : C 5 Sous-test 2 CALCUL Le sous-test de Calcul évalue la maîtrise de connaissances simples dans les domaines de l’arithmétique, de la géométrie, de l’algèbre et du calcul. Le niveau de connaissance requis correspond à celui de classe de troisième et pour certaines questions à celui des classes de seconde et de première. Plus précisément, les champs de connaissance requis sont les suivants : - entiers relatifs, décimaux, nombres réels - puissance, racine carrée - pourcentage et proportion - progressions arithmétique et géométrique - équations du premier et du second degré - système d’équations (3 inconnues maximum) - équation du second degré - analyse combinatoire simple - propriétés des droites parallèles (théorème de Thalès) et des droites perpendiculaires (théorème de Pythagore) - propriétés élémentaires du triangle, du cercle, du rectangle et du carré. Consignes Cette épreuve est constituée de 15 questions pour lesquelles vous disposez de 20 minutes. Les questions ne sont pas classées par ordre de difficulté. L'utilisation de la calculatrice n'est pas autorisée. Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de questions concernant le sous-test 2 Calcul. Question 1. La somme de 3 entiers naturels uploads/Litterature/ tage-mage-livret.pdf

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