Texte 1 Le Portrait de Mlle de Chartes Introduction : La Princesse de Clèves es

Texte 1 Le Portrait de Mlle de Chartes Introduction : La Princesse de Clèves est un Roman écrit par Mme de La Fayette de façon anonyme en 1678. On dit que cette œuvre est un Roman historique car les faits se déroulent durant les dernières années du règne de Henri II mais aussi le début du règne de François Ier. Mme de La Fayette invente le roman psychologique moderne c’est-à-dire un récit court qui tourne autour d’une intrigue unique et de quelques personnages montrant les tourments de l’amour. Mme de la Fayette appartiens au mouvement du Classicisme, un mouvement marqué surtout par l’idéal de l’honnête homme . Dans ce texte, l’auteur dresse le portrait de Mlle de Chartes, une femme qui se distingue de par sa beauté, son rang social, et sa vertu. Tout au long du Texte, Mme de La Fayette nous plonge dans la vie de la future Princesse en nous racontant son histoire et comment Mme de Chartres, sa mère, a veillé à lui donner une éducation digne des exigences de la cour. A travers la lecture de ce texte on peut en ressortir avec 3 mouvements principaux qui sont : Mouvement 1 : La Beauté parfaite de Mlle de Chartes Mouvement 2 : L’ascendance de la future Princesse Mouvement 3 : L’éducation remarquable de Mme de Chartes Problématique : Quelle image de Mlle de Chartes le narrateur donne- t-il à travers ce portrait ? Mouvement 1 : Tout au long du premier mouvement, le narrateur brosse un portrait mélioratif de Mlle de Chartes présentée comme étant la plus belle femme de la cour comme on peut le voir à travers l’utilisation du champ lexicale de la beauté avec l’expression « Beauté à la cour » (L.1) et la proposition subordonnée relative « Qui attira les yeux de tout le monde » (L.1) qui présente cette beauté comme aimantée, ayant un effet immédiat sur les autres : Mlle de Chartes est une personne attirante qui ne passe pas inaperçue. L’hyperbole « Beauté parfaite » (L.2) vient compléter ce portrait et le place sous le signe de l’exceptionnel. D’emblée le personnage de Mlle de Chartes est présenté de façon idéalisée. Mouvement 2 : En plus d’être Belle, Mlle de Chartes est une femme de haut rang comme le prouve la citation « une des plus grandes héritières de France ». (L.5) , l’auteur nous raconte l’histoire de la future princesse, on comprend donc que celle-ci a été élevée par sa mère Madame de Chartes après la mort de son père. L’utilisation de l’imparfait « Elle était » (L.4), « Son père était » (L.5) place le récit dans le passé. L’énumération hyperbolique « Le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires » (L.6) montre les qualités exemplaires de Mme de Chartes et font d’elle un modèle de perfection morale, un modèle qu’elle tentera de transmettre à sa fille. C’est ce que nous allons étudier dans le troisième mouvement. Mouvement 3 : Dans ce mouvement, Mme de La Fayette nous plonge au cœur de l’éducation de Mlle de Chartes on nous montrant les aspirations de Mme de Chartes à donner à sa fille l’art du savoir vivre. Le champ lexical de l’éducation vient appuyer cette notion comme on peut le voir à travers le verbe « cultiver » (L.8) mais aussi les noms « esprit » (L.8) et « vertu » (L.9). On apprend également que Mme de Chartres prend des libertés avec l’éducation traditionnelle en s’opposant aux autres mères qui refusent de dire la vérité comme on peut le voir à travers la phrase affirmative « la plupart des mères s’imaginent qu’il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes pour les en éloigner » (L.9), et le COD « opinion opposée » (L.11) qui insiste sur l’originalité de cette éducation. De plus, le fait que la future princesse faisait des activités différentes de celles des autres jeunes filles de son rang « elle faisait souvent des peintures de l’amour » (L.12) vient confirmer que Mme de Chartres voulait donner une vision moderne à sa fille. Tout au long de son processus d’éducation, Mme De Chartres faisait preuve de franchise avec sa fille « elle lui contait le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélité, les malheurs domestiques où plongent les engagements » (L13-14). Enfin, ce mouvement se conclut sur une leçon morale donnée par Mme de Chartres qui rassure sa fille quant à la sérénité qu’elle vivra dans sa vie conjugale si elle reste fidèle à ses valeurs morales comme on peut le voir à travers l’utilisation du champ lexical de la quiétude « tranquillité » (l.15) « éclat » (l 16), « élévation » (l.16), « bonheur » (18). Conclusion : Pour conclure nous pouvons dire que le narrateur donne une image très méliorative de son personnage : Un canon de Beauté, des origines remarquables et surtout une éducation originale. Ce portrait clôt en effet l’exposition du roman et annonce le début du récit . le souhait de Mme de Chartres à donner une éducation remarquable à sa fille vient du fait qu’elle refuse que sa fille vive une vie remplie de désillusions. Consciente que sa fille est dotée d’une beauté extrême, elle souhaite que celle -ci reste fidèle à ses valeurs morales et qu’elle n’entre pas dans le cercle des apparences et les dangers de la cour. uploads/Litterature/ texte-1.pdf

  • 27
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager