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Texte BAC 25 : Les lettres : scènes36,37,38 Attention fin de scène 35 : Nihad -

Texte BAC 25 : Les lettres : scènes36,37,38 Attention fin de scène 35 : Nihad -> ultime provocation Simon et Chanssedine + scène de reconnaissance par Chanseddine -> Simon -> Nawal au procès avec nez rouge. => sur scène : superposition -> accouchements + reconnaissance -> prise de conscience. Eléments essentiels :  Lyrisme : poésie, expression des sentiments  Réconciliation (attention tragique de la comédie, avec la scène de reconnaissance.) -> remise en cause de la tragédie. Arrêt de la spirale tragique « machine infernale » tragique cf. Jean Cocteau Problématique : Comment, dans ce dénouement, Wadji Mouawad déjoue-t-il la tragédie ? I. Arrêter la mécanique tragique : a) Des respirations dans la tragédie :  Hermile Lebel : comique - comique de répétition + adaptabilité aux limites de l’absurde -> rester sous la pluie  La pluie => son intervention -> apaise, relâche la tension. Eteindre l’Incendie -> forme le livre/ la pièce / -> éteint la colère, la tragédie et même la destruction des personnages + // pluie / larmes (ici -> Simon) => effet cathartique = purification attention pluie torrentielle = spectaculaire +petit côté comique (en + de tout le reste). b) Cassure, rupture : Déchirer dans les didascalies Casser le fil = lexique de la cassure Briser le silence… + miettes, morceaux -> rupture nette avec le passé. Tr : scène de reconnaissance qui vient de la comédie. II. La Réconciliation : a) Nawal  Réconciliée avec elle-même : promesses tenues (« Le sang des promesses ») => ce qui devait être dit a été dit. Chacune des 3 lettres : 1 révélation - Lettre 36 : enfants / bourreau –> reconnaissance / admettre - Lettre 37 : fils = bourreau - Lettre 38 : déclaration d’amour à ses enfants vers une réconciliation + derniers mots de la lettre : l172-180 -> prénoms employés à la place « des jumeaux » - Découvertes -> explication de la quête - // de construction -> ouvert l’enveloppe, brise le silence (celui de Nawal) = libération - Impératifs = même que Nazira -> boucler l’histoire, accepter la mort, effets de bouclage renforcés par l’intertextualité -> dans 1 texte, réf dans d’autres textes, réf de Nawal à d’autres passages de sa vie. Ici -> réf à d’autres parties de la pièce -> effet de clôture ex : « l’enfance est un couteau planté dans la gorge » //se 7 ou graver mon nom sur la pierre –> enterrement de Nazira (+ fin de l’enterrement de Nawal) + Larmes de Simon l17, 18 Renversement par rapport au début b) Réconciliation des enfants Attention Nihad = enfant plutôt que bourreau remplaçant de la lettre 36 par la lettre 37 => Vous -> tu : signature changée qui montre l’amour d’une mère. L75-76 « Quoi qu’il arrive je t’aimerais toujours » fois 2. réf de l’amour à Wahab -> l87. « né de l’amour » + l.65/66 suite de la reconnaissance -> enfant : « ne tremble pas, » « ne prends pas froid » : phrases prononcées aux enfants généralement, qui redonne ce statut d’enfant enfant dans l’énonciation ou il n’y a pas de point mais une virgule, les 2 discours se surimposent/ se superposent -> amour pour son enfant + fort que la mère -> rupture de construction. Amour permanent : l80 ou le mot haine est remplacé par le mot amour prédominant ainsi que son champ lexical : répété 4 fois : l80, 82, 87,88 avec le mot « bonheur » et « ensemble » « ton père » « ta mère ». Passage de la ligne 84 et 88 parce qu’on voit que la mère devient une mère sauvage : le fait d’être la mère avant tout, animalisation et côté mythique avec Remus et Romulus. Nihad, Jeanne et Simon sont frères et sœurs de l’amour : l88 lettre qui s’adresse aussi à Jeanne et Simon en tant qu’enfant de l’amour avec la question de l’origine qui leur est posée. l.171 « là commence l’histoire » pour s’accepter J et S doivent comprendre leur propre histoire. Nawal leur propose de construire leur histoire et pense que le point d’origine est Nazira car c’est le moment où s’arrête la colère -> la haine est remplacée par la connaissance. Racontée de cette façon, l’histoire leur permet de mieux accepter ce qui s’est passé pour avancer. L12 « votre fille », « votre fils », « les enfants » l13 L17 : « Janaane et Sawaane » L20 : « votre fille » L85/86 : Jeanne et Simon, « tes frères et sœurs » L116, L134 : adresse à Simon, adresse à Jeanne L 152 : Jeanne, Simon L 180 : votre mère Faire la boucle avec lettre 38/ didascalies de Wadji Mouawad. III. Le lyrisme (qui remplace le tragique) a) Des poèmes ? Lettres problématiques : formes orales : retours à la ligne systématiques : vers 1ère lettre : peut-être émotion/ hésitation : difficulté à dire Ensuite répétitions et anaphores + imagées … => poèmes : refus du tragique (attention tragiques, classiques => en vers => en poèmes) b) L’expression des sentiments amour-> arrêt de la tragédie - Début de la lettre 37 = rupture avec 36 - Tonalité poétique : il y a des rimes « partout / porte où » + anaphore en ou //isme de construction - Amour inconditionnel -> parcours poétique de tous les endroits explorés. Pour conclure nous venons voir que ces lettres permettent d’arrêter le mécanisme tragique et de le terminer sur une tonalité lyrique puisqu’ils fonctionnement des poèmes en permettant la réconciliation de Nawal avec ces enfants et donc de fermer la boucle. uploads/Litterature/ texte-bac-25lles-lettres.pdf