Nom et Prénom de l’étudiant : Rahhouti Mostapha Numéro d’apogée : 19044252 Inti
Nom et Prénom de l’étudiant : Rahhouti Mostapha Numéro d’apogée : 19044252 Intitulé du cours : Initiation à la traduction S3 Titulaire: Professeur El Khalifi Abdelilah Exercice d’application N°1 Traduction traître Ce n’est plus un secret que la relation entre la traduction et la littérature est très enracinée dans l’Histoire, et que le roman de Cervantes « Don Quichotte de la Mancha », que Juan Goytisolo avait l’habitude de décrire comme chef-d’œuvre des livres, est comme « Mille et une nuits ». En plus du fait que son narrateur prétendait qu’il s’agissait juste d’une traduction de l’arabe vers le castillan, ce roman, d’une part, comprend certains sujets de traduction ; et d’autre part, le traducteur est un de ses nombreux personnages. On sait que textes littéraires universels et arabes importants ont été allégués par leurs narrateurs comme des traductions d’une autre langue où leur rôle n’est que la médiation entre l’auteur d’origine et ses lecteurs dans une langue étrangère. Cela signifie que la traduction entretient des liens ancrés avec la littérature et contribue à sa propagation pour la faire passer du local ou régional au national. Il est probable que lors de la lecture du titre ci-dessus, la pensée de nombreux personnes se détourne vers un roman séduisant de Fawaz Haddad, qui porte le même nom, et qui est considéré comme une explication créative de ce qu’on l’appelle traduction fictive ou traduction narrative où le texte littéraire est entrelacé avec la traduction dans ses aspects, ses sujets et ses auteurs, devenant ainsi l’objet de l’écriture créative. Il est également probable que de nombreux lecteurs pensent que le sujet de l’article attire l’attention sur la question de la trahision en traduction, car la problématique éternelle liée à la trahision est toujours débattue à chaque fois qu’on aborde cette activité créative, depuis l’époque d’Al-Jahidh, qui croyait « que la traducteur ne fait jamais rien de ce que la sage a dit, concernant les spécificités de ses significations, les vérités de sa doctrine, les minuscules de ses résumés, les implicites de ses délimitations et il ne peut pas satisfaire leurs mérites et y pratiquer la fidélité ». Ce qui signifie que la fidélité est presque inexistante dans la traduction. Il a donc évité, avec son intelligence critique ; d’utiliser le mot trahision avec sa cargaison morale. Mais, les Italiens ce propos, étaient francs et devenaient célèbres par leur citation « la traduction est la trahision, Traduttore traditore », à la partir de laquelle beaucoup ont compris que les traducteurs trahissent exprès les textes qu’ils traduisent, faisant semblant d’oublier que la différence entre les langues est originelle et qu’elle est causée par les distinctions fines et les petites nuances sur lesquelles se base le sens. Ainsi, une très grande fixation de l’aspect moral du sens de la trahision a lieu, surtout avec la propagation de l’expression « Belles traitresses » de Nicolas Piero Delbacour, qui accuse les traductions de trahision, cette accusation a poussé quelques-uns à dire qu’il est impossible de traduire. Il semble que l’accusation de la traduction par la trahision est due à la vision des auteurs concernant la différence entre l’origine et le descendant et qui est liée à leur propre compréhension de l’« Imitation », qui a été vivement critiquée par Jules De Deleuze dans l’art en général et dans l’écriture en particulier, ce qui justifie sa présence effective dans le domaine de la traduction. Si l’« Imitation » se préoccupe de capturer les similitudes et de s’y concentrer, l’idée de la différence prêtera, alors, toute son attention aux petits détails ; autrement dit, aux inintentions. Donc « les mots incontrôlés sont les meilleurs mots pour désigner quelque chose de manière exacte ». Ainsi, la traduction montre que la différence, au moment où elle s’annonce qu’un mouvement privilégié », ne dépend pas de la monotonie et du refait, mais l’assimile à une habitude créatrice, où les différences se fondent, et l’original y est répété plusieurs fois, de sort que la lecture devient infinie, poussant ainsi le texte vers l’avenir en lui ouvrant de nouvelles voies. Revenons à la question de la trahision, au point de vue de la philosophie de la différence, et prenons De Deleuze comme exemple, on déduit que la traduction à la capacité de trahir l’original, et d’introduire la nouveauté au domaine de l’écriture puis à la vie. Puisque le traducteur est un écrivain, il doit, selon De Deleuz, être comme un auteur « traitre à son propre domaine, à son sexe, à sa classe, à ses lecteurs ; y a-t- il autre raison d’écrire que ça ? Et il doit être traitre à l’écriture pour pouvoir créer, vraiment, et donner l’écrit à ceux qui ne l’ont pas ; mais ces derniers donnent à l’écrit un processus qui, sans lui, peut-être, l’écriture ne peut pas exister ». La traduction s’engage dans le processus de la créativité en démontrant la richesse de la vie, et en travaillant à la féconder pour la développer. Elle est une bonne geste pratique qui éloigne complétement la trahision de la compréhension vulgaire qui s’y répandue depuis des siècles. Commentaire : Ce thème traite un sujet philosophique dans la langue maternelle (l’arabe) et qui pose beaucoup de problèmes au niveau de la sémantique. Puisque la philosophie est une discipline qui a des termes spécifiques, ceci rétrécit la marge de la liberté dans la langue cible (le français). Donc, pour réussir la tache de ce thème, il faut qu’on comprenne bien ce qui est écrit en original, puis on cherche son équivalent exacte dans la langue cible. Beaucoup de termes dans cet extrait se confondent et font des allusions à d’autres choses (différence, traitre (n # adj), distinction, écrivain/auteur, écriture/écrit…). Alors, la liberté doit être très rétrécie dans la langue d’arrivée et la fidélité doit être apparente lors de la réexpression. D’autres problèmes s’imposent ici : ces sont les phrase complexes et la ponctuation. Il faut toujours se méfier de la traduction faite à partir de « Google traduction », c’est un vrai traducteur traître. uploads/Litterature/ traduction-exercic-n01.pdf
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- Publié le Jui 15, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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