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1 Simon BACHELIER Sim.bachelier@gmail.com N°étudiant : 10321810 Une Typologie des outils numériques en histoire de l’art sur internet Vers de nouvelles pratiques de la discipline Mémoire de Master 1 Soutenu le 9 septembre 2008 Sous la direction de Corinne Welger-Barboza. UFR 03 - Histoire de l’Art et Archéologie 2 TABLE DES MATIÈRES 3 Avant-propos p.7 Introduction p.10 1ère partie : La technologie au service de l’historien de l’art. p.13 I – La naissance d’une discipline « scientifique ». p14 A. L’apport de “l’outil photographique”. p.14 B. De nouveaux outils didactiques. p.18 II – Introduction de l’ordinateur dans les pratiques. p.21 A. L’ordinateur et ses différentes "strates" d’outils. p.22 B. La base de données : un outil numérique pionnier en histoire de l’art. p.24 C. De l’œuvre d’art à l’image numérique : évolution et diffusion du support d’étude en histoire de l’art. p.30 III – L’historien de l’art à l’ère des technologies de l’information. p.33 A. Un retard dans les pratiques numériques des historiens de l’art à l’université. p.34 B. Quels outils pour quelles études ? Une « trousse à outils » numériques pour historien de l’art ? p.35 4 2ème partie : Proposition d’une typologie des outils numériques du web en histoire de l’art p.39 I - Les outils de visualisation. p.43 A. Les outils de visualisation à des fins pédagogiques. p.43 B. Les outils de visualisation à des fins scientifiques ? p.47 II - Les outils de spatialisation. p.52 A. L’espace "temps" instrumenté p.53 B. Une nouvelle dimension pour l’histoire de l’art : la réalité virtuelle. p.55 C. Romanesque Churches of the Bourbonnais : un outil de spatialisation par excellence ? p.57 III - Les outils d’annotation. p.60 A. Un outil d’annotation pour l’étude des images : l’Inote. p.62 B. Un outil d’annotation pluridisciplinaire : Pliny. p.65 IV - Les outils d’exploration de texte. p.67 V - Les outils de diffusion et de partage. p.70 A. Les outils de communication face aux outils de collaboration. p.71 B. Plateforme et outils de collaboration généralistes et universitaires. p.74 C. Un outil de collaboration scientifique en voie de devenir : Collex. p.76 Conclusion p.80 5 Annexes p.83 Catalogue d’illustrations (annexes) p.84 Bibliographie (annexes) p.136 Webographie (annexes) p.143 Lexique (annexes) p.150 Table des matières (annexes) p.154 6 AVANT-PROPOS « Si j’ai pu paraître manquer à la lettre de ce programme que votre bienveillance avait approuvé, je ne m’en suis écarté que pour rester fidèle à l’esprit qui me l’avait dicté.. » Georges Perrot (« De l’art égyptien et de l’art assyrien...», Annuaire de l’Association pour l’encouragement des études grecques en France, 1879, p. 17.) 7 Le sujet de ce mémoire de Master 1 est le fruit d’une réflexion née d’un entretien sur la place du numérique en histoire de l’art, que j’ai eu en septembre 2007 avec Corinne Welger-Barboza, maître de conférences en sciences de l'information et de la communication et en histoire de l'art. Suite à ses recommandations, je me suis mis à étudier les travaux de spécialistes anglo-saxons, qui avaient déjà entamé un bout de chemin sur le sujet. La difficulté majeure résidait dans la rareté des sources documentaires pour fournir une base solide à mes recherches. Il m’a donc fallu trouver un point de départ et une liaison pertinente entre l’usage des nouvelles technologies et l’histoire de l’art. C’est finalement la réalisation d’une typologie des outils numériques qui a constitué les prémices de mes travaux, suite à laquelle j’ai pu dégager de mes analyses un rapport cohérent avec les pratiques de l’historien de l’art. Toutefois, il me fallait avancer prudemment sur ce terrain où bon nombre d’acteurs de la discipline s’étaient arrêtés, considérant le domaine comme indépendant et inadéquat au leur. Ma volonté de percer ces frontières encore peu explorées m’a permis de découvrir à quel point l’histoire de l’art avait à gagner à s’investir davantage dans le développement du numérique, tant pour la recherche que pour l’enseignement. Rapidement stigmatisé par mes congénères comme étant un outsider, j’ai sans cesse dû faire valoir l’importance et l’intérêt de mes travaux. Persuadé d’apporter mon humble pierre à l’édifice, les réflexions suscitées par les multiples débats sur la question, m’ont convaincu de pousser plus loin encore mes investigations et mes raisonnements sur le sujet. Sensible à l’évolution de la discipline au cours de l’histoire, il m’a semblé intéressant d’étudier l’évolution des pratiques de l’historien de l’art à l’aube du XXIe siècle, en m’appuyant sur l’expérience historique de la photographie qui a totalement transformé notre rapport à l’œuvre d’art. C’est sur cette voie que j’en suis venu à observer, par analogie, l’impact de l’ordinateur et d’internet sur notre discipline. Devant l’étendu des problématiques qui se sont posées à moi, j’ai dû encadrer et limiter mon approche à l’étude des outils numériques réalisés et diffusés sur internet, au cours des dix dernières années. En substance, mes objectifs auront été de souligner l’importance des outils numériques dans l’enseignement et la recherche universitaire, et, en fond de trame, mettre en évidence les premiers signes d’une mutation de la discipline de l’histoire de l’art par le biais, entre autre, d’un développement croissant des approches pluridisciplinaires. 8 J’adresse, en premier lieu, mes remerciements à Corinne Welger-Barboza pour sa disponibilité et son soutien conséquent tout au long de l’année, ainsi que ses orientations qui ont été fondamentales dans mes recherches. Etudier et développer mes idées à la lueur de ses réflexions fut l’expérience la plus enrichissante de mes cinq années passées à l’université. Je remercie également Annie Pralong pour ses relectures et ses importantes corrections, ainsi qu’Astrid Thibert dont l’attention et les conseils en méthodologie m’ont été des plus précieux au cours de l’intégralité de ma rédaction. Enfin, je tiens à remercier Alain Duplouy pour son temps et l’honneur qu’il me fait de sa présence en tant que membre de jury pour mon tout premier travail de recherche universitaire. 9 INTRODUCTION « Pour que nous puissions connaître un secteur du passé, [...] il faut encore qu'il se rencontre un historien capable de les repérer et surtout de les comprendre. Cela pourrait passer pour un truisme, mais l'expérience montre que le rappel d'une telle évidence n'est peut-être pas inutile. » Henri Irénée Marrou (De la connaissance historique, Éditions du Seuil, 1954, p. 102) 10 Etudier l’évolution des pratiques en histoire de l’art, c’est commencer par constater une mouvance dans les techniques et les méthodes employées par notre discipline au fil du temps. Rien ne semble avoir été davantage discuté et étudié que le regard et le rapport de l’historien de l’art à l’œuvre depuis l’apparition de la photographie. Si la discipline semblait exister avant l’apparition de ce nouveau procédé de reproduction technique, son développement s’est accru parallèlement à la diffusion des images photographiques. Les ouvrages sur la question de l’image et de l’œuvre d’art sont multiples, parmi eux se trouvent les écrits incontournables de Walter Benjamin, L’Oeuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique et Le Musée imaginaire d’André Malraux. Néanmoins, le sujet semble rapidement s’amenuiser au fur et à mesure que les techniques de l’historien de l’art se transposent des supports imprimés traditionnels (livres, photographies, etc.) aux nouveaux supports numériques (ordinateurs, internet, imagerie numérique, etc.). Le nombre d’ouvrages et d’études portant sur ces techniques en histoire de l’art se fait mince et le terrain nécessite encore d’être défriché avant de pouvoir pleinement comprendre l’impact des outils numériques sur la discipline. La pauvreté des sources dans ce domaine n’est pas tant due à un désintérêt des spécialistes en la matière, qu’à un manque important de culture numérique dans l’enseignement universitaire français. Si, en France, les initiatives rencontrées à cet égard sont généralement isolées, aux Etats-Unis, des spécialistes provenant de diverses disciplines en sciences humaines et au-delà (Humanities), se rassemblent en association pour étudier et développer des outils numériques spécialisés et adaptés à leurs besoins. Ces regroupements concentrent leurs réflexions autour des pratiques du numérique, sous un nom qui annonce de nouvelles perspectives : The Digital Humanities. Le balisage des outils numériques sur le web et l’analyse portés par notre étude prendra appui sur les différents travaux réalisés par ces spécialistes au cours des dix dernières années, en traçant avec soin les frontières existantes dans les pratiques de l’historien de l’art à l’ère des technologies de l’information et du numérique. Pour bien saisir l’esprit dans lequel s’articuleront nos recherches, il est important de clairement délimiter le sens des termes outils et ressources. Nous interprétons les outils comme étant des instruments, au sens d’objets ou de moyens créés en vue d’une utilisation particulière, ou encore pour exécuter, voire favoriser une opération. Les ressources, quant à elles, sont des ensembles de moyens et de richesses mis à dispositions. Il est cohérent, dans un 11 sens, d’avancer l’idée que les outils sont généralement conçus dans l’optique d’interagir avec des ressources. Dans notre étude, chaque outil numérique trouve donc sa place auprès de ressources, généralement numériques elles aussi. Pour citer un exemple que nous allons fréquemment rencontrer sur internet, les catalogues en ligne des musées sont des ensembles de ressources visuelles et textuelles pour l’historien de uploads/Litterature/ typologie-des-outils-numeriques-en-histoire-de-l-x27-art-simon-bachelier.pdf

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